Deutéronome 28 : 29, 43, 48, 65 - 67 ; Esaïe 32 : 10, 13, 14 ; Osée 3 : 4 ; Luc 21 : 20 - 24

Lesson 162 - Senior

Memory Verse
"Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis" (Luc 21 : 24).
Notes

"Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche.

"Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville.

"Car ce seront des jours de vengeance, pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit.

"Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple.

"Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis" (Luc 21 : 20 - 24).

Le Rejet du Messie d’Israël

Dans la leçon précédente, nous avons abordé l’étude de la prophétie relative à la dispersion actuelle des Juifs dans le monde entier. Nous avons vu là comment le Seigneur, par la bouche de Son prophète Moïse, dit à ce peuple environ 1500 ans avant le début de cette dispersion actuelle, tout ce qui lui arriverait s’il persistait dans sa désobéissance. Durant la plus grande partie de cette période de 1500 ans, il était dans un état de rébellion contre Dieu. Cette rébellion atteignit son point culminant lorsqu’il rejeta et crucifia son Messie, le Fils unique de Dieu, perpétrant ainsi, dans toute l’histoire, le plus grand travestissement de la justice.

Le gouverneur romain de la Judée, Ponce Pilate était déterminé à fuir, sous pression, la responsabilité de ce qu’il était sur le point de faire. La jalousie, l’envie, et la rage aveugle des Juifs n’avaient point de limites. Ces choses les avaient privés de leur saine et judicieuse raison. Dans leur ignorance, ils crièrent à Pilate : "que son sang retombe sur nous" (Matthieu 27 : 25 ; 1 Corinthiens 2 : 8). Ils ne s’étaient pas contentés de s’arrêter là, mais ils allèrent plus loin en ajoutant : "et sur nos enfants", mettant ainsi en cause, dans la plus grande de toutes les tragédies, leurs enfants et les enfants de leurs enfants qui n’étaient pas encore nés. Quelle terrible imprécation engendrée par la colère ils prononcèrent contre eux-mêmes et contre leurs descendants !

Ils n’étaient pas en mesure d’ôter le fardeau de responsabilité qui pesait sur les épaules de Pilate, mais ils désirèrent ardemment assumer jusqu’au delà de toute mesure toute une telle responsabilité. Et depuis ce terrible moment de rejet, le vengeur de sang était à leur trousse dans tous les pays de toute la terre où ils s’enfuirent. Pour ce malheureux peuple, il n’était pas possible de trouver de véritables villes de refuge et ils n’en trouveront pas jusqu’à ce qu’ils tournent leur regard vers Celui qu’ils ont percé et dans une vraie repentance et par la foi, ils trouveront la source de toutes leurs bénédictions à la fois spirituelles et matérielles (Zacharie 12  : 10).

En moins de 40 ans après que les Juifs eurent prononcé ces mots assumant une entière responsabilité de la mort de Jésus, les Romains, en l’an 70 après Jésus Christ, sous la conduite de leur Général Titus, vinrent et assiégèrent Jérusalem, la capitale de la nation juive. Lorsque, finalement, la ville tomba après un siège de six mois, les romains crucifièrent les habitants en aussi grand nombre qu’ils n’y avaient plus de croix pour les condamner, ni de place pour les croix. Josephus nous dit que ce siège a commencé pendant la période de pâque. De toutes les parties du pays, les gens étaient venus en grand nombre à Jérusalem pour observer cette fête annuelle quand ils furent tout d’un coup enfermés dans cette ville entourée de murailles comme dans une grande prison, par l’armée romaine. Il est très important de noter qu’aucune autre nation étrangère ne fût jamais venue détruire ainsi les Juifs à aucune de leurs fêtes solennelles, depuis le temps de Moïse jusqu’à présent. Le Seigneur les avait toujours protégés en de pareilles occasions, mais en ce moment-là, ils étaient dans un état d’apostasie vis-à-vis de Dieu et, naturellement dans un état de désobéissance à Son égard. Lorsque le siège fut levé, 1.100.000 Juifs moururent par crucifixion, par la famine, et par la peste, et 97.000 furent emmenés captifs.

