Lesson 163 - Senior
Memory Verse
"Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte" (Matthieu 24 : 32, 33).Notes
"Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche.
" De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte.
"Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive.
"Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Matthieu 24 : 32 - 35).
La Parabole du Figuier
Jésus dit que nous devions apprendre ou comprendre la parabole du figuier. L’Ecriture nous enseigne que ce figuier représente la nation Juive (Jérémie 24 : 1 - 10 ; Osée 9 : 10 ; Michée 7 : 1 ; Luc 13 : 6 - 9). Au cours des cinquante années écoulées, et spécialement vers la fin de cette période, ce figuier a bourgeonné et a commencé à porter des feuilles. Aujourd’hui, une partie de la Palestine témoigne d’une activité sans précédent. Elle vibre de vie et d’énergie. Les Juifs déploient tous les efforts pour rebâtir leur pays. Le 15 Mai 1948, nous vîmes naître la nouvelle nation d’Israël. Que signifie tout ceci ? Selon la prophétie, le remarquable changement récent dans les conditions universelles Juives ne peut signifier qu’une chose : le retour du Seigneur Jésus Christ dans ce monde est très proche. La parabole du figuier décrit la situation d’aujourd’hui. Il y a un parallèle très étroit entre cette parabole et la vision d’Ezéchiel relative aux os desséchés qui parlent d’un mouvement et des os s’approchant les uns des autres. Comme nous continuons à étudier cette leçon, nous devons nous rappeler ces deux parties de l’Ecriture.
"La main de l’Eternel fut sur moi, et l’Eternel me transporta en esprit, et me déposa dans le milieu d’une vallée remplie d’ossements.
"Il me fit passer auprès d’eux, tout autour ; et voici, ils étaient fort nombreux, à la surface de la vallée, et ils étaient complètement secs.
"Il me dit : Fils de l’homme, ces os pourront-ils revivre ? Je répondis : Seigneur Eternel, tu le sais.
"Il me dit : Prophétise sur ces os, et dis-leur : Ossements desséchés, écoutez la parole de l’Eternel !
"Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, à ces os : Voici, je vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez.
"Je vous donnerai des nerfs, Je ferai croître sur vous de la chair, Je vous couvrirai de peau, Je mettrai en vous un esprit et vous vivrez. Et vous saurez que je suis l’Eternel.
"Je prophétisai, selon l’ordre que j’avais reçu. Et comme je prophétisais, il y eut un bruit, et voici, il se fit un mouvement, et les os s’approchèrent les uns des autres.
"Je regardai, et voici, il leur vint des nerfs, la chair crût, et la peau les couvrit par-dessus ; mais il n’y avait point en eux d’esprit.
"Il me dit : prophétise, et parle à l’esprit ! Prophétise, fils de l’homme, et dis à l’esprit : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu’ils revivent !
"Je prophétisai selon l’ordre qu’il m’avait donné. Et l’esprit entra en eux et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds : C’était une armée nombreuse, très nombreuse.
"Il me dit : Fils de l’homme, ces os, c’est toute la maison d’Israël. Voici, ils disent : nos os sont desséchés, notre espérance est détruite, nous sommes perdus !
"Prophétise donc, et dis-leur : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, J’ouvrirai vos sépulcres, ô mon peuple, et Je vous ramènerai dans le pays d’Israël.
"Et vous saurez que Je suis l’Eternel, lorsque J’ouvrirai vos sépulcres, et que je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple !
"Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez ; Je vous rétablirai dans votre pays, et vous saurez que moi, l’Eternel, j’ai parlé et agi, dit l’Eternel" (Ezéchiel 37 : 1 - 14).
La Pluie de l’Arrière-Saison Promise
Nous avons appris que Dieu dit aux enfants d’Israël que s’ils prêtaient diligemment l’oreille et obéissaient à Ses commandements, Il les bénirait en envoyant sur leur terre la pluie de la première et de l’arrière-saison ; mais s’ils désobéissaient, Il retiendrait les pluies (Deutéronome 11 : 10 - 17). Ils désobéirent, et pendant des siècles, les pluies n’étaient plus tombées dans le pays. Cependant, au cours de la dernière moitié du dix-neuvième siècle, les conditions climatiques changèrent en Palestine. De 1869 à 1870, la hauteur de pluie était de 12,5 pouces, soit 3,17 dm ; de 1877 à 1878, elle était de 42,95 pouces, soit 1,091 m. Ces années étaient des périodes exceptionnelles ; cependant, la tendance est remarquable. Entre 1860 et 1892, ces pluies de l’arrière-saison tombèrent davantage, et la hauteur de pluie moyenne annuelle était de 60 pour cent. Actuellement, la hauteur de pluie moyenne annuelle est évaluée à 26,06294 pouces, soit 0,66 m, ce qui est à peu près le double des hauteurs de pluie annuelles enregistrées au cours des siècles écoulés – cette précipitation est plus élevée que celle de Berlin ou de Londres (La hauteur de pluie moyenne annuelle de Portland, Orégon, Etats-Unis est de 41,62 pouces, soit 1,05 m).
