Jean 11:47 - 54; Luc 13:10 - 17

Lesson 146 - Senior

Memory Verse
"Il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas" (Jean 11:50).
Cross References

I La Guérison de la Femme Infirme

1. La femme était sans secours, liée par le diable, et incapable de se redresser pour marcher:Luc 13:10, 11, 16.

2. Jésus la guérit, démontrant une fois de plus Sa puissance sur Satan:Luc 13:12, 13; Hébreux 2:14; 1 Jean 3:8.

3. Elle adora et glorifia Dieu:Luc 13:13; Jean 9:35 - 38.

4. Par contre le chef de la synagogue ne glorifia pas Dieu; il critiqua Jésus avec indignation:Luc 13:14; Jean 9:13 - 16.

5. Le chef renia la divinité de Jésus en disant que cette guérison était pour Lui un travail plutôt qu'un acte divin:Luc 13:14; Matthieu 12:24.

6. Jésus blâma l'hypocrite, et confondit tous Ses adversaires pour leur attitude impitoyable:Luc 13:15 - 17; Matthieu 12:10 - 12

II Le Rejet de Christ par le Sanhédrin

1. La prophétie messianique montra que Christ allait être rejeté par Son peuple:Esaïe 53:3, 7 - 9; Psaumes 2:2; 27:12; 35:11 - 15; 41:10; 69:5;109:3 - 5; Zacharie 11:12

2. La prophétie fut accomplie pendant toute la vie de Jésus sur la terre:Matthieu 2:12 - 15; 13:53 - 58; Jean 1:11

3. L'opposition criminelle, dans son plan d'attaque, s'était rendu compte de la puissance miraculeuse de Jésus:Jean 11:47, 48

4. En essayant de justifier leurs actes de haine et de jalousie, le souverain sacrificateur Caïphe fut poussé par Dieu à prononcer une prophétie de grande portée relative à l'Expiation:Jean 11:49, 50; 18 :14; 3:17; Galates 3:13; 1 Corinthiens 15:22; 1 Pierre 2:21 - 25; 3:18

5. La Parole de Dieu nous explique l'universalité de cette Expiation:Jean 11:51, 52; Hébreux 2:9; 9:28; 2 Corinthiens 5:15; Romains 5:18; Actes 10:43; Apocalypse 22:17

6. Jésus ne pouvait plus librement marcher parmi les Juifs à cause de cette opposition organisée:Jean 11:53, 54; Matthieu 12:14 -16

Notes
COMMENTAIRE

Notre Attitude envers Dieu au Cours de Notre Adoration

Nous pouvons voir à partir de cette leçon que notre attitude envers Dieu, surtout lorsque nous sommes venus L'adorer, est très importante. Comme Jésus enseignait dans l'une des synagogues juives, il y avait, assise devant Lui une congrégation composée de plusieurs classes de personnes. Parmi ceux qui étaient présents, certains Le rejetèrent, mais nous savons qu'une personne au moins crut en Lui en ce jour de Sabbat, et que d'autres aussi Le glorifièrent. Ce jour-là, ceux qui Le rejetèrent ne reçurent aucune bénédiction de Dieu, mais cette femme reçut de grandes récompenses pour sa foi et la sincérité de son cœur.

Cette pauvre femme avait une infirmité qui l'avait rendue courbée et l'avait obligée à se retrouver dans un état voûté, horrible. Son infirmité, comme toutes les autres maladies et le péché, était l'œuvre du diable. Mais ce jour-là, elle découvrit que le Maître qu'elle était en train d'écouter n'était pas un homme ordinaire. Il lut la Loi et la commenta comme on avait coutume de le faire à cet endroit, mais Il avait une autorité dans Sa voix qui était différente de celle des autres qu'elle avait entendue. Il était venu sur la terre pour détruire les œuvres du diable et son corps infirme était l'un des objectifs que visait Sa puissance miraculeuse.

Il l'appela. Elle obéit à Son appel. Il lui dit des paroles réconfortantes qui l'émurent, lui disant qu'elle était délivrée de son infirmité. Son cœur répondit à la voix de Son autorité. Elle crut en Lui. Il lui imposa les mains, et son corps, parcouru par la puissance du Seigneur, se redressa et redevint normal. Les muscles qui avaient été anormalement raccourcis furent maintenant allongés. Les os qui avaient été sans nul doute déformés furent à présent redressés et reprirent leur forme. Le tout accompli en un instant !