Ainsi commença, dans le monde entier, la dispersion du peuple Juif, qui s'est étendue sur une période d’environ 1900 ans jusqu’à ce moment-ci. Ayant exilé leur propre Messie, les Juifs eux-mêmes devinrent exilés parmi toutes les nations où leur histoire a été écrite dans du sang et des pleurs depuis des siècles passés. A l’heure où Jésus prononça les paroles : "Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis" (Luc 21 : 24), les Juifs étaient estimés approximativement à 12.000.000 d’habitants dans toute la Palestine ; la Galilée seule comptait environ 3.000.000. Un autre écrivain affirme que "la population au kilomètre carré était plus dense en Palestine que dans n’importe quelle autre partie de l’empire romain". Cependant, en l’an 1160, seuls 200 Juifs pouvaient être trouvés résidant à Jérusalem. En 1827, environ 500 seulement pouvaient être trouvés de Dan à Beer-Schéba. En 1882, ce nombre a augmenté jusqu’à 4000 seulement. Ainsi, nous nous rendons pleinement compte que les paroles de Jésus avaient connu un accomplissement très littéral au cours des dix-neuf siècles passés. Pendant presque ces 1900 ans, les Juifs étaient restés hors de leur pays, et les Gentils s’étaient accaparés de leur pays. En ce moment-là, les Juifs étaient dispersés parmi toutes les nations sous le ciel, et il nous est rappelé le fait que cette dispersion eut lieu longtemps avant les jours des bateaux à vapeur et des voies ferrées. La rapidité avec laquelle la dispersion avait été accomplie est absolument disproportionnée par rapport au confort du voyage. Tout ceci signifiait les rudes épreuves subies par ceux qui étaient dispersés.

Les Conditions Politiques et Religieuses pendant la Dispersion

"Car les enfants d’Israël resteront ̔de nombreux jours̕ sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans statue, sans éphod et sans théraphim" (Osée 3 : 4 – version anglaise).

Comme nous l’avons appris au cours de nos études, ces "nombreux jours" se sont étendus sur une période de plusieurs siècles. Le lieu de leur habitation s’étend "d’une extrémité de la terre à l’autre". Ils ont été ainsi privés de leur territoire national et ont été sans roi et sans prince.

Il n’y a qu’un seul lieu où les Juifs peuvent offrir leurs innombrables sacrifices, et c’est le lieu que le Seigneur aura choisi (Deutéronome 12 : 5, 6, 13, 14 ; 16 : 1 - 16). Le Seigneur avait indiqué l’emplacement du temple à Jérusalem, "dans l’aire d’Ornan, le Jébusien" (1 Chroniques 21 : 18 ; 2 Chroniques 3 : 1). Aujourd’hui ils sont empêchés d’offrir leurs sacrifices parce que la Mosquée Musulmane d’Omar est érigée sur cet emplacement. Aujourd’hui lors de leur fête de Pâques, ils ôtent tout levain de leurs maisons. Ils mangent le Mathzoth – pain sans levain – et le gigot rôti d’un agneau. Ils vont dans les synagogues et observent les rites et instructions du Talmud. Ils ont tout sauf ce que le Seigneur exigeait tout d’abord. Il ne dit pas : "Quand je verrai le levain ôté de votre demeure, ou bien lorsque je verrai que vous prenez le Mathzoth ou l’agneau rôti, ou bien encore lorsque vous irez constamment dans la synagogue, je passerai par-dessus vous", mais "Je verrai le sang et je passerai par- dessus vous". Leur religion est une religion sans le Sang, puisqu’ils rejettent leur Sauveur crucifié – et une religion sans le Sang est une religion sans vie. Pendant des centaines d’années, les Juifs ont vécu de cette manière, et, aujourd’hui, nous les voyons commencer à entrer dans la phase suivante de la déclaration prophétique, qui se lit : "Après cela, les enfants d’Israël reviendront ; ils chercheront l’Eternel, leur Dieu, et David, leur roi ; et ils tressailliront à la vue de l’Eternel et de sa bonté, dans la suite des temps" (Osée 3 : 5)

Les Conditions Dominantes dans le Pays

"Dans un an et quelques jours, vous tremblerez, indolentes ; car c’en est fait de la vendange, la récolte n’arrivera pas.

"Sur la terre de mon peuple croissent les épines et les ronces, même dans toutes les maisons de plaisance de la cité joyeuse.

"Le palais est abandonné, la ville bruyante est délaissée ; la colline et la tour serviront à jamais de cavernes ; les ânes sauvages y joueront, les troupeaux y paîtront" (Esaïe 32 : 10, 13, 14).