Le Commencement du Retour des Juifs
Avec le retour graduel des pluies de l’arrière-saison, il y a eu un plus remarquable remuement des "os desséchés" de la prophétie d’Ezéchiel. "Ces os, c’est toute la maison d’Israël" qui vivra en ces moments importants, et les sépulcres sont les nations où les Juifs ont vécu durant les dix-neuf siècles passés.
Il y avait un mouvement bien défini de l’espérance nationale des Juifs après la formation en 1897 de l’Organisation Mondiale Sioniste, un mouvement politique non religieux dont l’objectif était d’organiser le retour des Juifs dans leur propre pays. Au début, l’organisation ne fut pas très prise au sérieux. Cependant, elle grandit, et au cours de l’une de ses assemblées annuelles passées, une vague croissante d’enthousiasme fut observée.
"Car ainsi parle l’Eternel : De même que j’ai fait venir sur ce peuple tous ces grands malheurs, de même je ferai venir sur eux tout le bien que je leur promets.
"On achètera des champs dans ce pays dont vous dites : C’est un désert, sans hommes ni bêtes, il est livré entre les mains des Chaldéens.
"On achètera des champs pour de l’argent, on écrira des contrats, on les cachettera, on prendra des témoins, dans le pays de Benjamin et aux environs de Jérusalem, dans les villes de Juda, dans les villes de la montagne, dans les villes de la plaine et dans les villes du midi ; car je ramènerai leurs captifs, dit l’Eternel" (Jérémie 32 : 42 - 44).
Avant la naissance de ce mouvement, il fut interdit aux Juifs d’acquérir leur propre propriété en Palestine. Lorsqu’éclata la révolution turque et que le Parti des Jeunes Turcs vint au pouvoir, le sultan, se trouvant davantage dans le besoin d’argent, permit aux Juifs d’acquérir des propriétés. Alors commença un petit mais continuel flot d’immigrants Juifs vers la terre promise. La population commença à se multiplier.
En 1827, il y avait 500 Juifs dans Jérusalem et ses environs ; mais en 1882, la population Juive atteignit 4000 habitants. Sous mandat britannique, la population augmenta et, de nos jours, Jérusalem est en train de devenir rapidement un grand centre du monde. "Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : C’est là cette Jérusalem que j’avais placée au milieu des nations et des pays d’alentour" (Ezéchiel 5 : 5). Durant les 32 années qui se sont écoulées entre 1882 et 1914, la Palestine n’accueillit que les 2 pour cent de la grande vague des Juifs immigrants d’outre-mer ; mais de 1919 à 1931, elle en accueillit 15 pour cent. Cependant, de 1932 à 1947, 50 à 60 pour cent de tous les Juifs immigrants rejoignirent la Palestine. Il n’y a pas d’explication à cette croissance de la population telle que la découverte de pétrole ou de l’or, ou à la naissance de nouvelles industries en Palestine. Ce n’est rien d’autre que le figuier qui commence à bourgeonner et à porter des feuilles.
"Ils rebâtiront sur d’anciennes ruines, ils relèveront d’antiques décombres, ils renouvelleront des villes ravagées, dévastées depuis longtemps" (Esaïe 61 : 4).
La Déclaration de Balfour
A la fin de 1916, tandis que la plupart des nations du monde étaient engagées dans la Première Guerre Mondiale, l’Angleterre et la France se trouvaient dans une position très critique ; cela était dû au fait qu’il leur manquait un certain minerai nécessaire dans la fabrication de munition et d’explosif puissant. Un jeune Russe d’origine Juive, professeur de chimie à l’Université de Manchester en Angleterre, inventa un explosif puissant. Le gouvernement britannique l’essaya et trouva qu’il était l’explosif le plus destructif connu en ce moment-là. Il fut appelé T.N.T. On demanda au chimiste combien il désirait prendre pour ses droits comme il était en position de demander une énorme somme. Il répondit : "Je ne veux aucune somme, mais tout simplement la libération de la Palestine et sa sauvegarde pour l’occupation juive. Voilà tout ce que je vous demande".
