Juges 4 : 1 - 24 ; Hébreux 11 : 32 - 40

Lesson 190 - Senior

Memory Verse
VERSET DE MEMOIRE : "Je suis l’ami de tous ceux qui te craignent, et de ceux qui gardent tes ordonnances" (Psaume 119 : 63).
Cross References

I Les Salaires Partiels des Israélites pour leur Péché

1. Les Israélites agirent mal en fabriquant de nouveaux dieux : Juges 4 : 1 ; 5 : 8 ; Exode 20 : 2 - 6 ; Lévitique 26 : 1 ; Josué 23 : 6 - 16.

2. Dieu se servit des Cananéens comme instruments de punition pour les Israélites : Juges 4 : 2, 3 ; 5 : 6 - 8 ; Ecclésiaste 2 : 26 ; Romains 6 : 23 ; 2 Pierre 2 : 12, 13.

3. Les périodes d’oppression s’étaient allongées avec chaque rechute : Juges 3 : 8, 14 ; 4 : 3 ; Proverbes 13 : 15.

II La Promesse de Délivrance et les Instruments de Dieu

1. Un cri sincère de repentance est toujours entendu par Dieu: Juges 4 : 3 ; Psaume 34 : 19 ; Esaïe 63 : 7 - 9 ; 65 : 24 ; Michée 7 : 18.

2. Dieu a des messagers et des représentants, même dans les temps sombres d’oppression : Juges 4 : 4, 5 ; Esaïe 1 : 9 ; 1 Rois 19 : 18 ; Romains 11 : 5 ; Hébreux 11 : 32 - 40.

3. Barak est appelé et chargé de conduire les armées d’Israël : Juges 4 : 6, 7 ; Job 5 : 17 - 22.

4. Barak manifeste les caractères pieux dans son attitude et dans sa réponse à l’appel de Dieu : Juges 4 : 8 - 10 ; Exode 33 : 12 - 17 ; 1 Chroniques 21 : 13.

III La Délivrance du Pénitent, la Destruction de l’impénitent

1. Sisera, aidé par un compère, marche à la poursuite des Israélites : Juges 4 : 11 - 13, 17 ; Psaume 33 : 12 - 19.

2. Débora encourage Barak et lui transmet l’ordre du Seigneur : Juges 4 : 14 ; Exode 33 : 2 ; Josué 1 : 9.

3. Dieu combat pour Israël en détruisant l’ennemi : Juge 4 : 15, 16 ; 5 : 20 - 22 ; Josué 23 : 5.

4. La sécurité terrestre et les alliances avec les hommes ne peuvent jamais retarder le jugement de Dieu : Juges 4 : 17 ; Esaïe 28 : 15 - 18 ; Amos 9 : 10 ; Abdias 3 ; Luc 12 : 16 - 21.

5. La destruction par Dieu des Cananéens et la préservation des Israélites sont des signes de Son jugement infligé à tous les méchants et de Sa bonté envers les justes : Juges 4 : 18 - 24 ; Psaume 37 : 1 - 40.

Notes
COMMENTAIRE

Les Murmures et l’Idolâtrie

Il y a presqu’un cycle régulier dans les années qui suivirent les administrations de Moïse et de Josué durant la période des Juges où les Enfants d’Israël vécurent plusieurs fois sous l’oppression. Dès qu’un Juge mourait, les Enfants d’Israël faisaient "encore ce qui déplaît à l’Eternel" et le jugement de Dieu s’abattait sur eux. Ils étaient appelés à juste titre "enfants", car ils ne semblaient pas être capables de faire quelque chose de bon en l’absence d’un chef juste pour leur montrer la manière correcte et les tenir sur le droit chemin. Leurs chutes répétées dans le désert étaient causées en grande partie par leurs murmures contre Dieu et contre Sa provision pour eux. Maintenant, dans la Terre Promise, leur tendance fondamentale à faire le mal était l’idolâtrie.

