Lesson 215 - Senior

Memory Verse

"Recommande ton sort à l’Eternel, mets en lui ta confiance, et il agira" (Psaume 37: 5).

Cross References

I Le Serment de Saül et sa Violation

1. Saül prêta serment devant le Seigneur qu’il épargnerait la vie de David: 1 Samuel 19: 6.

2. Le serment de Saül fut rompu lorsqu’il lança le javelot: 1 Samuel 19: 10.

3. Le serment fut de nouveau rompu par son plan délibéré contre David: 1 Samuel 22: 7, 8.

4. Il fut rompu lors de sa poursuite de David à Maon: 1 Samuel 23: 25, 26.

5. Il fut rompu lorsqu’il pourchassait David à En-Guédi: 1 Samuel 24: 2, 3.

6. Il fut encore rompu pour la dernière fois à Ziph: 1 Samuel 26: 1, 2; 1 Samuel 24: 21, 23; Psaume 54: 2 - 9.

II L’Expédition de David dans le Camp de Saül

1. Les espions de David confirmèrent le fait que Saül était encore venu pour tuer David: 1 Samuel 26: 3, 4.

2. David vérifia le rapport des espions: 1 Samuel 26: 5.

3. Abischaï s’offrit volontairement pour accompagner David dans le camp de Saül: 1 Samuel 26: 6, 7.

4. Abischaï, dans son zèle, demanda à tuer Saül: 1 Samuel 26: 8.

5. Le caractère pieux de David apparaît dans sa réponse à Abischaï: 1 Samuel 26: 9 - 11; Psaume 37: 5; 27: 14.

6. Dieu plongea les hommes de Saül dans un profond sommeil pour protéger David: 1 Samuel 26: 12; Psaume 76: 6, 7; Romains 11: 8.

III La Conversation de David avec Abner et Saül

1. David se moqua d’Abner, le capitaine de Saül: 1 Samuel 26: 13 - 16.

2. David soumit son cas à Saül: 1 Samuel 26: 17 - 20.

3. Saül reconnut ses méfaits: 1 Samuel 26: 21, 25.

4. David se mit sous la protection divine: 1 Samuel 26: 22 - 24.

Notes

COMMENTAIRE

Les Pieux et leurs Persécuteurs

Nous avons vu, dans nos leçons antérieures, les divers incidents qui témoignent de la piété de David, le nouveau roi oint d’Israël; et nous avons aussi vu ces incidents-là qui démontrent l’extrême perfidie de Saül, le roi titulaire d’Israël. Les incidents que nous trouvons dans cette leçon sont similaires à ceux de notre dernière leçon, mais ils nous sont spécialement précieux parce qu’ils nous donnent l’opportunité de considérer d’autres caractéristiques pieuses en David et d’observer encore l’impiété de Saül, afin que nous puissions tirer profit de leurs exemples.

David est, incontestablement, une des grandes "nuées de témoins" qui attestent le pouvoir de la foi et de la providence de Dieu envers Ses Enfants. D’autre part, il ne fait aucun doute que Saül est un exemple biblique qui montre qu’un homme peut recevoir quelques-uns des meilleurs dons que le Ciel a, et ensuite rejeter Dieu et descendre dans les plus basses profondeurs de l’avilissement humain, puis être finalement abandonné par Dieu, sans aucune autre alternative que de sombrer dans un enfer éternel.

En examinant l’histoire déjà étudiée jusqu’ici, nous voyons que Saül fit un serment devant le Seigneur, à la demande de son fils Jonathan, qu’il n’allait pas tuer David. Mais à peine les paroles furent-elles sorties de sa bouche qu’il lança un javelot en direction de David avec l’intention de le tuer instantanément. Saül ne chercha pas le pardon pour cet acte, et ne demanda pas non plus à Dieu de l’aider à accomplir la promesse qu’il avait faite; mais il viola ses vœux à maintes reprises, quand bien même il reçut un avertissement et qu’il lui fut rappelé sa propre méchanceté et la justice de David à la caverne dans le désert d’En-Guedi. Cette leçon traite de la cinquième fois où Saül viola son vœu; et autant que nous le sachions, c’est la dernière fois qu’il a vu David, ou qu’il a parlé avec lui.

