Lesson 159 - Senior

Memory Verse

"Et c’est pour cela qu’il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis" (Hébreux 9 : 15).

Notes

"Mais maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses.

"En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde.

"Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël : voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,

"Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur.

"Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.

"Aucun n’enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant : connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux ;

"Parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés.

"En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître" (Hébreux 8 : 6 - 13).

Le Plan Parfait de Dieu

Le plan de la rédemption, lorsqu’on l’expose devant nous, étape par étape, est très merveilleux. Les étapes des relations que Dieu engage avec les peuples du monde pour qu’ils puissent arriver à Le connaître comme étant leur Dieu et leur Père, montrent la miséricorde et l’amour que seul un Dieu infini pouvait avoir. Il était souvent difficile pour les Israélites, particulièrement dans la dernière période de leur histoire en tant que nation, de percevoir que leur Dieu, le Seigneur l’Eternel, était le Dieu de tous – qu’Il ne faisait point acception de personnes (Actes 10 : 34). Beaucoup de Pharisiens, et aussi certains de ceux qui étaient convertis au christianisme du temps des Apôtres, se cramponnaient à l’idée que le salut venait uniquement des Juifs et était pour les Juifs seuls. Ils considéraient les peuples des Gentils comme étant des païens, sans espérance dans ce monde ou dans le monde à venir.

Au commencement, lorsque les hommes chutèrent, Dieu fit la promesse d’un Rédempteur. Il est clair que cette promesse était faite pour tous les hommes. Les Juifs dataient leur origine d’Abraham, en s’appelant enfants d’Abraham (Jean 8 : 39 ; Actes 4 : 12 ; 9 : 7) ; par conséquent, les promesses pour un Sauveur et un Rédempteur antérieurement faites à celles données à Abraham doivent au-delà de tout doute ou de la possibilité d’une question, s’appliquer à tous les hommes. Toutefois, nous ne voulons pas déduire de cette affirmation que les promesses faites à Abraham ou depuis le temps d’Abraham s’appliquent aux Juifs seuls. Les études que nous avons déjà faites, et qui sont relatives aux alliances traitées avec Abraham et les Israélites, confirment très bien cette vérité. "Toutes les familles de la terre seront bénies en toi" (Genèse 12 : 3), était la promesse de l’Alliance faite à Abraham.

Christ fut immolé dès la fondation du monde (1 Pierre 1 : 20 ; Apocalypse 13 : 8) afin que tous les hommes pussent venir à Lui. Nous avons vu qu’il n’y a aucune limite dans l’étendue ni dans la provision dans le Sacrifice parfait qu’Il fit, puisque c’est à cause de Lui et du sacrifice qu’Il fit, en tant que postérité d’Abraham, que "Toutes les familles de la terre" sont bénies (Genèse 12 : 3). Nous avons vu que cela englobe tous ceux qui vécurent avant Abraham aussi bien que ceux qui le suivirent. Cela inclut les Juifs et les Gentils, les esclaves et les libres, les riches et les pauvres ; car Celui en qui "habite corporellement toute la plénitude de la divinité" est " tout et en tous" (Colossiens 2 : 9 ; 3 : 11). Tenant compte de ces faits, nous sommes alors en mesure d’aller plus en profondeur dans le grand Plan de Dieu pour voir et méditer sur d’amples provisions qui s’y trouvent pour la rédemption de toute l’humanité.

Les Etapes conduisant à la Nouvelle Alliance

La Nouvelle Alliance est un grand mystère pour certains. Mais elle ne doit pas être insondable. Les voies de Dieu sont suffisamment claires dans toutes choses nécessaires pour notre salut (Esaïe 35 : 8). Parfois, il est vrai que Dieu peut nous donner un aperçu d’une certaine profondeur de Sa Parole révélée, qui dépasse notre imagination ; mais fondamentalement, ces vérités sublimes sont aussi simples que le "celui qui veut" de l’invitation de l’Evangile. Un bref résumé du Plan de Dieu peut servir à éclairer l’esprit de toutes les personnes qui ne comprennent pas ce sujet.