Ces paroles avaient été dites il y a environ 2600 ans. Nous n’avons qu’à examiner les conditions qui ont prévalu en Palestine durant ces siècles pour nous rendre pleinement compte de la justesse de la prédiction du Prophète Esaïe. Des voyageurs, sur les collines désolées de la Palestine, se sont demandés comment sa description par la Bible dans Nombres 13 : 21 - 27 et dans d’autres portions de l’Ecriture, ait pu jamais être vraie. Il nous est dit que peu de temps après la chute de Jérusalem, une charrue fut passée sur la colline de Sion, comme preuve qu’elle a cessé d’être une ville. La prophétie de Dieu avait clairement prédit que Jérusalem deviendrait un champ labouré (Jérémie 26 : 18).

La terre qui offrait beaucoup de promesses pour Israël devint un désert désolé – improductive et stérile – sans la pluie de la première et de l’arrière-saison, bien qu’elle fût une fois une terre où coulent "le lait et le miel". L’Egypte était arrosée en drainant l’eau à partir du fleuve Nil avec l’aide des pieds de l’homme. Israël était arrosé par les pluies du ciel. Si le Seigneur donnait copieusement la pluie de la première et de l’arrière-saison, la prospérité était assurée. S’Il retenait les pluies, la stérilité et l’appauvrissement en résulteraient, et le peuple périrait "promptement dans le bon pays" que le Seigneur leur avait donné (Deutéronome 11 : 10 - 17). Les conséquences de la désobéissance seraient la rétention de la pluie de la première et de l’arrière-saison. Combien il est étonnant que les Israélites puissent lire ce grand Livre de la Loi, lire leurs propres malédictions et lire leur propre histoire – du passé, du présent, et du futur – et demeurer toujours dans l’incrédulité !

Il y a presque 2000 ans, le pays avait été dévasté. Aucune civilisation ne s’était développée pendant un certain temps, et la terre était aussi demeurée déserte pendant un millier d'années. Comme le peuple ne pouvait pas payer les taxes imposées sur chaque arbre par le gouvernement Turc, il était obligé d’abattre les arbres, et ainsi la Palestine devint un pays où pratiquement il n’y avait plus d’arbres. Aussi longtemps que la Palestine demeura sous les gouvernements Turc et Arabe, rien n’y poussait guère, car le pays était désolé. Ceci était une preuve remarquable que le pays n’appartenait pas aux Arabes, mais aux Juifs. Dieu n’avait pas dit à Abraham que c’est en Ismaël que "Sera nommée une postérité" mais plutôt en "Isaac". Par conséquent, les Juifs, et non les Arabes, sont les propriétaires légitimes du pays.

Pendant que Dieu préservait miraculeusement les Juifs pour leur pays, Il préservait aussi miraculeusement le pays pour les Juifs. Par la rétention de la pluie, le pays, où coulaient une fois le lait et le miel, fut réduit en une terre infertile. Ceci est prophétisé dans Esaïe 32 : 9 - 17. La condition décrite dans cette page biblique a existé en Palestine pendant des siècles. Il n’y avait plus de vendange ; la terre n’était plus cultivée ; des épines s’étendaient sur tout le pays ; les routes étaient pratiquement inexistantes. Les Turcs ne firent rien pour faire face aux difficultés engendrées par le manque de pluies. De cette manière, Dieu a préservé la terre pour le peuple Juif.

Pendant des siècles où les Juifs, dispersés partout dans le monde entier, traversaient un long cauchemar de souffrances, leur propre pays était dans la désolation, mais avec une plus maigre population, comme indiqué ci-dessus. Il nous est dit que pendant des siècles successifs, des conditions particulières ont conduit le pays d’Israël à un perpétuel sabbat. Pendant des centaines d’années ce pays fut occupé par la seule nation qui eût pu jamais le maintenir dans un tel état de désolation perpétuelle. Certains croient que si une nation plus progressiste avait occupé la Palestine, sa condition aurait été quelque peu différente. Les plus grandes des soi-disant nations chrétiennes l’ont ardemment désirée, et ont souvent cherché à l’obtenir par la force des armes, mais tous leurs efforts dans le passé ont échoué. Mais l’heure de Dieu est arrivée où elle devait être arrachée de l’emprise des Turcs qui avait été impitoyablement maintenue pendant plus de douze siècles. A la fin de la Première Guerre Mondiale, la Palestine sortit de la puissance musulmane, mettant ainsi fin à cette longue et sombre page de l’histoire d’Israël.