Reconnaissant le fait que l’invention de cet explosif sauva les nations alliées pendant qu’elles étaient en danger de mort, le Gouvernement britannique fit sortir le 2 Novembre 1917 la déclaration de Balfour, dans laquelle il promit d’aider les Juifs à s’installer dans un territoire national en Palestine. Cet important document contient, entre autres, le passage suivant :
"Le Gouvernement de Sa Majesté donne son consentement à l’installation du peuple Juif en Palestine, afin que ce lieu devienne pour ce peuple un territoire national. Il s’efforcera de faciliter l’atteinte de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait pour contrecarrer les droits civiques et religieux des communautés non juives vivant en Palestine, ni les droits et statuts politiques dont jouissaient les Juifs dans tous les autres pays".
Dès la publication de cette déclaration, les Juifs, à travers le monde, furent au comble de leur joie. Certains comparèrent cette déclaration à la proclamation de Cyrus, roi de Perse, qui mit fin au premier exil, et Lord Balfour, sur son lit de mort, fit rappeler au peuple britannique cette promesse à tenir à l’égard de la race Juive, et lui fit dire de ne pas faire de cette promesse solennelle "un simple bout de papier".
La Terre Sainte Arrachée aux Turcs
A ce moment-là, la Palestine était sous le contrôle des Turcs qui entrèrent en guerre aux côtés de l’Allemagne. Protégeant leurs intérêts multiples, l’Angleterre trouva absolument nécessaire de chasser les Turcs de la Palestine.
Un mois après la proclamation de la déclaration de Balfour, la Palestine fut occupée par l'Armée Britannique commandée par le Général Allenby. Au moment où le Général Allenby approchait Jérusalem avec son armée, il réfléchit sur la meilleure méthode à adopter pour occuper la ville. Il avait en horreur l’effusion de sang dans cette ville sacrée, ou la destruction de n’importe quelle partie de la cité. Le Général Allenby était un chrétien. Arrivé aux abords de la ville, il téléphona au Roi Georges, lui demandant s’il devait détruire la ville, ou s’il ne devait pas le faire, au cas où sa prise s’avérerait impossible. Le Roi lui répondit de prier et agir comme bon lui semblerait. Entre temps une rumeur avait atteint la ville qu’une puissante armée approchait, conduite par un homme appelé Allenby, ce qui signifiait chez les Turcs Allah Be, le Prophète de Dieu. Une terrifiante conviction s’empara de l’armée Turque que Dieu était contre eux, et elle décida d’envoyer une délégation pour arranger la reddition de la ville. Dieu avait l’homme et le nom qu’il fallait pour faire le travail.
Le 11 décembre 1917, alors que le Général Allenby et ses officiers étaient en train de prier et que là-haut, des avions planaient au-dessus d’eux, la délégation Turque se présenta et rendit la ville. Dans le passé, Jérusalem avait été prise 27 fois, mais ce cas est le seul où elle fut délivrée et préservée, en accomplissement direct du passage de l’Ecriture : "Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, ainsi l’Eternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem ; il protégera et délivrera, il épargnera et sauvera" (Esaïe 31 : 5). En Mars 1918, le drapeau Juif fut hissé sur la Tour de David, dans l’ancienne partie de la ville, et le Général Allenby proclama que la Palestine était devenue un état Juif.
"C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où l’on ne dira plus : l’Eternel est vivant, Lui qui a fait monter du pays d’Egypte les enfants d’Israël !
"Mais on dira : l’Eternel est vivant, Lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays du septentrion et de tous les pays où il les avait chassés ! Je les ramènerai dans leur pays, que J’avais donné à leurs pères.
"Voici, J’envoie une multitude de pêcheurs, dit l’Eternel, et ils les pêcheront ; et après cela j’enverrai une multitude de chasseurs, et ils les chasseront de toutes les montagnes et de toutes les collines, et des fentes des rochers.
"Car mes yeux sont attentifs à toutes leurs voies, elles ne sont point cachées devant ma face, et leur iniquité ne se dérobe point à mes regards" (Jérémie 16 : 14 - 17).
Le Partage du Pays
Des Chefs d’Etat décidèrent d’un commun accord que des deux côtés du Jourdain, environ 60 000 miles carrés, soit 155 400 km², fussent donnés aux Juifs dans leur propre pays. Il fut aussi donné aux Arabes libérés au même moment plus d’un million de miles carrés de terrain soit 2 600 000 km². En ce moment-là, les Arabes pensaient que ce peuplement de la Palestine par les anciens Hébreux était juste et équitable.
Plus tard, ce territoire Juif fut réduit à 45 000 miles carrés, soit 116 000 km², malgré les protestations de Woodrow Wilson, Président des Etats-Unis, qui déclara que ce reste était le minimum absolument nécessaire pour contenir le peuple. Ce fut le premier partage. Après cela, les Anglais détachèrent la partie Est du Jourdain, constituant ainsi la Transjordanie qu’ils confièrent à un cheick marionnette. Ce partage réduisit la Palestine à 10 000 miles carrés soit 25 900 km², ce qui fut confirmé par le Papier Blanc de Churchill en date du 3 Juin 1922. Ce fut le deuxième partage.
