Luc 18 : 9 - 14.

Lesson 181 - Senior

Memory Verse
VERSET DE MEMOIRE : "Il est une race qui se croit pure, et qui n’est pas lavé de sa souillure" (Proverbes 30 : 12).
Cross References

I La Prière du Repentant

1. Le publicain pria: "O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur": Luc 18:13; Osée 14:2.

2. La Prière du pécheur repentant est celle que Dieu accepte: Proverbes 28:13; 1Jean 1:9; Psaume 34:19; Esaïe 66:2; 2 Corinthiens 7:10; Ezéchiel 18:21.

3. La miséricorde et le pardon de Dieu s’étendent à tous ceux qui prient avec une pieuse tristesse et qui se repentent d’avoir péché: Michée 7:18,19; Ephésiens 2:1-7; Exode 34:6,7; Psaume 103:8.

4. Un plein pardon du péché est promis au pénitent: Esaïe 44:22; 55:7; Jérémie 3:22; Osée 14:4; Luc 15:21-24.

Il La Prière de Celui qui se Justifie

1. Le Pharisien chercha à établir sa propre droiture et non celle de Dieu: Luc 18:10-12; Esaïe 58:2; 65:5; Romains 10:2-13.

2. Le Pharisien se vanta de ses œuvres qui font contraste avec les œuvres du publicain qui pria pour sa miséricorde: Luc 18:13; Ephésiens 2:8, 9; Il Timothée 1:9; Tite 3:5; Romains 3:24-28; 1 Corinthiens 1:29

III Elévation et Abaissement

1. Le publicain, rentra, justifié devant Dieu parce qu’il pria avec repentance et foi, puis implora la miséricorde: Luc18:14; Romains 4:5.

2. Le pharisien ne pouvant pas voir la nécessité de la repentance et la grâce salvatrice de Dieu à son égard, ne fut~ donc pas justifié devant Dieu: Luc 18:14; Romains 4:2-4; 1 Jean 5:10.

Notes
COMMENTAIRE

Deux Sortes de Prières

Nous apprenons de la parabole du pharisien et du publicain que ce ne sont pas tous ceux qui prient Dieu qui sont exaucés par Lui. Jésus décrivit deux hommes énormément différents de caractères, dont l’un est pharisien, et l’autre publicain. Leur position sociale dans leur communauté était largement différente. Les Pharisiens étaient généralement considérés comme des gens d’une meilleure classe, et étaient souvent des gens de grande renommée dans l’adoration du Temple. Ils se considéraient maîtres et interprètes de la Loi. Beaucoup d’entre eux étaient des gens d’un grand savoir, et leur forme de religion était l’une des plus strictes que la nation d’Israël s’offrit.

Les publicains étaient des percepteurs d’impôts pour le gouvernement romain, ce qui les amena à être cruellement détestés de tous. Cette aversion provenait du fait que les publicains recevaient un pourcentage de tous les impôts qu’ils percevaient. Ils passaient avec le gouvernement romain un contrat pour obtenir du peuple un certain montant d’impôts. Les publicains abusaient beaucoup de ce privilège qu’ils avaient de percevoir des impôts parce que les Autorités romaines s’intéressaient peu aux méthodes utilisées par eux pour rassembler ces impôts. L’Administration romaine se souciait peu du montant exorbitant des impôts recouvrés par les publicains – ce qui se passait généralement – aussi longtemps que le gouvernement romain recevait son montant d’impôts désiré.

Ce fut ces deux hommes dont les fonctions dans la vie communautaire sont largement différentes, que Jésus choisit comme exemples de deux méthodes de prière. L’un et l’autre de ces hommes se rendirent au Temple pour prier, leur mode de prière et leur attitude envers Dieu étaient aussi différents que leur vie. Les résultats de leurs prières étaient différents aussi, car l’un sortit justifié, et l’autre ne l’était pas. La raison de la différence résidait dans l’attitude qu’ils adoptèrent devant Dieu.

Notre Dieu est Juste

Dieu ne fait point acception de personnes, et il entend la prière de l’un comme de l’autre. "Qui proclame la méchanceté des rois et l’iniquité des princes, qui n’a point égard à l’apparence des grands et ne distingue pas le riche du pauvre, parce que tous sont l’ouvrage de ses mains?" (Job 34:18, 19). "Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent" (Romains 10 : 12). (Lisez Actes 10 : 34, 35 ; Jacques 2 : 1 - 9).

Aussi le publicain n’était pas rejeté par le Dieu bienveillant à cause de ses péchés, bien qu’il fût méprisé par ses compatriotes. Le pharisien n’était pas non plus facilement accepté de Dieu à cause de sa soi-disant haute réputation religieuse.