La Survie Pendant la Dispersion et la Persécution

Ce fut la rétention de la pluie de l’arrière-saison qui avait préservé le pays pour les juifs. D’autre part, nous avons noté comment les Juifs furent préservés d’une manière très remarquable pour le pays. Malgré leur dispersion dans le monde entier qui a duré presque dix-neuf siècles, et malgré leurs oppressions indescriptibles, et leurs morts cruelles, aujourd’hui, il reste approximativement 12.000.000 de Juifs partout dans le monde, même les plus récentes explosions de persécutions qui ont eu lieu pendant la seconde Guerre Mondiale. Plusieurs millions de ce peuple souffrirent le traitement le plus cruel et le plus inhumain au cours duquel 6.000.000 d’entre eux moururent.

En retournant à leur histoire passée, nous trouvons que les Pharaons des quinzième et seizième siècles avant Jésus Christ essayèrent de les exterminer par noyade, mais ils ne pouvaient être noyés. D’autres tentatives de les exterminer furent faites par les Assyriens en 775 avant Jésus Christ, par Nébucadnetsar en 588 avant Jésus Christ, par Haman en 510 avant Jésus Christ, par Antioches Epiphane en 170 avant Jésus Christ, et par Titus de Rome en 70 après Jésus Christ.

En ce moment-là, le Seigneur, par la bouche de son législateur Moïse, avait informé le peuple qu’une terrible souffrance ferait partie du prix qu’ils paieraient pour leur désobéissance.

"Et tu tâtonneras en plein midi comme l’aveugle dans l’obscurité, tu n’auras point de succès dans tes entreprises, et tu seras tous les jours opprimé, dépouillé, et il n’y aura personne pour venir à ton secours".

"L’étranger qui sera au milieu de toi s’élèvera toujours plus au-dessus de toi, et toi, tu descendras toujours plus bas" ;

"Tu serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes choses, tes ennemis que l’Eternel enverra contre toi. Il mettra un joug de fer sur ton cou, jusqu’à ce qu’il t’ait détruit".

"Parmi ces nations, tu ne seras pas tranquille, tu n’auras pas un lieu de repos pour la plante de tes pieds. L’Eternel rendra ton cœur agité, tes yeux languissants, ton âme souffrante.

"Ta vie sera comme en suspens devant toi, tu trembleras la nuit et le jour, tu douteras de ton existence.

"Dans l’effroi qui remplira ton cœur et en présence de ce que tes yeux verront, tu diras le matin : Puisse le soir être là ! Et tu diras le soir : Puisse le matin être là" (Deutéronome 28 : 29, 43, 48, 65 - 67).

Ils furent seulement tolérés, au mieux, par beaucoup de nations au milieu desquelles ils furent établis. Mais ils sont en réalité, une preuve exceptionnelle de la puissance de Dieu. Ils sont un témoignage irréfutable de l’inspiration divine de la Parole de Dieu. Un roi demanda une fois à Jean Knox, l’éminent homme d’église : "Pouvez-vous me donner, en un mot, ce qui prouve que la Bible est la Parole de Dieu ?" Le grand prédicateur répondit, "Oui, c’est les Juifs".

Ceux Qui Bénissent et Ceux Qui Maudissent les Juifs

Le Seigneur dit à Abraham : "Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront" (Genèse 12:3). Qu’est-il arrivé aux nations dont la population est peu nombreuse, qui sont réellement venues en aide aux Juifs pendant un certain temps ? Les Etats-Unis sont considérés comme la plus grande et la plus riche de toutes les nations. Chez eux, les Juifs ont trouvé refuge pendant 300 ans. Ces Juifs se sont multipliés et ont atteint 5.200.000 habitants dans les Etats-Unis, nombre qui est considéré comme le plus grand par rapport à la population Juive éparpillée dans toutes les nations du monde. Ils ont prospéré dans ce pays, et le pays a prospéré avec eux. Nous lisons dans la Bible : "Demandez la paix de Jérusalem. Que ceux qui t’aiment jouissent du repos" (Psaume 122 : 6). Il est regrettable de noter cependant qu’ils n’ont pas vécu aux Etats-Unis entièrement libres de toute persécution et de toute discrimination. Ceci a été spécialement plus ou moins vrai au cours de ces dernières années.