Elle fut guérie ! Elle pouvait marcher comme les autres, regarder le ciel et voir la beauté du firmament ou contempler autour d'elle de jour ou de nuit, la magnificence de la création. Les années de ses souffrances et d'humiliation furent toutes oubliées. Maintenant elle pouvait rencontrer ses associés face à face et ne serait plus soumise ni à leur raillerie, ni à leur compassion.

Mais combien son attitude était, à la fois avant et après le miracle, différente de celle des autres personnes présentes ! Nous ne savons pas quel effet cela produisit sur toute la congrégation. Mais nous savons bien que quand elle fut guérie, elle adora Dieu. Nous savons qu'elle n'aurait pas été guérie si elle n'avait pas cru en Jésus et n'avait pas agi selon Sa Parole. Elle avait un cœur qui croit et à cause de cela, Jésus pouvait œuvrer à travers elle pour confondre l'hypocrite incrédule qu'Il savait présent.

Le chef de la synagogue devint indigné par cette action et dit d'un ton courroucé qu'il y avait des jours autres que le Sabbat où les hommes pouvaient venir se faire guérir. Selon lui, cette guérison était un travail, et Jésus n'était pas divin, mais simplement une personne ordinaire exerçant l'art de guérir certaines maladies.

La délivrance de cette pauvre femme des liens dans lesquels Satan l'avait liée n'avait aucune valeur aux yeux de ce dirigeant hypocrite. Il n'y avait même pas un grain de compassion humaine dans le cœur de cet homme pour quelqu'une comme celle-ci qui avait souffert pendant ces dix-huit années. La douleur qui l'avait torturée, l'humiliation qu'elle avait endurée, l'anxiété qu'elle avait expérimentée pendant qu'elle se trouvait dans un état physique critique et de restrictions, ne lui disaient rien.

Jésus le réprimanda en l'appelant hypocrite devant toute l'assemblée. Le Fils de Dieu leur fit comprendre que n'importe qui parmi eux aurait détaché ses bêtes de la crèche le jour du Sabbat pour leur donner à boire. Pourquoi ne devait-Il pas détacher le jour du Sabbat cette pauvre femme des liens de Satan?

Jésus avait déjà dit à d'autres que le Sabbat était fait pour l'homme, et non l'homme pour le Sabbat. Il leur avait cité en exemple un bienfait accompli le jour du Sabbat comme n'étant pas une violation de l'esprit de la Loi, mais une simple infraction de leurs propres traditions qu'ils avaient eux-mêmes instituées en dehors de la Loi donnée par Dieu. Le jour avait été choisi comme un moment pour glorifier Dieu, pour L'adorer, et pour exalter Son nom. Ceci pouvait-il être accompli d'une manière meilleure à la manifestation de la puissance de Dieu qui délivra une personne esclave de Satan, avec pour conséquence la glorification de l'Auteur de toutes bonnes choses et de tout don parfait?

Le chef de la synagogue parla avec indignation, peut-être non pas tant à cause de la violation du Sabbat, mais à cause de Christ glorifié. De plus, "Jamais homme n'a parlé comme cet homme" (Jean 7:46), et les opposants à la Vérité furent confondus, couverts de honte et réduits au silence devant Celui qui, par Sa parole créa le monde - mais qu'ils renièrent et rejetèrent ! Mais "à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu" (Jean 1:11 - 13).

L'Opposition Croissante Continue

L'heure avançait. Le jour du Grand Sacrifice approchait. De tous les participants terrestres à cet événement relatif à la dispensation, seul Jésus savait son imminence. C'était pour ce but qu'Il vint sur la terre. Il n'était pas venu exclusivement pour enseigner. Il n'abandonna pas le Ciel pour demeurer sur la terre uniquement pour être un exemple pour nous. Il vint pour souffrir ! Il vint pour mourir ! Il vint pour être ressuscité d'entre les morts !

Ceux qui rejetèrent Christ le firent délibérément. Et ce faisant, ils s'allièrent à ceux qui, sans le savoir, apportèrent leur concours à la réalisation du plan de Dieu pour le salut de l'humanité. Leurs crimes abominables commencèrent par un rejet des appels convaincants du Fils divin de Dieu qui se tenait au milieu d'eux. Ils ne crucifièrent pas Christ la première fois qu'ils Le virent ou L'entendirent. Ils rejetèrent d'abord Ses enseignements; ensuite, à la fin, ils Le rejetèrent ! En réalité, ils dirent finalement, qu'ils n'aimeraient pas avoir une part, ni une portion dans Son Royaume Céleste, car ils déclarèrent:"Nous n'avons de roi que César" (Jean 19:15).

