Genèse 13 : 14 - 18 ; 15 : 18 - 21 ; Exode 6 : 1 - 8 ; Lévitique 26 : 3 - 9

Lesson 160 - Senior

Memory Verse
"Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu" (Genèse 17 : 8).
Notes

Le Peuple Juif

L’origine et l’histoire du peuple qui, maintenant, retourne en grand nombre de presque tous les pays du monde dans son propre Etat d’Israël nouvellement créé en Palestine, datent du patriarche Abraham, approximativement en l’an 2126 avant Jésus Christ. Abraham était le premier Juif, et Isaac, son fils, le premier-né des Juifs. Comme nous lisons Genèse 17 : 15 - 17, nous sommes amenés à nous rendre compte que l’origine même de ce peuple fut un miracle, et il continue à être un peuple miraculeux à travers les âges.

La Promesse de Dieu à Abraham

Ces paroles sont contenues dans l’Alliance faite avec Abraham :

"L’Eternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident ;

"Car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours.

"Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée.

"Lève-toi, parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur ; car je te le donnerai.

"Abram leva ses tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d’Hébron. Et il bâtit là un autel à l’Eternel" (Genèse 13 : 14 - 18).

La grande Alliance de Dieu pour ce peuple fut d’abord traitée avec Abram dans Genèse 12 : 1 - 7. Les provisions de cette Alliance qui sont de toute importance sont : qu’une certaine terre doit être pour Abram, qu’une grande nation doit venir de lui, que la bénédiction de Dieu doit reposer sur lui, qu’un grand nom doit lui être attribué, qu’il doit devenir une source de bénédictions, que la bénédiction de Dieu doit reposer sur ceux qui béniront Abram et que la malédiction de Dieu doit reposer sur ceux qui maudiront Abram ; et comme nous l’avons vu, qu’à travers Abram toutes les familles de la terre seront bénies, en ce que Jésus, le Sacrifice Parfait devait provenir de la lignée d’Abram.

Le Caractère Eternel de l’Alliance avec Abraham

Plus tard, en confirmant l’Alliance traitée avec Abraham dans Genèse 17 : 1 - 8, le Seigneur dit qu’elle serait une Alliance éternelle entre Lui et Abraham et la postérité d’Abraham. Tout le pays de Canaan devait lui être donné en possession perpétuelle et à sa postérité.

Le Seigneur, dans d’autres confirmations de l’Alliance avec Abraham (Genèse 15 : 18 - 20), avec Isaac (Genèse 26 : 1 - 5) et avec Jacob (Genèse 28 : 10 - 15 ; 35 : 10 - 12), héritiers avec Abraham de la même promesse, insista de nouveau sur le caractère éternel de leur possession terrestre et leur donna une idée sur l’étendue de la terre qu’ils posséderaient.

"En ce jour-là, l’Eternel fit alliance avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate,

"Le pays des Kéniens, des Kéniziens, des Kadmoniens, des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm,

"Des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens" (Genèse 15 : 18 - 21).

(Pour plus d’informations relatives à cette terre donnée à l’origine, voyez Exode 23 : 31 ; Nombres 34 ; Deutéronome 11 : 24 ; 34 :1 - 4 ; Josué 1 : 2 - 6).  

L’Etendue de leur Ultime Possession 

Des versets de l’Ecriture cités en référence, il ressort une compréhension claire des limites de la possession terrestre d’Israël. "Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate". Dans Exode 23 : 31, nous trouvons les limites ainsi décrites : "J’établirai tes limites depuis la mer Rouge jusqu’à la mer des Philistins, et depuis le désert jusqu’au fleuve ; car je livrerai entre vos mains les habitants du pays, et tu les chasseras devant toi". Les Israélites devaient effectivement chasser les habitants de la terre et en prendre possession. Leur conquête de la terre de Canaan devait être une mission de jugement aussi bien que l’accomplissement de la promesse faite à Abraham, Isaac, et Jacob. Israël était envoyé dans le pays pour détruire les nations qui étaient mûres pour le jugement – Les nations qui, pendant des siècles, ne s’étaient pas repenties et ne s’étaient pas détournées de leur adoration idolâtre et d’autres pratiques impies.