La sagesse infinie de Dieu – Sa prescience – révéla le besoin d’un Rédempteur avant la formation du monde. Il dota l’homme du libre-arbitre – le pouvoir de choisir entre le bien et le mal – et rien ne peut entraver l’exercice de cette volonté de la part de l’homme. Dieu Lui-même ne peut pas la changer. L’homme est souverain dans cette unique chose. La tentation vint ; l’homme succomba et pécha et, ainsi, plongea toute la race humaine dans le péché. La promesse d’un Rédempteur fut faite aussitôt que le besoin de ce Rédempteur fut rendu clair à l’homme (Genèse 3 : 15). La promesse n’avait pas pu être faite avant ce temps. Lorsqu’il n’y avait pas de péché, ni malédiction, ni mort, l’homme n’avait pas pensé à la nécessité d’avoir un Rédempteur. Le plan fut, à partir de ce moment-là, mis à exécution, étape par étape.

Certains hommes marchèrent avec Dieu et Lui furent agréables pendant les temps primitifs du monde, après la Chute et la promesse Messianique qui en résulta, (Genèse 5 : 21 – 24 ; Hébreux 11 : 5, 6). Certains furent rendus parfait durant les jours qui ont précédé l’institution de l’adoration dans le Tabernacle (Genèse 6 : 9). Dieu parlait avec quelques-uns (Genèse 7 : 13 - 21 ; 9 : 8 - 17). Nous pouvons voir aussi qu’Il traitait des alliances avec eux et exerçait Sa volonté et Son juste jugement. Et, logiquement parlant, Il ne pouvait pas exécuter un jugement à juste titre si d’abord Il ne leur avait pas donné une loi ou un principe dont la violation engendrerait ce jugement. En ces jours-là, des hommes furent justes (Hébreux 11 : 4), et un homme béni fut appelé "Ami de Dieu" (Jacques 2 : 23).

Ces exemples ainsi que plusieurs autres démontrent sans équivoque que des hommes furent justifiés et sanctifiés en ces jours-là. En effet, les écrits sur leur vie sont préservés pour nous servir d’exemples de piété rendue possible par la foi en le Dieu de la Parole, aussi bien que par la foi en la Parole de leur Dieu.

A cette époque, il y avait bien des jours où "les visions n’étaient pas fréquentes" (1 Samuel 3 : 1). Il fut des moments où le niveau spirituel de ceux qui étaient sensés connaître Dieu fut vraiment bas (1 Rois 19 : 10). Il y avait des temps où la méchanceté et le péché abondaient à tel point qu’on ne pouvait les comparer qu’aux jours de la consommation de toutes choses (Genèse 6 : 5 - 7 ; Matthieu 24 : 37, 38). Mais il y avait ceux – le "petit troupeau" – qui trouvèrent grâce aux yeux de l’Eternel (Genèse 6 : 8), et il y avait en dépit des soi-disant revers, une tendance à un mouvement graduel dans la révélation que Dieu fit à l’humanité de Sa Sainte volonté et de Sa Sainte Parole.

Nous avons vu que Dieu trouva en Abraham un homme en qui Il pouvait avoir confiance. Il éprouva durement cet homme et l’amena à faire une profonde consécration pour déterminer et pour montrer la grande confiance et le grand amour qu’un mortel peut avoir pour son Dieu (Genèse 22 : 12 ; Hébreux 11 : 8 - 10, 17 - 19). C’était entre Dieu Lui-même et cet homme de Dieu qu’une Alliance merveilleuse fut traitée et que nous avons étudiée dans la première leçon de ce livre. Nous avons déjà vu que l’Alliance faite avec Abraham contenait la promesse d’une grande bénédiction pour toutes les familles de la terre. Nous qui vivons dans ces derniers jours, pouvons voir dans une certaine mesure, ce que cela comprenait, et nous pouvons visualiser à un certain degré, la grande envergure de ses provisions.