Etape par étape, l'opposition croissait. Si, au prime abord, leur rejet a été passif, il devint violent en fin de compte. Dans leurs accusations, ils reconnurent même, que Christ opérait des miracles, attestant ainsi qu'Il avait une puissance surnaturelle. Puisque dans leur propre cœur, leur choix avait été déjà accompli et définitif, ils ne pouvaient pas voir dans les miracles la preuve que c'était Dieu qui se tenait au milieu d'eux. Ils ne pouvaient pas voir qu'ils s'opposaient à Celui qui était au-dessus de tous, même au-dessus des souverains de l'empire Romain.

Christ, notre Substitut

Le souverain sacrificateur, Caïphe, chercha à expliquer leur position. Ce faisant, il était utilisé par Dieu pour rappeler au monde que, bien que le serpent allât bientôt blesser le talon à la postérité promise, la délivrance était disponible pour tous ceux qui recevraient l'Evangile. Le Grand Sacrifice devait être fait à ce moment-là, sacrifice par lequel le royaume de Satan serait brisé, et renversé par la suite.

Que cette prophétie était sublime ! "Il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple". Il n'y avait personne qui puisse l'accomplir, excepté l'Agneau de Dieu, innocent et sans tache. La sentence de mort passe automatiquement sur tous les hommes, car tous les hommes ont péché et sont coupables devant Dieu. Une personne ne peut pas assumer la responsabilité des péchés d'une autre, car elle est, elle-même, condamnée à mort pour ses propres péchés. Elle ne peut pas mourir plus d'une fois.

Mais Dieu a tracé un plan qui, semblable à tous les plans de Dieu, est parfait. Christ, l'Innocent, allait mourir pour tous. Il n'est pas coupable de péché; et en tant que Dieu, Il pouvait donner Sa vie pour toute l'humanité - les gens de tout âge, de toute époque, et de toute nationalité.

Il était le Sacrifice parfait que les milliers de sacrifices du Tabernacle et du temple annonçaient. Il était le Sacrifice accompli que tous les holocaustes de tous les âges prédisaient. Il mourut pour nous tous, et, en mourant, Il fit le témoignage final qui nous rassure complètement, et qui nous fait connaître que le prix a été entièrement payé. Dans Son dernier souffle, Il dit:"Tout est accompli". Par Son Sang versé, tous nos péchés peuvent être pardonnés, et nous pourrons être semblables à Lui, purifiés et sanctifiés, prêts pour Le rencontrer dans la paix après avoir vécu pour Lui sur la terre.

"Nous ne pouvons ni connaître,

Ni dire Ses douleurs;

Mais c'était bien pour nous

Qu'il ait été pendu.

Il mourut pour notre pardon,

Pour nous faire du bien,

Et pour nous amener au Ciel,

Grâce à Son précieux Sang.

Et d'autres biens? Et il n'y en a pas

Pour laver nos péchés;

Lui seul peut ouvrir la porte

Du Ciel pour notre entrée"

Questions
QUESTIONS
  1. Qui est l'auteur du péché et de la maladie?
  2. Citez les passages de l'Ecriture qui montrent Celui qui peut détruire l'œuvre et l'auteur du péché et des maladies.
  3. Après sa guérison, quelle attitude la femme infirme adopta-t-elle à l'égard de Dieu?
  4. En quoi son attitude fut-elle en contraste avec celle du chef de la synagogue?
  5. Par quelle importante déclaration le chef de la synagogue renia-t-il la divinité de Christ?
  6. Qui était le souverain sacrificateur cette année-là?
  7. Citez les déclarations prophétiques que Dieu dit à travers lui, et montrez les versets bibliques qui disent qu'aujourd'hui, cela nous concerne.
  8. Quel remarquable événement eut lieu au terme de la fonction de ce même souverain sacrificateur?
  9. Quelle est la source des Ecritures que nous détenons pour dire que l'Expiation est pour tous ceux qui reçoivent ses avantages?
  10. Quel changement Jésus opéra-t-Il dans Sa vie personnelle grâce à cette persécution?