En général, les limites de la terre promise étaient : le Mont Liban au Nord, l’Euphrate au Nord-Est, le désert d’Arabie à l’Est, la Mer Rouge et le fleuve de l’Egypte au Sud, la Mer des Philistins, la Méditerranée à l’Ouest.

A aucun moment, les Israélites n’avaient réellement pas possédé toute cette terre comme Dieu l’entendait (Nombres 33 : 51 - 56). Ils n’avaient jamais chassé tous les habitants (Josué 23 : 11 - 13 ; Juges 2 : 1 - 5 ; Psaume 106 : 34, 35) ; et Dieu avait surtout dit que ces peuples idolâtres ne devraient pas habiter le pays avec Son peuple (Exode 23 : 33). Le Roi Salomon régna sur tout le pays mais nous devons nous rappeler que dans ces limites se trouvaient plusieurs royaumes. Les royaumes de Syrie, de Damas, de Moab et d’Ammon qui étaient compris entre l’Euphrate et la Méditerranée, furent tributaires de Salomon. Selon toute probabilité ces royaumes assujettis conservaient séparément leurs nationalités comme auparavant, mais étaient obligés de contribuer aux revenus annuels de Salomon. Néanmoins, un temps vient où les Israélites entreront en possession de tout leur héritage. Il sera suffisant pour les contenir, même s’ils sont aussi comme "la poussière de la terre". La Parole inaltérable de la prophétie de Dieu s’accomplira.

La Possession de la Terre Dépend de l’Obéissance

Nous comprenons ainsi que le Propriétaire Originel de la terre a donné aux Juifs un titre de propriété, montrant qu’ils étaient légalement les propriétaires de la terre de la Palestine. Ce titre de propriété peut être trouvé, aujourd’hui, dans les millions de Bibles écrites en plusieurs centaines de langues et de différents dialectes à travers le monde. Aucune autre nation n’a jamais reçu, dans toute l’histoire, un tel titre de propriété relatif à une terre. En passant en revue l’histoire des peuples, nous trouvons que dans bien des cas, leur titre de propriété est dû à leur conquête, mais que la terre de Canaan appartient aux Juifs parce que Dieu la leur a donnée. Ce titre de propriété a été indubitablement clair pour près de 4000 ans. "Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident ; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours (Genèse 13 : 14, 15).

Les descendants d’Abraham devaient habiter dans leur propre pays pour hériter pleinement toutes les bénédictions (Deutéronome 28 : 1 - 14). Leur résidence permanente dans la Terre Promise était assurée : "Si tu obéis à la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Eternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu".

La Punition et l’Exil pour la Désobéissance

Nous trouvons aussi dans Deutéronome 28 et dans Lévitique 26 que le Seigneur prononça une malédiction sur la terre et sur les habitants pour leur désobéissance. Deutéronome 28 : 15 déclare : "Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage". En résumé, les malédictions pour la désobéissance sont : une postérité affaiblie et décimée par la maladie et par leurs ennemis, une terre appauvrie par la sécheresse – pas d’abondantes récoltes ; le menu et le gros bétail amoindris et malades. En outre, au lieu d’être un peuple saint pour l’ETERNEL, le Dieu vivant, tendre et miséricordieux, ils seraient retranchés de leur pays, et ils deviendraient un peuple idolâtre, s’inclinant dans une vaine adoration devant des dieux faits de bois et de pierre qui ne pouvaient ni entendre, ni voir. Ces malédictions sont nettement en contraste avec les bénédictions énumérées dans la première partie de Deutéronome 28. Si le peuple persistait dans sa désobéissance, il serait expulsé du pays.

Le Séjour d’Israël en Terre Etrangère

Le Seigneur avait dit à Abram : "Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses" (Genèse 15 : 13, 14). Ici, le séjour des enfants d’Israël en Egypte est prédit. La durée, affirmée en nombre arrondi, est égale à 400 ans. Dans Exode 12 : 40, nous lisons : "Le séjour des enfants d’Israël en Egypte fut de quatre cent trente ans". Ces 430 ans datent du temps où Dieu appela Abraham et lui ordonna de quitter Charan en Mésopotamie pour aller au pays de Canaan. Cela inclut le temps où les pères d’Israël, Abraham, Isaac et Jacob vinrent "s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère", aussi bien que le temps que leurs descendants passèrent en Egypte. L’Apôtre Paul déclare que cette période de 430 ans doit être reconnue comme datant de l’Alliance que Dieu traita avec Abram (Galates 3 : 17). On pense qu’il y eut 215 ans depuis l’appel d’Abraham jusqu’à la descente en Egypte, et 215 ans depuis la descente en Egypte jusqu’à l’exode, faisant un total de 430 ans.