Dieu avait promis aux Israélites le repos, la paix, la prospérité et la sécurité en Canaan s’ils exterminaient les nations du pays et s’ils se débarrassaient de tout ce qui les entraînerait à ne pas Le suivre. Il promit d’être leur Dieu – leur sauveur – s’ils Le suivaient. Mais là ils faillirent. Ils négligèrent de suivre le commandement de Dieu et de détruire complètement les nations idolâtres de Canaan ; et, comme conséquence, ces peuples païens les égarèrent, car les affections des "enfants" – la plupart des Israélites, une multitude, qui ne suivirent pas Dieu et qui n’acceptèrent pas Sa Justice à travers la provision divine, le Sang de l’Alliance Eternelle – ne furent pas concentrées sur les "choses d’en haut" comme furent celles de leur père Abraham qui "attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur". Leur amour et leur dévotion étaient plutôt concentrées sur les "choses terrestres" ; et, à cause de cela, ils furent une proie facile pour l’ennemi des âmes humaines, Satan qui s’efforce de bâtir un royaume en opposition au Royaume de Dieu.

"La Voie des Perfides" et le Plan de Dieu

La chute des Israélites dans le péché après la mort d’Ehud fut l’une des expériences amères. A cause de cette perversion, ils furent opprimés par les Cananéens pendant vingt ans. Les routes du pays étaient inoccupées, les voyageurs marchaient plutôt sur les chemins détournés. Les habitants des villages furent contraints de quitter leur petite communauté non fortifiée pour aller là où il y avait une mesure de sécurité. Il y avait la guerre à leur porte, et pas une lance ou une épée parmi les 40.000 habitants de cette partie d’Israël. Tout ceci leur arriva parce qu’ils allèrent vers d’autres dieux et abandonnèrent le Dieu d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob, leurs pères. Telle est la voie d’un perfide!

Mais comme cette souffrance a pu leur sembler amère, et ce n’était qu’un gage du "salaire" que le péché leur apporterait finalement et apportera à tous ceux qui ne se repentiront pas et qui ne retourneront pas à Dieu de tout leur cœur. Il n’est pas possible d’éviter ce salaire. Les camouflages ne peuvent pas l’empêcher. Il n’est pas possible de différer ce payement. Le péché entraîne la mort et la seule échappatoire est un cri à Dieu pour obtenir la miséricorde.

Combien sages sont les dispositions prises par le Dieu Tout-Puissant! Combien ample et combien merveilleux est le plan qu’Il traça à travers les provisions, plan grâce auquel Son "fugitif" n’a plus besoin d’être "banni" de Sa présence! (2 Samuel 14 : 14). Nos péchés avaient attiré sur nous la peine de mort, mais Christ Se donna Lui-même, souffrit et mourut, afin que cette peine pût être payée et que nous pussions être justifiés par Sa grâce et Sa miséricorde infinies. Il n’y a pas d’annulation de Sa loi éternelle ici-bas, car la peine fut complètement payée. Il demeura juste et devint aussi le justicier de tous ceux qui croient en Jésus.

Aucun humain ne pouvait faire cela car nous étions tous sous la peine de mort pour nos propres péchés. Il a fallu l’effusion du Sang innocent pour expier les péchés de l’humanité. La violation découlait d’une loi infinie : pour cela le châtiment doit aussi être infini. Le Substitut aussi devait être Quelqu’un d’infini. Il n’y avait qu’Un seul qui pût satisfaire à toutes ces exigences, et Son nom est Jésus!

Les Effets du "Fil Cramoisi"

Puisque, dans la pensée de Dieu le Père, Christ était "immolé dès la fondation du monde" et parce que les promesses d’Alliance étaient valables pour "toutes les familles de la terre", il y a toujours eu des gens qui ont accepté ces provisions, et qui ont été véritablement sauvés de leurs péchés. Pas un grand nombre au même moment – car Christ nous rappela que ce n’était qu’un "petit troupeau" pour qui Dieu préparait une Demeure éternelle – mais des individus, à travers les âges, ont suivi Dieu de tout leur cœur. Et si riche et si pleine était la justice que Dieu donna à ces saints de l’Ancien Testament, si merveilleuse était la sainteté de Dieu qu’Il implanta dans leur âme, que le Saint-Esprit nous rappela que c’est notre devoir et notre obligation de suivre ceux qui forment cette grande "nuée de témoins".

L’Homme – ou la Femme?

Même à l’heure sombre de l’oppression d’Israël, il y eut peu de gens qui osèrent se lever pour Dieu et défendre Sa cause. Dieu ne classe pas les hommes et les femmes selon les normes, l’habileté et la capacité humaines. Pendant ce temps d’oppression, le cœur des hommes a peut-être failli à cause de la peur et du découragement qu’ils avaient. Mais Dieu est tout, et Il est en tous! Nous ne sommes que des instruments dans Ses mains. Et chacun d’entre nous et tous, nous sommes inutiles en nous-mêmes. Les capacités que nous pouvons avoir sont des dons de Dieu. Nous n’avons rien d’autre que ce que nous recevons de Lui. Dieu peut se servir d’une femme aussi facilement qu’un homme – Et c’est ce qu’Il fit en ce temps-là. Pour Lui, il n’y a pas de différence.