La Grande Bretagne devint puissante sous la direction d’un Juif appelé Disraéli. Elle prospéra et devint une puissance mondiale. Cet homme était pour la Grande Bretagne l’un des plus grands hommes d’Etat de tous les temps. Cependant, au cours de la dernière période où la Palestine fut sous mandat britannique, l’attitude favorable que le gouvernement britannique avait une fois vis-à-vis des Juifs fut totalement changée. Un document blanc anglais, publié le 17 Mai 1939, interdit l’immigration Juive en Palestine après une période de cinq ans, et limita, pendant cette période de cinq ans, cette immigration à 12.000 par an. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Anglais firent usage de la force des armes pour faire observer ce document blanc et empêcher les Juifs de retourner dans leur pays natal. Plusieurs bateaux transportant des réfugiés Juifs qui fuyaient la torture et la mort que leur faisaient subir les Nazis, furent interceptés en mer par des navires britanniques, et leur précieuse cargaison d’hommes, de femmes, et d’enfants enlevés et jetés dans les misérables camps de détention de l’île de Chypre.

Le revirement de la politique britannique à l’égard des Juifs coïncida avec un déclin rapide de la Grande Bretagne et de son Empire. Actuellement, elle n’est plus considérée comme la nation la plus puissante du monde. Elle éprouve de grandes difficultés financières. Elle n’est plus maîtresse des mers. Les paroles prononcées par le Tout-Puissant il y a 3900 ans à Abraham : "Je maudirai …ceux qui te maudiront", avaient-elles rapport avec le déclin de la Grande Bretagne ? A travers la Parole prononcée par la bouche de Son prophète Zacharie, le Seigneur dit : "Celui qui vous touche touche la prunelle de son œil" (Zacharie 2 : 8).

D’autres nations, qui ont beaucoup persécuté, torturé et massacré les Juifs, ont été abaissées, à savoir : les Egyptiens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Romains, et de nos jours, les Allemands. Pharaon a essayé de noyer les Juifs. Lui et son armée sont noyés dans la Mer Rouge. Haman a essayé de les pendre. Il fut pendu au bois même qu’il avait préparé pour la pendaison du chef Juif de son temps, Mardochée. L’intention notoire d’Hitler, le dictateur allemand, est d’ôter tous les Juifs de la face de la terre. Il mourut d’une mort ignominieuse, et plongea des millions d’Allemands dans la souffrance, la misère, et dans une privation indescriptible.

L’Existence Continuelle des Juifs

Que signifie l’existence continuelle des Juifs ? Pourquoi ne furent-ils pas absorbés par les nations parmi lesquelles ils ont demeuré ? Ceci est survenu à d’autres races de l’occident qui ont immigré dans de nouveaux pays. Au temps de la troisième génération, ces races ont perdu toute trace de leur nationalité originale, et sont absorbés parmi le peuple au milieu duquel elles ont demeuré. Il n’en est pas ainsi des Juifs, car ils sont restés séparés et ont été facilement distingués parmi les différentes races avec qui ils ont vécu. Les Juifs demeurent, mais leurs ennemis périssent. On nous rappelle la prophétie de Balaam : "Je le vois du sommet des rochers, je le contemple du haut des collines : c’est un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations" (Nombres 23 : 9) (Voyez aussi Jérémie 30 : 10, 11).

Pendant trente siècles ou plus de leur existence en tant que nation, ils ont été à deux doigts de la destruction, et cependant ils ont gardé l’équilibre. Pourquoi ? Seulement à cause de la préservation divine. Certainement ils ont été miraculeusement préservés pour quelque but spécial relatif au développement futur de la race humaine. Un roi infidèle a une fois écrit au gouverneur de l’une de ses provinces : "Laissez ces Juifs tranquilles ; personne ne les a jamais touchés et a prospéré".

Comme nous continuons cette étude, nous verrons le Plan tel que Dieu le dévoile pour ce peuple miraculeux qui se retrouve maintenant dans toutes les nations sous le ciel. La Parole immuable de la prophétie de Dieu s’accomplit et continuera à s’accomplir jusqu’à son exécution totale.