Lesson 177 - Senior

Memory Verse

VERSET DE MEMOIRE : "Un seul d’entre vous en poursuivait mille; car l’Eternel, votre Dieu, combattait pour vous, comme il vous l’a dit" (Josué 23:10).

Cross References

I L’héritage de Caleb

1. Caleb demanda la portion de terre que le Seigneur avait promise: Josué14: 6-9; Nombres 14: 24, 30; Deutéronome 1:36; Esaïe 1:19.

2. Dieu avait maintenu Caleb en vie et lui avait accordé une excellente santé: Josué 14:10,11; Deutéronome 30:20; 34:7; Psaume 103:4, 5; Proverbes 3:1.

3. Caleb savait qu’il devait affronter les Anakim, mais il avait confiance en Dieu: Josué 14:12-15; Philippiens 4:13; Hébreux 11:33, 34.

II La Parole de Dieu Accomplie

1. Josué fut le dernier des Enfants d’Israël à recevoir un héritage: Josué 19:49 ; Philippiens 2:3, 4.

2. Son lot était sélectionné parmi ceux de ses frères les Ephraïmites: Josué 19:50; Nombres 13:6, 16.

3. Toutes les bonnes choses que Dieu avait promises étaient accomplies: Josué 21:43-45; 1Rois 8: 56; Tite 1:2 ; Hébreux 10:23.

III Le Soldat et Homme d’Etat Estimé

1. Josué âgé, convoqua les chefs de tribus, les anciens, les juges, et les officiers ensemble pour les exhorter: Josué 23:1, 2; Actes 20:17-35.

2. La terre avait été partagée, mais quelques-uns des païens y demeuraient toujours: Josué 23:3-5; Deutéronome 7:22, 23; Juges 1:1-4; Psaume 44:2-4.

3. Josué conseilla solennellement Israël de servir Dieu, de s’éloigner des idoles et des idolâtres: Josué 23:6-13 ; Psaume 1:1, 2; Proverbes 4:26, 27 ; 1Corinthiens 16:13 ; 2 Corinthiens 6 : 15, 16.

4. La bonté de Dieu avait été assurée, mais le mal serait inévitable si Israël négligeait d’observer les commandements de Dieu: Josué 23:14-16 ; Juges 2:11-15; Luc 21:33-36.

Notes

COMMENTAIRE

La Terre Occupée

Josué était un homme avancé en âge durant les importantes guerres de Canaan, guerres au cours desquelles des victoires furent remportées. Dieu avait fait prospérer Josué et les hommes d’Israël au cours de toutes les batailles qu’ils avaient livrées, cependant il restait encore beaucoup de terre à occuper (Josué 13:1-6). La grande résistance de l’ennemi avait été brisée par la puissance de Dieu et par l’armée de Josué, tandis que l’occupation effective de tout le pays durerait encore plusieurs années. Par conséquent, le Seigneur donna l’ordre à Josué de partager la terre entre les neuf tribus et demie qui se trouvaient du côté Ouest du Jourdain, afin que chacune d’elles pût avoir sa part et déposséder l’ennemi qui restait dans son héritage. La promesse de Dieu était qu’Il ferait sortir l’ennemi, "peu à peu ces nations loin de ta face; tu ne pourras pas les exterminer promptement, de peur que les bêtes des champs ne se multiplient contre toi" (Deutéronome 7:22).

Des Soldats Chrétiens

A bien des égards, le combat du chrétien est semblable à l’occupation de la terre de Canaan par les Israélites. La plupart des batailles sont livrées à l’ennemi par les chrétiens qui combattent côte à côte dans l’Evangile, tandis que d’autres batailles doivent être engagées individuellement. Lorsqu’un chrétien voit son frère en train de lutter sous le poids d’un fardeau dû à la maladie, à la persécution, à la misère, il est de son devoir d’aider ce frère à porter le fardeau. "Porter les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ" (Galates 6:2).

Le chrétien livre une autre bataille qui ne peut pas être vue des hommes. "Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver" (1Pierre 4:12). Dieu aura des hommes éprouvés. La plupart de ces épreuves ne peuvent pas être analysées par un esprit borné; par conséquent elles ne peuvent être racontées à personne. Le but pour lequel Dieu est en train de lutter doit être atteint dans la vie du soldat chrétien par l’aide de Dieu seul. Tels sont les combats que le chrétien engage et qui se terminent par une victoire individuelle. Paul parlait de ces batailles lorsqu’il déclara: "Car chacun portera son propre fardeau" (Galates 6:5).