Il y a eu plusieurs périodes dans l’histoire humaine où le cœur des hommes a failli et où une femme fidèle s’est tenue à la brèche pour lever haut le Flambeau de la Vérité et de la Liberté dans le monde qui tâtonnait dans l’obscurité du désespoir spirituel. Nous avons l’Evangile aujourd’hui grâce à l’esprit ferme de plusieurs femmes pieuses qui, dans les deux siècles passés ou plus, ont tenu ferme pour l’Evangile, et ont été fidèles dans ce qu’il leur était confié. L’espace ne nous permet pas ici de faire des commentaires sur ces femmes, telles que Suzanne Wesley, mère de Jean et de Charles Wesley, Evangéline Booth, Frances Havergal, Fanny J. Crosby, Marie Slessor, et plusieurs autres qui furent fidèles dans leur service à Dieu. Mais, nous membres de la Foi Apostolique, nous sommes particulièrement conscients du fait que Dieu se sert de femmes pour Son ministère, puisque nous avons vu nous-mêmes la vie incomparable et le service d’une grande dame de Dieu, notre fondatrice, La Révérende Florence L. Crawford. Par la fidélité à Dieu de Mère Crawford, et par son influence dans le monde des vrais croyants, la doctrine de l’entière sanctification en tant que œuvre séparée de la grâce, suivant la justification et précédent le baptême du Saint-Esprit et de feu, est toujours dans le monde. Et par ce fait l’authentique baptême du Saint-Esprit et de feu est aussi reçu de nos jours, quand bien même une expérience falsifiée a été donnée à bon nombre de gens par l’ennemi de leur âme.

Florence Crawford fut appelée par Dieu d’une manière merveilleuse, et elle abandonna les associations et les enseignements d’infidélité et devint une vraie chrétienne. Très tôt, elle aspira à trouver des opportunités de servir Dieu qu’elle était arrivée à aimer si chèrement, et trouva à priori cette occasion dans beaucoup d’humbles devoirs près de sa maison. Nous l’avons entendu dire qu’elle prenait de petits enfants de rue pour les conduire chez elle et pour leur laver les pieds saignants et cassés, le faisant au nom de son Maître. Elle commença à visiter, à encourager, et à prier pour les hommes en garde à vue et en prison. Le Seigneur lui donna beaucoup de convertis dans ce champ de labeur, et puis d’une manière qu’elle ne pouvait pas comprendre en ce moment-là, l’arracha à ce travail fructueux du Royaume pour lui lancer un appel particulier de dirigeante dans le ministère de l’Evangile.

Elle commença cette phase de son ministère strictement par la foi, en obéissant à l’appel de Dieu. Le Seigneur élargit son champ d’activité, et comme elle priait, enseignait, prêchait, et conseillait la multitude dans sa sphère d’influence, Il lui donna plusieurs centaines de gerbes pour sa moisson. L’opposition vint, car il y avait ceux qui, tout au début, commencèrent à détruire les Normes de Dieu – pour y substituer une voie plus facile – aux dépens de leur âme et de l’âme de plusieurs milliers qui les suivaient. Mais elle tint bon ; une simple femme contre beaucoup d’hommes dont le cœur était devenu lâche à cause de la déviation des "vieux sentiers". Elle maintint l’œuvre de la Foi Apostolique sur les lignes de la doctrine strictement biblique et posa une fondation qui tient bon aujourd’hui et qui continuera à tenir jusqu’à ce que Jésus revienne. Combien nous sommes reconnaissants envers Dieu pour les Débora de tous les âges!

Dieu a un travail pour tous – hommes et femmes, jeunes hommes et jeunes femmes, garçons et filles. Quelques-uns sont considérés du point de vue de la compétence humaine comme faibles et imparfaits, mais aucun homme qui s’est complètement soumis à Dieu, n’est ainsi classé par le Seigneur. Il peut parfaitement travailler avec des instruments imparfaits, s’ils se sont abandonnés à Sa volonté et à Son plan. Si ce n’était pas le cas, comment alors son Plan a pu être entièrement mis à exécution? Aucun d’entre nous, y compris même les géants spirituels d’autrefois, n’est suffisant. Nous sommes tous des serviteurs inutiles – des instruments imparfaits – totalement dépendants de Dieu.