En 1937, les Anglais essayèrent sans succès de procéder à une autre division du pays. Les leaders Juifs étaient même désireux de l’accepter, mais le peuple s’y opposa. Cependant, la Grande Bretagne réussit à faire partager la terre par les Nations-Unies. Le 29 Novembre 1947, l’Assemblée Générale vota 33 voix contre 13, et le territoire Juif fut réduit à près de 5 500 miles carrés, soit 14 245 km² -- une superficie un peu plus grande que celle de l’état de Connecticut aux Etats-Unis. Ce fut le troisième partage.
Il y a environ 2700 ans, le Seigneur lança un avertissement aux nations qui voudraient partager Son pays dans les derniers jours : "Car voici, en ces jours, en ce temps-là, quand je ramènerai les captifs de Juda et de Jérusalem, je rassemblerai toutes les nations, et je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat ; là, j’entrerai en jugement avec elles, au sujet de mon peuple, d’Israël, mon héritage, qu’elles ont dispersé parmi les nations, et au sujet de mon pays qu’elles se sont partagé" (Joël 3 : 1, 2). (Lisez aussi Daniel 11 : 36 - 39). La terre entière de la Palestine, comme nous le savons de nos jours, est environ la dixième partie de la terre originelle promise, soit environ 50 miles (80,47 km) de large, et 150 miles (241,41km) de long. Les frontières originelles de la terre promise étaient : le fleuve d’Egypte au Sud, le fleuve Euphrate au Nord, le Désert d’Arabie à l’Est, et la Méditerranée à l’Ouest, soit une superficie d’environ 25 fois plus grande que celle occupée actuellement par Israël (Genèse 15 : 18 ; Exode 23 : 31).
La Grande Bretagne était très désireuse de renoncer à son mandat sur la Palestine et le remit à la commission des Nations-Unies du 15 Mai 1948, mettant ainsi fin à 26 années de souveraineté qui débuta avec beaucoup de promesses, mais qui se termina dans le chaos, la consternation et la déception.
Une Nouvelle Nation
A travers le monde entier, les Juifs attendaient dans l’allégresse le moment où la Grande Bretagne mettrait fin à son Mandat sur la Palestine. Ils firent des préparations audacieuses et précises pour prendre toute la responsabilité de l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple Juif. Ils se préparèrent à déclarer qu’une nouvelle nation – la nation d’Israël – était née. Une importante et plus impressionnante publication, répandue dans tout le pays, faisait mention de ce qui s’était passé lorsque la journée du 14 Mai 1948 tirait à sa fin et que naissait le 15 Mai. Nous tirons de cet article la citation suivante : "Israël est né dans le labeur et l’espérance. Dans la nuit profonde du 14 Mai 1948 – ce qui, pour eux, était le 24ème jour du mois d’Iyar de l’an 5708 après la création – les Juifs de la Palestine se rassemblèrent dans leurs villes et dans leurs villages pour célébrer le moment le plus fatidique de leur histoire. Dans huit heures, les Anglais mettraient fin à leur Mandat, mais déjà le dernier Haut Commissaire s’était retiré dans le croiseur en rade dans le port de Haifa. A partir de ce bateau, il regardait du côté Est de la Méditerranée à travers le crépuscule, tandis qu’un autre fragment se détachait de l’ancien empire. Il était trop éloigné de la côte pour entendre les Juifs chanter leur ancien Hatikvah (chant de l’espérance), mais il en connaissait bien les paroles : "Nous n’avons pas encore perdu espoir…". Dans toute la ville de Tel-Aviv, capitale provisoire, le Premier Ministre David Ben-Gurion, frappa d’un coup de poing sur la table de son haut-parleur et mit fin à près de 2000 ans de désir ardent des Juifs d’avoir une patrie. "Notre nation s’appellera Israël, déclara-t-il, et une nouvelle nation était née".
Sans tarder, le nouvel Etat fut reconnu. Les Etats-Unis et la Russie reconnurent promptement Israël. Le 22 Mars 1949, 46 nations avaient reconnu Israël. Le 11 Mai 1949, Israël était admis au sein de l’Organisation des Nations Unies en tant que le cinquante neuvième membre.
Le 16 Mai 1948 le Docteur Chaim Weizmann, le chimiste qui inventa le T.N.T., fut nommé président provisoire de la nouvelle république située au carrefour du monde, près du point de jonction de trois continents. Le 17 Février 1949, il fut investi premier président élu d’Israël. Pour la première fois pendant plus de 2000 ans, un Juif fut porté à la tête de l’Etat Juif par son propre peuple.