Le Partage de la Terre

Naturellement parlant, la tâche qui consistait à partager le pays entre les neuf tribus et demie d’Israël ne serait pas facile. Josué était un homme d’état très sage et aimé de tout Israël; mais s’il avait essayé de se baser sur sa sagesse pour partager le pays entre les tribus, il se serait vite créé des ennuis. Sans tarder, quelqu’un n’aurait pas été satisfait de sa part car il eût été impossible de contenter tout le monde. Cependant le Seigneur avait bien longtemps parlé du plan relatif à ce qui devait être attribué à chacun. "Mais le partage du pays aura lieu par le sort; ils le recevront en propriété selon les noms des tribus de leurs pères. C’est par le sort que le pays sera partagé entre ceux qui sont en grand nombre et ceux qui sont en petit nombre" (Nombres 26:55, 56). "On jette le sort dans le pan de la robe, mais toute décision vient de l’Eternel" (Proverbes 16:33). Dieu lui-même avait indiqué la part de chaque tribu; par conséquent, tout mécontentement se traduirait, en réalité, par une querelle avec Dieu.

La Demande de Caleb

Avant que les lots ne fussent donnés, les fils de Juda et Caleb s’approchèrent de Josué, et lui demandèrent d’accomplir la promesse que Dieu fit à Caleb (Nombres 34:19). Caleb rappela la scène orageuse de Kadès Barnéa devant Josué qui s’en souvenait bien, lui aussi. Dieu avait, à ce moment, promis à Caleb "Le pays où il est allé" et avait dit que ses descendants le posséderaient (Nombres 14:24). Dieu fit à Caleb cette promesse parce qu’il "a été animé d’un autre esprit, et qu’il a pleinement suivi la voie du Seigneur" (Nombres14:24). A ce moment-là, Caleb demanda la terre qu’il devait posséder, et "un autre esprit" se manifesta encore. Caleb ne demanda pas une terre plate, spacieuse comme le fit Lot; il demanda qu’il lui fût accordé la montagne d’Hébron où habitaient les fils d’Anak. C’était la contrée qu’il avait explorée; c’était la terre dont il avait fait à Moïse son rapport: "Je lui fis un rapport avec droiture de cœur".

Caleb était rajeuni au cours des années écoulées. "Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m’envoya; j’ai autant de force que j’en avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir et pour entrer" (Josué 14: 11). Caleb avait soupiré après sa Terre promise; et son désir au cours des années précédentes était: "Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs!" (Nombres 13:30). Il dit à ce moment-là aux Enfants d’Israël de ne pas avoir peur des habitants de la terre, " car, dit-il, ils nous serviront de pâture, ils n’ont plus d’ombrage pour les couvrir" (Nombres 14:9).

Les Récompenses de la Foi

A ce moment-là Caleb voulait montrer au peuple que sa foi en Dieu fut justifiée. " L’Eternel sera peut-être avec moi, et je les chasserai, comme l’Eternel a dit" (Josué 14:12). Dieu honora Sa Parole et la foi de Caleb car nous lisons: "Caleb en chassa les trois fils d’Anak : Schéschaï, Ahiman et Talmaï, enfants d’Anak" (Josué 15:14).

Si vous voulez voir Dieu se manifester en votre faveur, tenez-vous ferme dans toutes Ses promesses et maintenez-vous dans la foi. Pendant 45 ans Caleb était obligé de tenir à la promesse de Dieu, d’errer à travers un désert sec et brûlant à cause de l’échec de ses frères; cependant, Dieu accomplit la promesse. Lorsque vous tenez aux promesses de Dieu, vous pouvez vous trouver dans des situations critiques; mais que le Dieu soit toujours votre soutien, ayez par la foi, le regard sur Lui, car il vous délivrera sans aucun doute de cette situation.

La Part du Vainqueur

Josué, le leader d’Israël, fut le dernier des Enfants d’Israël à recevoir son héritage. Ceci semble être une chose remarquable et montre réellement le merveilleux esprit dont cet homme de Dieu était animé. A ce moment, Josué était l’homme le plus âgé et le plus grand de tous les Enfants d’Israël. Il était le chef des armées qui avaient conquis Canaan, et avait par conséquent le droit d’être le premier à choisir la part de terre qui revenait à lui-même et sa famille, mais cet acte qui consistait à attendre prouve qu’il pensait plutôt à sa patrie et à son peuple qu’à son intérêt personnel. Josué ne pensa pas à lui-même sans avoir vu que tout Israël était établi dans leurs possessions. Ce monde serait le lieu le plus bon à habiter si tout le monde, et spécialement ceux qui occupent une place d’autorité, suivaient la façon d’agir de Josué.

Josué reçut son héritage au milieu de ses frères "selon l’ordre de l’Eternel". Il est possible que Dieu fît à Josué la promesse d’un héritage semblable à celle faite à Caleb. Josué choisit Thimnath-Serach, dans la montagne d’Ephraïm et rebâtit la ville". Alors que bon nombre des Israélites reçurent de villes qu’ils ne bâtirent pas, des vignes et des oliviers déjà plantés, l’héritage de Josué devait être amélioré. C’est ainsi que Christ dont Josué est le type, demeura humblement parmi les hommes dans la pauvreté et non pas dans le faste. Lui qui vint donner du repos à son peuple n’avait pas tellement de lieu où reposer sa tête (Luc 9:58).