L’Elévation de Soi

Le Pharisien pria: "O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus" . Le Pharisien se récita son abstinence des péchés flagrants du monde et s’en loua de ce qu’il n’était pas comme le publicain qui se tenait près de lui en train de prier aussi. Par une telle récitation le Pharisien pensait attirer l’attention de Dieu sur sa valeur comme un vrai serviteur de Dieu.

Le Pharisien utilisait les autres comme une règle de mesure à laquelle il se mesurait. Paul dit de ceci : "Nous n’osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d’intelligence" (2 Corinthiens 10 : 12). La seule règle de mesure par laquelle nous osons nous mesurer est la Parole de Dieu révélée. Jésus Christ était l’Homme Parfait, de stature parfaite devant Dieu (Ephésiens 4 : 13). Aucun autre en dehors de Lui ne peut être notre exemple.

Quoique le Pharisien ne fût pas coupable des péchés qu’il énumérait, il était coupable de certains qui étaient tout aussi graves, et peut-être plus insidieux et plus condamnables. La majorité de la Secte Pharisaïque était coupable d’hypocrisie et de jugement altéré (Lisez Matthieu 23 : 23). Ce Pharisien était coupable du même péché comme beaucoup d’autres en Israël et dont Paul parla: "Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu" (Romains 10 : 2,3).

Par ailleurs, ce Pharisien, comme un soi-disant maître de la Loi et interprète de sa vérité spirituelle, avait complètement manqué le but essentiel du sacerdoce et des sacrifices du Tabernacle. Leur but était de démontrer le besoin d’un sacrifice parfait pour les péchés de l’humanité et la provision divine qui devait être faite pour qu’ils pussent être reçus par Dieu et justifiés devant Lui.

Toute l’économie de la Loi Mosaïque était de prouver que par les œuvres de la Loi aucun homme ne pouvait être justifié (Galates 2 : 16). De plus, "La loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi" (Galates 3 : 24).

Comme ce Pharisien priait en lui-même, pensant qu’il serait justifié devant Dieu par ses bonnes œuvres, il fut rejeté par Dieu à cause de sa propre justification.

La Prière pour la Miséricorde

Combien différentes étaient la prière du publicain, et sa venue à Dieu. "O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur". Il ne se vanta pas de ses bonnes actions. Il baissa la tête et ne pouvait presque pas lever les yeux au ciel. Etant au comble de la crainte occasionnée par sa mauvaise conscience, et se frappant la poitrine, il vint dans la maison de Dieu pour obtenir le soulagement de son âme. Le Temple était un endroit où on voyait rarement les publicains, cependant la maison de Dieu était le lieu convenable où l’âme de ce publicain devait avoir la paix.

Dieu ne donne pas de prime au péché. Le péché c’est le péché, et une mauvaise action est aussi condamnable qu’une autre mauvaise action. Le Pharisien ne valait pas mieux que le publicain, et il était aussi coupable que lui. Ce publicain avait ouvert son cœur à Dieu; Dieu l’avait fidèlement convaincu de péché, et il s’efforça de prier comme un pécheur: "O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur".

Le publicain rentra chez lui justifié devant Dieu parce qu’il confessa son péché. Il pria que Dieu fût miséricordieux envers lui, et la miséricorde lui fut accordée. "Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde" (Proverbes 28 : 13). Le Pharisien qui ne voulait ni confesser, ni énumérer ses péchés, et qui n’était même pas désireux d’accepter la présence de n’importe quel péché en lui, n’obtint pas miséricorde, ou ne fut pas justifié, car non seulement il négligea de confesser ses péchés, mais il ne voulait pas les abandonner. Si méchant que le publicain eût été dans le passé, il pria de tout son cœur, en confessant ses péchés; il était chagriné pour ses péchés, et désireux de les abandonner tous, puis de vivre selon les commandements de Dieu.

"Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé" (Luc 18 : 14). Seuls ceux qui s’approchent de Dieu, convaincus qu’ils ne sont pas justes, et que le Seigneur ne peut leur faire aucune faveur parce qu’ils en sont indignes, seront pardonnés. Dieu parla à Job sur le sujet de la droiture : "Anéantiras-tu jusqu’à ma justice? Me condamneras-tu pour te donner droit?" (Job 40 : 3). En dépit de ce que sa religion lui enseignait, le Pharisien pensa prouver sa propre justice, et, de ce fait, n’obtint aucune justice. Le publicain savait qu’il n’avait en lui aucune droiture, et chercha la seule vertu qu’il y a – la justice de Dieu!

Questions
QUESTIONS
  1. Décrivez le mode de vie du publicain et du Pharisien.
  2. Quelle était la tâche du publicain?
  3. Pourquoi les publicains n’étaient- ils aimés de personne?
  4. De quelle classe d’hommes les Pharisiens faisaient-ils partie?
  5. Comment la prière du publicain était-elle différente de celle du Pharisien?
  6. Qui fut justifié devant Dieu?
  7. Qu’est-ce que la justification?