La première Cour Suprême de Justice d’Israël depuis plus de 2000 ans venait de prêter serment. En Février 1949, le premier parlement de 120 membres se réunit à Jérusalem. Depuis que le Sanhédrin cessa d’exister il y a quelque 2000 ans, il n’y a pas eu sur la Terre Sainte une telle Assemblée représentative.
Des Problèmes en Vue
Aussitôt que le Mandat Britannique expira, et que le nouvel Etat d’Israël naquit, ils avaient à faire face à une guerre. Les Arabes hostiles ressortissants de sept Etats : la Transjordanie, l’Irak, la Syrie, le Liban, l’Egypte, le Yémen et l’Arabie Saoudite, comptant en tout une population d’environ 33.000.000 d’habitants, ligués surpassaient et entouraient les Israélites dans la proportion de deux contre un. Le discours proclamant qu’une nouvelle nation était née fut à peine achevé que les Arabes aigris commencèrent leurs attaques. La position des Israélites paraissait désespérée. Cependant, pour quelqu’un qui étudie la Bible attentivement, il ne devait y avoir qu’une issue à cette guerre : la victoire pour les forces Israéliennes. La Parole inaltérable de Dieu devait s’accomplir. C’était l’une des étapes dans le plan de Dieu pour rétablir Son peuple dans son propre pays. Le "temps des Nations" était en train de courir rapidement à sa fin.
Dans les dix mois et demi qui suivirent cette renaissance d’Israël, les forces armées Israéliennes vainquirent les armées alliées de six états arabes qui s’opposèrent à elles. Un accord d’armistice fut signé, et des traités de paix furent négociés.
La portion ancienne de Jérusalem entourée de murs est toujours tenue par des unités de la légion Arabe. Les Israélites tiennent pratiquement toute la partie moderne de Jérusalem, et leur intention est de faire de cette ville la capitale permanente d’Israël. En fait, l’Administration israélienne a déjà transféré cinq ministères et cinq départements ministériels à Jérusalem, et un comité formé de trois hommes est autorisé à superviser ces futurs transferts dans la Sainte Cité. Jésus dit : "Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis" (Luc 21 : 24).
La Vieille Ville de Jérusalem
"La vieille ville" de Jérusalem contient les lieux saints historiques. Abraham fut envoyé au même lieu où se trouve actuellement la Mosquée d’Omar, pour y offrir son unique fils Isaac. Là, sur le rocher sacré de la montagne de Morija, Salomon bâtit le Temple. Esdras le rebâtit là après la captivité Babylonienne. Et là, le Temple d’Hérode le Grand fut érigé jusqu’au moment où il fut détruit par l’Empereur Romain Titus en l’an 70 après Jésus Christ.
Le mur de lamentations est la seule partie de l’ancien Temple à laquelle les Juifs ont maintenant accès. Pendant des siècles, ils se rassemblèrent là tous les après-midi des vendredis pour prier et pour se lamenter. Un écrivain a dit : "Ils tournent leurs faces vers la muraille et mouillent des pierres de leurs larmes, disant : ̔Ô Dieu, envoie-nous le Messie !̕ " En un autre endroit, il dit qu’ils donnent des baisers aux pierres et les mouillent de leurs larmes. Un leader Sioniste bien connu décrit la lamentation en ces termes : "Elle était quelque peu semblable à un hurlement mélodieux, à un cri strident et passionnant, à une lamentation à fendre un cœur, un refrain d’où sortent les mots suivants : ̔Jusqu’à quand, Ô Dieu ?̕ "
Le plus grand désir de cœur des Juifs est de reconstruire le Temple. Un grand groupe de Juifs à Jérusalem demanda sans succès à la Société des Nations une petite partie de l’emplacement de l’ancien Temple pour y construire un nouveau Temple ; et il eut, il n’y a pas longtemps, un séminaire à Jérusalem pour y discuter de la formation que les jeunes gens allaient recevoir sur les cérémonies et les sacrifices du Temple. Il ressort du rapport relatif à ce séminaire les paroles suivantes : "Le jour glorieux viendra bientôt où le nouveau Temple sera construit et où les rites sacerdotaux seront encore introduits".
L’Immigration
"Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, comme des colombes vers leur colombier ?
"Car les îles espèrent en moi, et les navires de Tarsis sont en tête pour ramener de loin tes enfants, avec leur argent et leur or à cause du nom de l’Eternel, ton Dieu, du Saint d’Israël qui te glorifie.
"Les fils de l’étranger rebâtiront tes murs, et leurs rois seront tes serviteurs, car je t’ai frappée dans ma colère, mais dans ma miséricorde, j’ai pitié de toi" (Esaïe 60 : 8 - 10).