Débora et Barak

Débora fut un instrument de Dieu. Elle fut une prophétesse, ce qui signifie qu’elle apportait la Parole de Dieu aux gens. Son appel fut authentique, et était reconnu par tous ceux qui la connaissaient, car eux tous – hommes et femmes également – venaient vers elle. Nous n’avons pas à craindre nos capacités limitées si nous sommes en train de marcher dans la plénitude de la volonté de Dieu. Le fait que nous pouvons être de ceux qui sont considérés comme incapables d’être des messagers pour le Seigneur, selon les normes humaines, ne signifie pas que Dieu ne peut pas se servir de nous si nous nous abandonnons pleinement à Lui.

Dieu veut de jeunes hommes! Il veut de jeunes femmes aussi! Il y a une place dans Son vignoble pour tous ; et le fait d’être né femme ne signifie pas que sa zone d’influence ou d’activité pour Dieu est limitée. Beaucoup de ceux qui sont appelés à servir Dieu sont plutôt en train de servir seulement l’humanité – quelquefois leurs propres désirs humains sur ce point! Si Dieu nous a appelés à être Ses serviteurs, nous ne devons pas nous rabaisser au rang d’un roi! La place du plus humble service dans le vignoble de Dieu est plus élevée que la position la plus élevée que l’homme, la nation, ou le Commonwealth des nations puissent donner.

Barak reconnut l’appel de Dieu à l’égard de Débora. Il ne s’imposa pas, ou n’affirma pas sa supériorité, en aucune façon. Il se sentit, lui et son propre jugement, inférieurs à tout ce qui vient de Dieu et est approuvé de Dieu. Pareil à Moïse qui ne voulait pas consentir à conduire les Israélites à la Terre Promise sans la constante Présence de Dieu avec eux, Barak refusa de conduire les armées d’Israël à combattre avec les Cananéens à moins que le messager de Dieu fût là pour montrer la voie à tout moment.

Quelle leçon nous pouvons apprendre de cet homme de Dieu! Il était humble, mais cela ne veut pas dire qu’il était faible de caractère ou impuissant en matière de décision. Il avait du courage. Il avait de la force. Il jouissait du respect des armées des Israélites. Mais il avait plus que cela. Il avait la profonde conviction que toutes ses qualités n’étaient rien en elles-mêmes. Il avait besoin de l’aide de Dieu, et il le savait. Il avait l’esprit qui n’hésitait pas à admettre son insuffisance, à combattre pour la suffisance de Dieu et à l’accepter quand elle vint ; qu’importe la manière que Dieu choisit pour la lui donner.

Les Cananéens, peut-être, auraient pensé qu’il était insensé s’ils avaient su la conversation qui eut lieu. Ils auraient pensé qu’il était mentalement incapable de diriger une armée de soldats pour combattre, là où le sang humain coulerait à flot et où la constitution physique la plus forte s’indignerait même à l’une des plus horribles spectacles qui deviendraient de façon navrante ordinaires avant la fin de la première journée de bataille. De quelle aide pouvait être une femme à un moment pareil?

Barak connaissait ses faiblesses – les limitations de tout être humain. Il savait aussi où trouver la force divine ; et il connaissait qui était appelé par Dieu pour être un leader dans la cause Céleste. Il savait que rien ne pouvait être correctement fait à moins que Dieu en fût à la fois l’auteur et le pourvoyeur permanent. Il prit sa décision et définit sa position. Et parce que cette décision était juste, Débora y consentit rapidement, et alla combattre avec les armées des Israélites – un endroit plus étranger aux tendres sentiments, aux émotions, et à la force physique limitée d’une femme que ce qu’on peut imaginer.

La Voie Difficile ou la Voie Facile?