L’étape suivante fut l’Alliance que Dieu traita avec Israël. C’était le désir de Dieu qu’Israël fût "un royaume de sacrificateurs et une nation sainte " (Exode 19 : 6), qu’il Lui "appartînt" (Exode 19 : 5), et qu’il fût un instrument et le moyen par lesquels le Plan de Son Alliance devait être exposé et accompli en leur faveur (Actes 7 : 38 ; Romains 3 : 2). Il devait être une nation sanctifiée, des représentants de Dieu pour un monde de pécheurs. Ils étaient sensés être le moyen par lequel la Parole de Dieu devait être révélée au monde. Et par la venue du Messie dans l’une de leurs familles, il y aurait l’accomplissement direct des promesses de Dieu pour eux.

Mais combien ils manquèrent lamentablement à l’appel de Dieu ! A peine ces paroles : "Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit" furent-elles sorties de leurs bouches qu’ils virent les manifestations de la sainte gloire de Dieu puis crièrent : "que Dieu ne nous parle point ", et ils s’éloignèrent de la position et de l’endroit que Dieu les avait appelés à occuper. A peine avaient-ils fait savoir verbalement qu’ils approuvaient les termes de l’Alliance que Dieu traita avec eux, qu’ils choisirent, au lieu de leur Dieu, l’Eternel, le veau d’or qu’ils firent de leurs propres mains (Exode 24 : 3 - 7 ; 32 : 1, 4).

Dieu avait donné Sa Parole – Son Alliance avec Abraham – et l’avait confirmée par un serment. Il accomplirait cette Alliance même s’Il avait à détruire toute une nation dans le désert pour former une autre à partir des descendants du pieux intercesseur, Moïse. Il aurait pu faire cela sans violer les termes de Son Alliance avec Abraham (Exode 32 : 10). Le Messie devait venir. Le Rédempteur devait payer le prix illimité pour le salut de l’humanité. Dieu avait donné Sa Parole, et le Sauveur devait venir en dépit du recul du peuple choisi. Si en tant que nation, ils échouaient, ils perdraient leur héritage et leur récompense éternels, même si, à travers toute leur histoire, la lumière de Dieu devait rester allumée à cause de la fidélité d’un petit nombre qui osèrent accomplir leur part de l’Alliance promise.

Parmi les millions d’Israélites qui naîtraient, il y aurait ces milliers qui ne fléchiraient pas leurs genoux devant Baal ou ne baiseraient pas son image. Il y aurait de fidèles hommes de Dieu qui, apparemment, oseraient défier une reine impie et cacher des prophètes de Dieu afin que la vie de ces hommes pieux fût épargnée. Il y aurait un fidèle Josué et un Caleb courageux qui feraient "un bon rapport" pendant que tous les autres douteraient de Dieu et se rebelleraient contre Son commandement. Il y aurait un simple jeune qui, au jour où "les visions n’étaient pas fréquentes", pouvait entendre la voix de Dieu et devenir plus tard, le grand leader spirituel d’Israël en temps de crise. Il y aurait d’autres qui, élevés à des positions d’autorité et de pouvoir, détruiraient l’adoration des idoles importées, et feraient disparaître les péchés commis sur le plan national, et qui rétabliraient l’adoration de l’Eternel à sa juste place et sa mise en pratique. Les Alliances de Dieu devaient être accomplies ! Le ciel et la terre passeront avant qu’un iota ou trait de lettre ne disparaisse !

La Nouvelle Alliance

Sur le plan national, Israël recula. La loi de Dieu qui aurait dû être écrite dans les cœurs de Son peuple, en tant que nation, au Sinaï, n’y était jamais écrite. Des individus ont reçu la bénédiction mais la nation manqua lamentablement de " venir au secours de l’Eternel" et refusa de Le suivre. Nous verrons au cours de cette série de leçons les graves conséquences que cela leur a déjà fait subir, sans parler de ce qui les attend dans l’avenir. Les rétrogradations et les rébellions eurent comme conséquence la dispersion et la privation telles qu’un autre peuple dans le monde n’a jamais endurées. Ils souffrirent l’angoisse morale et la douleur physique indescriptibles durant leurs persécutions presque sans fin depuis qu’ils rejetèrent Celui qui était venu accomplir la promesse de Dieu en leur faveur et en faveur du monde entier.