Pendant des siècles les Juifs dispersés dans le monde ont prié en se tournant vers Jérusalem soupirant après leur terre natale. Maintenant ils retournent en grand nombre dans leur pays, venant de toutes les parties du monde. La Palestine n’avait pas eu une existence à part en tant que nation depuis sa conquête par les Romains en 63 avant Jésus Christ, mais elle avait appartenu à un empire puis à un autre. Les Juifs, qui arrivèrent le siècle passé, trouvèrent un territoire dépeuplé qui ne comptait pas plus de 300 000 habitants. Il y a quelques années, six Arabes immigraient dans le pays à raison d’un Juif qui y retournait. Ceci était dû en grande partie au fait que c’était les Juifs qui avaient rendu la terre fertile en ce moment-là. La plupart de ce que les Israélites possèdent de nos jours furent acquis des Arabes au cours des années écoulées, à un prix beaucoup supérieur à leur valeur réelle si nous tenons compte de leur état déprécié.
Il a fallu beaucoup de persécutions pour que le retour des Juifs pût démarrer. Avant la Seconde Guerre Mondiale, les Juifs Allemands furent opposés au Mouvement Sioniste et au retour en Palestine. Ils avaient une grande puissance et une influence en Allemagne où ils avaient beaucoup prospéré. Mais la Parole de Dieu devait être accomplie ! Tous les Juifs doivent être finalement rassemblés dans leur propre pays ; aussi, le Seigneur permit-il encore à "la colère de l’homme" de Le louer ; Il permit l’arrivée d’un dictateur, dont l’intention notoire était d’éliminer tous les Juifs de la face de la terre. Les Juifs en Allemagne et en Australie, qui ont survécu, réclamèrent alors à grands cris l’occasion d’émigrer en Israël.
Entre les deux guerres mondiales, approximativement 500 000 Juifs retournèrent dans leur patrie. Pendant la dernière guerre, l’immigration fut beaucoup entravée surtout à cause des restrictions rigoureuses imposées par la Grande Bretagne. Toutefois les Juifs sont alors libres de retourner chez eux, et 130 000 Juifs venus de 70 pays différents arrivèrent en Israël en 1948. Le dernier chiffre relatif à leur retour est estimé à près de 1000 par jour, une estimation d’immigration largement supérieure à celle jamais enregistrée dans l’histoire des Etats-Unis. Le 15 Mars 1949, 7000 immigrants pénétrèrent à flot dans l’Etat. L’Office Israélien d’Information aux Etats-Unis évalua à 350 000 les Juifs qui espéraient retourner durant l’année 1949. Un recensement officiel du 8 Novembre 1948 fait par le Gouvernement d’Israël, donnait le chiffre de 782 000 dont 713 000 Israéliens, le reste étant des Arabes et des personnes d’autres nationalités. A la fin de 1949, il y avait plus de 1 000 000 de Juifs dans leur patrie.
"En ce temps-là, je relèverai de sa chute la maison de David, j’en réparerai les brèches, j’en redresserai les ruines, et je la rebâtirai comme elle était autrefois,
"Afin qu’ils possèdent le reste d’Edom et toutes les nations sur lesquelles mon nom a été invoqué, dit l’Eternel, qui accomplira ces choses.
"Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur, celui qui foule le raisin, celui qui répand la semence, où le moût ruissellera des montagnes et coulera de toutes les collines.
"Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël ; ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits.
"Je les planterai dans leur pays, et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, dit l’Eternel, ton Dieu" (Amos 9 : 11 - 15).
La situation qui prévaut dans la ville de Tel-Aviv est décrite de la façon suivante : "Les rues sont bondées ; le loyer pose de problème ; des constructions sont érigées partout. L’ampleur de l’immigration en Israël, provenant de toutes les parties du monde peut seulement être appréciée lorsqu’on se rendra compte que dans trois ou quatre ans ce nombre aura plus que doubler par rapport au nombre d’habitants en début de 1949." Si c’était aux Etats-Unis, ce taux d’immigration conduirait le pays à atteindre plus de 500 000 000 d’habitants en l’espace de trois ans. Cependant, les Israélites disent que tous les Juifs oppressés du monde peuvent venir et être bien accueillis chez eux ; et, bien que cela pose de sérieux problèmes, ces problèmes sont résolus d’une manière ou d’une autre. Un écrivain dit : "J’ai creusé ma pauvre cervelle pour trouver le vrai mot pour décrire ce que j’ai observé depuis mon arrivée en Israël ; je dois seulement dire que c’est Fantastique. J’ai jonglé avec les mots surprenant, stupéfiant, exceptionnel – mais il n’y a qu’un seul mot pour décrire la situation". Ils retournent en Israël par voie de terre, par mer et par avion. Un auteur bien connu dit qu’il trouve que les Juifs sont "Un peuple particulier", en ce sens qu’ils sont "les seuls ̔étrangers̕ qui puissent arriver dans un nouveau pays et se sentir – comme la plupart d’entre eux vous le disent – ̔chez eux̕̕ ".