Certaines personnes disent qu’elles ne peuvent pas faire certaines sortes de travaux pour Dieu parce qu’elles ne sont pas des hommes ou parce qu’elles n’ont pas certaines qualifications émotionnelles ou physiques, même si ces personnes sont des hommes. Débora laissa le confort relatif et la sécurité de son palmier, et aussi les importants devoirs de prophétesse et de juge pour faire la volonté de Dieu. Elle laissa la vie habituelle des femmes de son temps, et même une certaine phase du devoir spirituel pour une plus grande œuvre de Dieu. Les endroits où elle allait n’étaient pas faciles. Les spectacles qu’elle voyait ne l’inspiraient pas. Mais elle suivait Dieu et prit la voie difficile – une voie opposée à tout sentiment de la féminité – et trouva un débordement de joie et une récompense venant de Dieu rarement égalées dans l’histoire universelle si jamais cela existe. Son expression de louange et de joie, qui provint de l’obéissance et de la confiance en Dieu, était si inclusive et instructive qu’elle trouva une place dans la Bible, et a été le sujet d’innombrables sermons des hommes de Dieu par lesquels des millions de gens ont été édifiés et amenés plus près de Dieu.

Débora aurait pu dire que même le palmier du jugement n’était pas une place pour une femme. Elle aurait pu raisonner que Barak n’était pas l’homme qu’il fallait en position de général d’armée, s’il entretenait l’idée qu’il exprima, puisqu’on pouvait dire qu’il manquait de courage et de décision. Barak aussi aurait pu trouver les mêmes objections que Débora aurait pu ainsi avoir.

Débora aurait pu se révolter à la pensée d’aller au combat et de voir les morts et les mourants autour d’elle, d’entendre les cris d’agonie quand ils supplieraient la mort de mettre fin à leurs douleurs et à leurs souffrances. Elle aurait pu penser que la vie rude d’un soldat n’était pas une place propre à la délicatesse féminine. Mais Débora ne suivit pas ce modèle populaire. Elle suivit Dieu! Et à cause de sa décision et de son action subséquente, beaucoup de milliers sont aujourd’hui dans le pays de la gloire.

Quelques Salaires du Péché

La délivrance vint à Israël d’une manière inattendue. L’Ecriture déclare que : "… De leurs sentiers les étoiles combattirent contre Sisera" ; "que l’Eternel mit en déroute … Sisera, tous ses chars et tout le camp" ; et que "le torrent de Kison les a entraînés". Jaël, femme d’Herber, aida à achever la déroute en profitant de l’occasion pour tuer Sisera, ennemi des Enfants d’Israël, qui avait été choisi pour la destruction.

Les Cananéens eurent les mêmes occasions de se tourner vers Dieu comme Rahab. Ils étaient eux aussi inclus dans les bénédictions promises à toutes les familles de la terre sous l'Alliance éternelle. Au contraire ils refusèrent le salut de Dieu et se rebellèrent contre Lui. Leur chef prit refuge dans le semblant de sécurité du traité de paix négocié par lui-même, et non dans le seul Refuge efficace pourvu à l’homme. Les armées de Jabin, Roi de Canaan, furent détruites. Sisera le général en charge de l’armée païenne fut aussi détruit. Le roi lui-même fut détruit.

Il a été dit que lorsque Dieu attaque, rien ne tient debout ; quand Il poursuit, il n’y a pas d’échappatoire ; et quand Il commence, Il ira aussi jusqu’au bout. "Le salaire du péché c’est la mort". Ceux qui s’opposèrent à Dieu et se rebellèrent contre Lui et contre Sa juste administration, reçurent la punition qui frappera tous ceux qui, également, préfèreraient le péché à la justice, l’impiété à la sainteté, et la mort éternelle à la vie éternelle. Il n’y a pas de d’échappatoire aux jugements justes d’un Dieu Eternel!

Questions
QUESTIONS
  1. Quel était le péché fondamental dans le cœur des Israélites au temps d’errance dans le désert?
  2. Quel était le péché fondamental dans leur cœur lorsqu’ils s’installèrent à Canaan?
  3. Quels commandements étaient violés par leur péché? Desquels furent-ils coupables?
  4. Comment Dieu utilisa-t-Il les Cananéens dans Son plan? Comme quoi furent-ils utilisés?
  5. Citez par cœur Romains 6 : 23.
  6. Par qui en ce moment, Dieu parla-t-Il pour révéler Sa volonté aux Israélites en ce moment-là?
  7. Nommez d’autres que le monde pourrait qualifier de faibles instruments mais qui furent utilisés puissamment par Dieu.
  8. Quelle attitude Barak adopta-t-il lorsqu’il fut appelé pour assumer sa responsabilité?
  9. Avait-il raison dans cette attitude? Quelle est, dans ce cas, la leçon générale à tirer de cette attitude qui est semblable à celle-ci?
  10. 10. Comment était la victoire accordée à Israël?