La Sollicitude de Josué

Les derniers écrits de l’histoire de Josué montrent un arrêt grave et une crise dans la marche d’Israël. A Canaan, ils avaient eu du succès à cause de leur fidélité vis-à-vis de Dieu, et cette fidélité était tout d’abord due à l’intégrité de leur chef, Josué. A ce moment, ce chef s’approchait de la fin de sa vie terrestre alors qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire. Naturellement, le vainqueur de Canaan sentait une grande sollicitude pour son peuple. Le pays avait été partagé et le peuple était joyeusement installé dans ses possessions mais bon nombre de païens y demeuraient toujours.

En conquérant le pays, Israël avait assené un coup de massue aux Cananéens, dont ils ne s’en remettront pas rapidement. Cependant, Israël avait pris possession de cette terre il y a quelques années et n’avait pas fait un effort pour ôter ces habitants qui demeuraient parmi eux dans des villes fortifiées.

Josué rassembla donc Israël, ses anciens, ses chefs, ses juges et ses officiers. Il avait remarqué ce qui constituait le danger pour Israël; à savoir leur association avec les Cananéens qui sont restés. Aussi longtemps que ces païens demeuraient dans le pays, Israël se trouvait en danger d’infection d’idolâtrie pour les faux dieux que ces hommes adoraient. La mission de Josué, c’était d’exposer clairement devant le peuple leur vraie position et de les amener à renouveler, si possible, leur alliance avec Dieu.

L’Œuvre pour Dieu

Jacob avait béni avant sa mort ses fils; de la même manière, Moïse avait béni les douze tribus d’Israël. Josué et les hommes d’Israël avaient vu s’accomplir en grande partie ces bénédictions. Dieu aurait pu inspirer Josué à prophétiser davantage l’avenir d’Israël, mais cela n’était pas nécessaire. Il y avait un besoin plus grand ce jour-là; c’était d’inculquer à la postérité le sens de l’obligation de l’adoration et de la connaissance de leur devoir vis-à-vis de Dieu. Si Israël servait Dieu, Josué saurait que l’avenir serait certain.

Josué montrait les succès des campagnes passées. A chaque bataille, Dieu leur donnait la victoire; et à chaque siège, la ville. Le Dieu du passé, serait le Dieu du futur si seulement Israël pourrait se confier en Lui. Probablement, la plupart de la troupe nationale avait été congédiée, mais cela importait peu. "Un seul d’entre vous en poursuivait mille; car l’Eternel, votre Dieu, combattait pour vous, comme il vous l’a dit" (Josué 23:10).

"Aucune de toutes les bonnes paroles prononcées sur vous par l’Eternel, votre Dieu, n’est restée sans effet" (Josué 23:14). La fidélité à Dieu avait amené de généreux dividendes, et il en sera toujours ainsi. Dieu avait observé Sa Parole parce qu’à ce moment, Israël avait gardé Son alliance. Josué attirait leur attention que, de même que le bien avait résulté de leur fidélité à l’égard de Dieu, de même le mal proviendrait inévitablement de leur indifférence à l’égard de Dieu. L’inobservation de la parole de Dieu occasionnerait de façon certaine leur départ de cette bonne terre que Dieu leur avait donnée. Les paroles de Josué furent accomplies lors de la captivité babylonienne et davantage au cours de la dispensation des Juifs sur la face de toute la terre, depuis qu’ils ont crucifié Christ.

Mais les paroles que Josué adressa à Israël ne doivent pas être lues et attribuées à Israël seul. Elles étaient inspirées de Dieu et ont une signification pour tous les peuples habitant en tout lieu. Ce qui était vrai du temps d’Israël l’est également de nos jours. Lorsqu’un homme est fidèle à Dieu et en toutes choses, la bénédiction de Dieu, Ses bienfaits et la vie éternelle lui sont gracieusement donnés; mais lorsqu’un homme est indifférent et rebelle à Dieu et à Sa Parole, le malheur et la mort éternelle en seront inévitablement les conséquences "sauf s’il se repent".

Questions

QUESTIONS

1. Comment la terre de Canaan fut-elle partagée?
2. Tous les cananéens furent-ils battus lorsque le pays était divisé?
3. Qui était Caleb, et qu’elle demande fit-il à Josué? Avait-on accédé à sa demande?
4. Quand et où Josué reçut-il son héritage?
5. Comment Josué s’était-il senti au sujet de l’avenir d’Israël?
6. Que fit Josué dans sa tentative de préserver le futur d’Israël?
7. Des bonnes choses que Dieu avait promises à Israël, qu’elles étaient celles qui faisaient défaut?
8. Pendant combien de temps Israël suivit-il le conseil de Josué?