Quelques écrivains antisémitiques disent que les Juifs qui se trouvent partout dans le monde ne désirent pas rentrer chez eux et prétendent que des rapports relatifs aux Juifs d’Europe désireux de rentrer en Israël est une propagande Sioniste destinée à gagner le soutien des Nations-Unies dans le but de piller les richesses du pays ; mais l’exode des Juifs venant de tous les pays en Israël réfute cette affirmation. Des rapports prouvent que 90 pour cent des Juifs dans les camps de concentration, et 85 pour cent de ceux qui vivent en dehors des camps de la zone américaine en Allemagne sollicitent une émigration vers Israël ; et il est certain que même un plus grand pourcentage se trouvant dans d’autres zones en Allemagne préférerait être libéré pour aller en Israël. Au début de 1949, il y avait quelque 700 000 Juifs dans des camps de transit en Italie et en France qui attendaient qu’on leur permît de faire le voyage vers leur patrie ; en fait, tous les 140 000 Juifs, constituant des personnes déplacées en Allemagne et en Australie, espéraient arriver en Israël avant la fin de l’année.
Le Développement
Le géant projet de la Jordan Valley Authority demandant une dépense de 250 000 000 de dollars est l’un des plus grands travaux jamais entrepris par l’homme. Cela déviera le fleuve Jourdain pour en faire un vaste système de tunnel d’irrigation. Une importante autorité dit que 600 000 acres soit 242 760 ha de terre désertique peuvent être cultivés, procurant ainsi de la terre fertile pour des milliers de personnes.
Un expert urbaniste a annoncé que plusieurs villes de grandeur moyenne de 50 000 à 60 000 habitants auront été construites à travers Israël. Ils ont arrêté un vaste programme d’habitations donnant naissance à 20 000 logements en 1949, et en 1950, à 20 000 autres.
Le développement industriel permettra d’embaucher la plupart des nouveaux venus selon leur compétence. Le gouvernement est en train d’encourager l’expansion des industries textiles, chimiques, d’appareils électriques, et des industries légères. Des firmes américaines étaient en train d’installer en Israël des usines de rayonne et de plastique. L’industrie de verre va devenir dans un proche avenir l’une des plus importantes de la région à l’Est de la Méditerranée.
Une somme de 35 000 000 de dollars est présentement dépensée pour le développement de l’agriculture pour nourrir la population Israélienne dont au moins 15 pour cent à engager dans l’agriculture générale en comparaison avec 10 pour cent. Les agrumes qui constituent la plus grande partie des denrées alimentaires exportées par Israël sont cultivés par 5 pour cent de la population. Plusieurs millions de caisses sont exportées annuellement et sont appréciées sur le marché mondial. Des coopératives de production agricole sont en voie de création dans la Galilée. La production alimentaire prend un essor dans les parties du pays occupées une fois par les Arabes qui travaillaient avec des outils primitifs. De jeunes Israélites formés dans des écoles gouvernementales, emploient des méthodes modernes et travaillent avec des machines, produisant deux fois plus de blé et cinq fois plus de raisins par acre (demi-hectare) que les Arabes qui ont vécu sur le même terrain. D’autres denrées alimentaires cultivées sont l’orge, le blé, la luzerne, des légumes, des pommes de terre, du miel, et de l'huile d’olive. "La terre dévastée sera cultivée, tandis qu’elle était déserte aux yeux de tous les passants ; et l’on dira : Cette terre dévastée est devenue comme un jardin d’Eden ; et ces villes ruinées, désertes et abattues, sont fortifiées et habitées" (Ezéchiel 36 : 34, 35). On est en train de planter plusieurs millions d’arbres, ce qui est relatif à l’accomplissement de la prophétie (Ezéchiel 36 : 8, 9 ; Esaïe 60 : 13) ; plusieurs millions en sont plantés en mémoire des défenseurs d’Israël et des 6 000 000 de Juifs tués par les Nazis.
La valeur des gisements chimiques et minéraux de la Mer Morte est incalculable. Plus l’homme exploite ces gisements de valeur, plus la nature les restitue. Il a été dit que toute la monnaie battue depuis les jours de Jules César ne pourrait pas égaler le prix de ce grand trésor s’il devait être acheté en masse. Toute cette richesse est cachée dans la Mer Morte depuis des milliers d’années. Personne ne savait qu’elle y était et elle n’était pas découverte jusqu’au moment où le pays fut redonné aux propriétaires légitimes – les Juifs. Il est dit : "La Palestine était considérée par toutes les nations comme un pays sans valeur, mais nous savons maintenant qu’elle est devenue une chose précieuse pour laquelle on combattra, à cause de ses prodigieuses richesses et spécialement de celles de la Mer Morte".