Dieu n’a pas oublié Son Alliance avec Abraham, Isaac, et Jacob. Il n’a pas oublié qu’Israël est, par l’appel, Son propre peuple. Il languit pour lui comme un père languit pour son fils (Jérémie 31 : 9). Il l’attire par des liens d’amour. Il plaide avec lui comme seul un père infini peut plaider avec un enfant qui s’égare. Et Il le discipline dans Sa miséricorde parce qu’Il se rappelle l’Alliance qu’Il traita avec ses pères, essayant par ces méthodes de le ramener à Lui.

Ici, encore la sagesse infinie – ou la prescience – de Dieu se révèle. Dans les pages de la prophétie, Il nous a parlé et nous a dit qu’à cause de cette discipline et de cette tribulation, une certaine partie de la nation jettera, à la fin, un regard sur Celui qu’ils ont percé, et Le reconnaîtra comme son Maître et Son Seigneur (Zacharie 12 : 10 ; 14 : 16 - 21). Dieu peut voir d’avance, et ainsi savoir qu’à travers Sa longanimité et Sa patience qu’un reste sera sauvé. Dieu nous a dit qu’Il traitera une Alliance éternelle avec ceux qui seront sauvés, et ils ne Le quitteront jamais. Ils seront rétablis dans leur patrie – la Terre Promise – et là, ils accepteront Jésus comme leur Messie, deviendront le peuple de Dieu, et Il sera leur Dieu.

"Voici, je les (Israël) rassemblerai de tous les pays où je les ai chassés, dans ma colère, dans ma fureur, et dans ma grande irritation ; je les ramènerai dans ce lieu, et je les y ferai habiter en sûreté.

" Ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu.

"Je leur donnerai un même cœur et une même voie, afin qu’ils me craignent toujours, pour leur bonheur et celui de leurs enfants après eux.

"Je traiterai avec eux une Alliance éternelle, je ne me détournerai plus d’eux, je leur ferai du bien, et je mettrai ma crainte dans leur cœur, afin qu’ils ne s’éloignent pas de moi.

"Je prendrai plaisir à leur faire du bien, et je les planterai véritablement dans ce pays, de tout mon cœur et de toute mon âme.

"Car ainsi parle l’Eternel : De même que j’ai fait venir sur ce peuple tous ces grands malheurs, de même je ferai venir sur eux tout le bien que je leur promets" (Jérémie 32 : 37 - 42).

C’est de ceux-ci – le reste des Israélites – que Dieu parle lorsqu’Il dit : "Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple… Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Eternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché" (Jérémie 31 : 33, 34). C’est de ceux-ci que Balaam parla lorsqu’à travers l’inspiration du Saint-Esprit il dit : "C’est un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations… Que ma fin soit semblable à la leur ! (à leur dernière fin)" (Nombres 23 : 9, 10). C’est de ceux-ci que Moïse parla en réalité lorsque, d’une manière prophétique il dit : "Israël est en sécurité dans sa demeure, la source de Jacob est à part dans un pays de blé et de moût, et son ciel distille la rosée. Que tu es heureux, Israël ! Qui est comme toi, un peuple sauvé par l’Eternel" (Deutéronome 33 : 28, 29). Ils recevront le même salut complet qu’Abraham et tous les autres pénitents sincères ont reçu lorsqu’ils vinrent par la foi confesser leurs péchés et chercher la sainteté de Dieu.