La Réponse de l’ETERNEL à la Prière de Moïse

Comme l’heure de la délivrance des enfants d’Israël de la cruelle servitude de l’Egypte approchait, le Seigneur parla à Moïse qui gardait le troupeau de son beau-père Jéthro dans le pays de Madian, et dit : "Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Egypte mon peuple, les enfants d’Israël" (Exode 3 : 10). Moïse retourna en Egypte ; et durant la première entrevue que lui et Aaron eurent avec le roi Pharaon, la demande suivante fut faite : "Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël : laisse aller mon peuple, pour qu’il célèbre au désert une fête en mon honneur". Ceci était la première étape de la libération des enfants d’Israël en tant qu’esclaves en Egypte. Cette tentative demeura sans succès comme le Seigneur l’avait dit. D’autres fardeaux furent ajoutés à ceux déjà lourds pour un peuple oppressé. Moïse retourna à Dieu en prière au sujet de la situation, et le Seigneur lui répondit ainsi :

"Tu verras maintenant ce que je ferai à Pharaon ; une main puissante le forcera à les laisser aller, une main puissante le forcera à les chasser de son pays.

"Dieu parla encore à Moïse, et lui dit : Je suis l’Eternel.

"Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le Dieu Tout-Puissant ; mais je n’ai pas été connu d’eux sous mon nom, l’Eternel.

"J’ai aussi établi mon alliance avec eux, pour leur donner le pays de Canaan, le pays de leurs pèlerinages, dans lequel ils ont séjourné.

"J’ai entendu les gémissements des enfants d’Israël, que les Egyptiens tiennent dans la servitude, et je me suis souvenu de mon alliance.

"C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : Je suis l’Eternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements.

"Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Eternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Egyptiens.

"Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob ; je vous le donnerai en possession, moi l’Eternel" (Exode 6 : 1 - 8).

Jéhovah est le nom par lequel Dieu Se révéla à Son peuple lorsqu’Il était déterminé à le délivrer des Egyptiens par une main puissante et à bras étendu, et pour confirmer de nouveau la promesse de Son héritage qui est la terre de Canaan. Après plusieurs grands signes et plusieurs grands miracles en Egypte, et qui plongèrent ce pays dans la désolation, Pharaon était, en ce moment-là, désireux de laisser les descendants d’Israël partir pour leur terre promise. Leur grand Rédempteur était avec eux au cours des longues années qu’avait duré leur errance dans le désert. Le Seigneur avait l’intention de les conduire aussitôt dans ce pays qui était une véritable Utopie, mais à cause de l’incrédulité, de la rébellion, et de la désobéissance du peuple, il n’était pas permis à cette génération de terminer son voyage (Lisez Nombres 14 : 22 - 35).

La Terre de la Promesse

Pendant les 40 ans d’errance dans le désert, le Seigneur préparait la future génération d’Israël à passer le Jourdain pour Canaan. Il faisait ceci en leur donnant des lois qui devaient les diriger dans l’adoration du vrai et vivant Dieu dans le pays. Il leur fut donné aussi des lois civiles et économiques. Toutes ces lois étaient pour leur propre bien. Une obéissance stricte était le prix des grandes bénédictions dans le pays qu’ils devaient posséder.

"Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique,

"Je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits.

"A peine aurez-vous battu le blé que vous toucherez à la vendange, et la vendange atteindra les semailles ; vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays.

"Je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre sommeil ; je ferai disparaître du pays les bêtes féroces, et l’épée ne passera point par votre pays.

"Vous poursuivrez vos ennemis, et ils tomberont devant vous par l’épée.

"Cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille, et vos ennemis tomberont devant vous par l’épée.

"Je me tournerai vers vous, je vous rendrai féconds et je vous multiplierai, et je maintiendrai mon Alliance avec vous" (Lévitique 26 : 3 - 9).