Le Drapeau et la Langue
Les couleurs du drapeau d’Israël sont le bleu et le blanc, les mêmes que celles du vêtement porté par le Souverain Sacrificateur lorsqu’il entrait dans le Lieu très Saint, au jour de l’Expiation, au moment où le Temple était encore debout. Au centre du drapeau se trouve l’étoile à six branches de David. L’étoile est formée de deux triangles entrelacés de couleur bleue, eux aussi. On nous a dit : "Un triangle représente la trinité de l’homme, c’est-à-dire le corps, l’âme et l’esprit. L’autre triangle, d’après l’histoire juive, représente la Divinité que leur expliquera le Messie à sa venue".
La langue officielle et nationale d’Israël est l’Hébreu qui a été considéré par tous comme une des langues mortes. Tous les Juifs, à leur arrivée dans le pays, commencèrent à apprendre cette langue. De nos jours, il y a en Palestine 17 journaux dont huit sont écrits en langue hébraïque.
Nous ne devons pas oublier que ce que nous voyons aujourd’hui n’est qu’un signe avant-coureur de ce qui aura lieu. Le figuier est en train de bourgeonner et de porter des feuilles. "Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, à ces os : Voici, je vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez ; je vous donnerai des nerfs, je ferai croître sur vous de la chair, je vous couvrirai de peau, je mettrai en vous un esprit, et vous vivrez. Et vous saurez que je suis l’Eternel" (Ezéchiel 37 : 5, 6). Nous devons nous souvenir du fait que le rétablissement d’Israël dans son propre pays, et les bénédictions qui suivent tant dans le domaine spirituel que matériel, sont fondés sur le fait qu’Israël connaîtra l’Eternel en tant que son Seigneur. "Et vous saurez que je suis l’Eternel, lorsque j’ouvrirai vos sépulcres, et que je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple ! Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez ; je vous rétablirai dans votre pays, et vous saurez que moi, l’Eternel, j’ai parlé et agi, dit l’Eternel" (Ezéchiel 37 : 13, 14). Alors se réalisera en un jour le salut ou la naissance spirituelle d’une nation. "Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais vu rien de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ? A peine en travail, Sion a enfanté ses fils" (Esaïe 66 : 8).
"Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né… Le pays sera dans le deuil, chaque famille séparément" (Zacharie 12 : 10 - 12). Nous comprenons par là qu’avant le jour de la rédemption d’Israël, les Juifs vont pleurer si amèrement et seront dans un désespoir tel qu’ils vont se séparer par groupe d’après le nombre de leurs familles, et se lamenter. Ils se sentiront profondément pécheurs au vrai sens du mot lorsqu’ils seront face à face avec leur Messie, le Seigneur Jésus Christ, Celui qu’ils ont percé. Il n’y a pas, de nos jours en Palestine, la preuve de tels pleurs et contritions.
Il est évident que Dieu n’a pas encore été reconnu par la nation d’Israël. Ils servent en paroles lors des déclarations publiques, mais ce qui est réel, c’est que les Juifs sont en train d’établir en Palestine un Etat matérialiste. Ceci est parfaitement concrétisé par l’idéologie du mouvement politique appelé Sionisme, qui est la force motrice derrière le gouvernement Israélien. Le Sionisme n’a jamais fait profession de sa foi en Dieu, ni en Sa parole. Le Parti Religieux Unifié n’obtint que 17 sièges sur un total de 121 lors de la première élection de l’Assemblée Constituante. L’hymne national Juif ne fait aucune mention de Dieu. Dans leurs déclarations sur ce qu’ils ont réalisé, les leaders Sionistes ne parlent ni de Dieu, ni de Sa volonté souveraine à l’égard d’Israël. Mais bien que les Juifs retournent dans l’incrédulité, ils se rassemblent sûrement et constamment par une Puissance qui est plus grande que la leur.
Il est très clair que le Seigneur rassemble les Israélites. Ils ne seront rassemblés ni par l’Organisation des Nations-Unies, ni par n’importe quel Mouvement Sioniste mondial, ni par une puissance mondiale quelconque, mais le Seigneur, le même qui les avait dispersés, rassemblera Israël. Il les rassemblera de tous les pays, et les plantera dans leur propre pays.
Ce qui s’est accompli depuis une ou deux décennies, et qui est conforme à la prophétie relative aux Juifs, surpasse ce qui était mis à exécution au cours de n’importe quelles périodes passées de cinq cents ans. Le figuier est en train désormais de pousser des feuilles en hâte – et nous savons que l’été est proche ! Il nous incombe donc de lever nos têtes, car notre "délivrance approche" (Luc 21 : 28).