Lorsque le Messie viendra dans Sa gloire de Roi vainqueur des Ages, alors ces anciens Israélites incrédules, qui ont rejeté Christ, qui ont déshonoré Dieu, et qui ont traversé la Grande Tribulation, tourneront les regards vers Celui qu’ils ont percé et reviendront à Lui dans une profonde pénitence. Il les sauvera ! Il les rachètera ! Il leur donnera les pleines bénédictions des Promesses de l’Alliance ! Ils seront pour Lui un peuple, et Il sera pour eux un Dieu. Quoiqu’égarés pendant des centaines d’années à cause de la rétrogradation, la désobéissance et de la rébellion contre Dieu, ils reviendront à leur place légitime. Ils auront alors la Loi écrite dans leur cœur, ce joyeux privilège dont les Chrétiens de toute nationalité jouissent en cette heureuse époque de l’Expiation bénie, mais que la grande majorité des Israélites renie à cause de leur incrédulité et de leur rejet de Celui qui apporte ce pardon et cette sainteté. Ils auront alors part à ces bénédictions qui sont promises et données volontairement à tous ceux qui viennent au vrai Prophète, au Souverain Sacrificateur, et au Roi des rois. Ils seront alors de vrais enfants d’Abraham, tout comme nous qui, par le Sang de l’Alliance Eternelle, avons été greffés sur la vraie Vigne, et avons expérimenté le pardon pour nos péchés, la puissance sanctifiante, et purifiante du Sang et le don du Consolateur béni.

"Ce bonheur n’est-il que pour les circoncis, ou est-il également pour les incirconcis ? Car nous disons que la foi fut imputée à justice à Abraham.

"Comment donc lui fut-elle imputée ? Etait-ce après, ou avant sa circoncision ? Il n’était pas encore circoncis, il était incirconcis.

"Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu’il avait obtenue par la foi quand il était incirconcis, afin d’être le père de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fût aussi imputée,

"Et le père des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham quand il était incirconcis.

"En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi.

"Car, si les héritiers le sont par la loi, la loi est vaine, et la promesse est anéantie,

"Parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression.

"C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous" (Romains 4 : 9 - 16).

Ô, heureux jour ! Toute la création soupire après ton apparition ! Que de grandes choses se passeront lorsque les Juifs pousseront des cris en honneur de leur Messie et qu’ils seront reçus ! Dieu est en train de traiter avec les Juifs aujourd’hui. Il n’a pas rejeté Son peuple qu’Il a connu d’avance (Romains 11 : 2). La nation entière des Israélites n’a pas reçu et elle ne recevra pas ce qu’elle est en train de chercher ; mais "l’élection" – le reste – le recevra (Romains 11 : 7). Par leur chute, le salut est parvenu directement aux Gentils. Les Gentils ont été spécialement favorisés par Dieu parce que les Israélites qu’Il a choisis n’ont pas fait Sa volonté (Romains 11 : 11). Excitant leur jalousie, Dieu essaie de les conduire à Lui-même. "Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous ?" (Romains 11 : 12).

Nous les Gentils, qui avons intronisé le Roi du Royaume dans notre cœur, avons reçu le privilège d’être participants du grand Plan. Dieu traite spécialement avec nous afin de pouvoir traiter avec Israël. Il nous a donné la totalité de Ses bénédictions, choses que les prophètes d’autrefois attendaient merveilleusement avec impatience, et dans lesquelles les anges désiraient plonger leur regard (Matthieu 13 : 17 ; 1 Pierre 1 : 9 - 12). Nous avons reçu les choses que Dieu désirait que Son peuple reçoive afin d’être des ministres efficaces pour le monde entier.

Mais Dieu continue de traiter avec les Israélites comme nous le voyons. Il nous est impossible aujourd’hui d’imaginer ce que signifiera ce jour joyeux pour toute la création lorsque Dieu sera encore en mesure de jeter un regard sur eux et de dire que vraiment ils sont Son peuple. C’est pour ce jour que nous luttons, que nous vivons, et que nous espérons. En ce jour-là, la malédiction s’en ira, et toute la création chantera des louanges du Dieu Omnipotent, miséricordieux, et dont l’amour ne tarit jamais.

"Car si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d’entre les morts ?" (Romains 11 : 15).