Qu’est-ce que le Seigneur pouvait faire davantage pour le bien-être de ce peuple ? Les pluies indispensables seraient pourvues. La terre produirait en abondance. Les arbres des champs donneraient toujours leurs fruits. La récolte serait si abondante qu’il faudrait six mois, de la mi-Nisan (Avril) à la mi-Tishri (Octobre) pour amasser les produits de la terre.

Il nous est dit que le labourage dans ce pays de grande productivité a lieu en Octobre, et les semailles en Novembre. La moisson de l’orge et du blé s’étendait sur les mois d’Avril et de Mai, ce qui, exceptionnellement, était un long moment qui indiquait de magnifiques récoltes. La vendange commençait en Août et n’était achevée que pendant le mois d’Octobre. Exceptionnellement ce travail aussi prenait un long moment et indiquait l’abondance de la production. Le moment du battage du blé venait après la moisson des grains et avant le ramassage des raisins. La promesse était que les récoltes seraient si abondantes que le moment du battage du blé s’étendrait même jusqu’au temps des vendanges – le temps de la récolte des raisins et de la préparation du vin – qui commençait en Août. Ensuite le temps du ramassage des raisins et de leur pressage s’étendrait au-delà du temps du labourage et des semailles qui se situe vers la fin de l’année. En effet, la vendange serait si abondante qu’elle ne serait pas achevée quand viendrait encore le moment du labourage et des semailles.

En plus de toutes ces bénédictions que produirait la terre, le Seigneur leur promit la paix. Aucun peuple étranger ne pourrait les effrayer parce que le Seigneur avait dit que l’épée ne passerait point par leur pays. Ils seraient un peuple agressif et victorieux, chassant leurs ennemis du pays qui devait leur être donné.

Il avait été déjà montré aux enfants d’Israël ce que la Terre Promise était capable de produire. Les douze espions que Moïse envoya pour explorer le pays retournèrent avec quelques échantillons de produits. Une grappe de raisins, coupée dans la vallée d’Eschcol, était si lourde que deux hommes la portèrent à l’aide d’une perche. Ils rapportèrent aussi des grenades et des figues. Leur rapport fut : "A la vérité, c’est un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits" (Nombres 13 : 27). Ceci était une confirmation de ce que le Seigneur leur avait dit et qui est conforme à la fertilité de la terre. Tout ceci et d’autres encore leur appartiendraient au prix d’une simple obéissance. Le prix de la désobéissance serait le manque de pluies qui rendrait la terre aride et stérile. En outre, à cause de la désobéissance, ils seraient dispersés parmi toutes les nations du monde.

Ils désobéirent au Seigneur et, comme conséquence, ils furent dispersés parmi toutes les nations du monde pendant plus de 19 siècles. Cependant, l’heure est proche où Dieu greffera les branches naturelles (les Juifs) à la vigne – le Seigneur Jésus Christ (Jean 15 : 1 - 6 ; Romains 11 : 15 - 26). Les pluies ont repris en Palestine. Elle recommence à fleurir comme la rose. Cette terre qui est restée inculte pendant plusieurs centaines d’années, est de nouveau cultivée, et produit encore d’abondantes récoltes. Le temps de l’accomplissement total de la prophétie relative à cette terre est tout proche. "Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, où le moût ruissellera des montagnes et coulera de toutes les collines" (Amos 9 : 13).

Une autorité affirme actuellement que "La terre est si riche, le climat si varié que dans une certaine limite ordinaire, on peut dire que plus il y a de gens, plus elle peut les abriter. Sa productivité croîtra par rapport au travail accompli sur la terre jusqu’à ce qu’une population de 15 millions d’habitants puisse y vivre". Ceci serait environ plus de trois millions de Juifs qu’il y en a dans le monde aujourd’hui. En appliquant les méthodes scientifiques à leurs agricultures, les Israélites amènent la terre à produire plusieurs fois plus que les Arabes ne l’avaient jamais fait. Sous la providence du Dieu qui garde l’Alliance, la terre apparaît encore comme celle "où coulent le lait et le miel", et les propriétaires légitimes y retournent en grand nombre. Pendant le Millénium, "Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; car la bouche de l’Eternel des armées a parlé" (Michée 4 : 4 ; Zacharie 3 : 10).