L’on ne peut pas dire que les événements de cette leçon furent de nature accidentelle. Ceci fut un incident et non un accident. Ce fut une autre fois où l’amour de Dieu plaida avec Saül le récidiviste, cherchant à l’amener à la repentance. Saül reconnut sa culpabilité mais ne s’en repentit pas. Il ne chercha pas le pardon que Dieu avait pour lui.

Il y a plusieurs personnes qui disent de grandes choses, qui expriment des intentions bien formulées, et qui font des vœux qui pourraient davantage ouvrir les portes de la grâce indulgente de Dieu, mais qui n’ont pas la joie du salut ou l’assurance que leurs péchés sont pardonnés. Saül est semblable à ceux-ci. Saül fit un vœu de ses lèvres qu’il n’allait pas tuer David, mais il nourrit le meurtre dans le cœur tout le temps.

Lorsque l’Esprit de Dieu quitte un homme, un esprit mauvais entre dans son cœur. Comme d’habitude, David était soucieux de se tenir dans une attitude convenable devant Dieu; ainsi, il pourrait entendre la voix de Dieu. David ne voulait pas être séparé de la faveur de Dieu, même pour un instant. Il mit son tout dans les mains de Dieu et ensuite, il endura les conséquences sans se plaindre. Saül, au contraire, ne prêtait pas attention la voix de Dieu, mais faisait continuellement sa propre volonté et satisfaisait les désirs de son cœur. Sa voie apporta une ruine totale; mais les principes de David, qui consistent à suivre la voie de Dieu, apportèrent un triomphe éternel et glorieux.

Apparemment, la majorité des Israélites n’avaient pas, de commun accord avec Saül, une attitude belliqueuse envers David. Ils étaient obéissants à leur roi comme ils se le devaient; mais certains d’entre eux ne l’auraient pas assisté comme il pensait qu’ils le feraient, car Saül s’était plaint qu’ils se seraient alliés avec David. Les Israélites n’étaient pas entièrement remplis de mauvais esprit comme le fut Saül. Lorsque Saül ordonna à ses serviteurs de tuer les sacrificateurs du Seigneur, parce que ceux-ci avaient aidé David dans sa fuite, les serviteurs refusèrent d’agir ainsi. Ils craignirent les conséquences qu’ils subiraient s’ils levaient les mains sur les sacrificateurs du Seigneur plutôt que les conséquences qui découleraient de la désobéissance à leur roi. Saül dut faire recours un Edomite, celui qui était en dehors du peuple appelé et choisi, pour mettre à exécution son ordre relatif à l’exécution des sacrificateurs de Dieu.

Au contraire, David avait avec lui un groupe qui reconnut le juste esprit qu’avait leur leader, et qui lui obéissait à la lettre, quand bien même ses ordres étaient contraires à leurs sentiments personnels. Ils désiraient entreprendre les démarches les plus hasardeuses pour leur leader, et lui obéir explicitement au cours de l’expédition. Ils traversèrent d’innombrables épreuves pour la cause qu’ils pensèrent être juste. Ils agissaient de la sorte, parce qu’ils comprirent qu’un bon esprit était en David.

Abischaï était un de ceux-là qui servirent David fidèlement. Il s’offrit volontairement pour entreprendre l’expédition hasardeuse avec David, dans le camp ennemi, afin que David pût voir de première main que Saül fut là, pour le prendre au piège et pour le tuer. Mais l’intrépide esprit d’allégence qu’avait Abischaï pour son leader ne surpassait pas son obéissance à ce leader. Il vit, dans le succès de leur intrusion au cœur du camp de Saül, rendue possible par le fait que Dieu avait envoyé un profond sommeil sur Saül et sur tous ceux qui étaient supposés assurer sa garde, ce qui, selon lui, était la volonté de Dieu. Il sembla à Abischaï que Dieu leur avait livré Saül, et que David n’avait pas besoin de lever la main pour se défendre. Abischaï voulut achever Saül, le rejeté, d’un seul coup. Ils seraient immédiatement à bout de toutes leurs peines! Et Abischaï rendrait même gloire à Dieu pour cette délivrance.

Dans tout ceci, nous voyons en le fidèle Abischaï, non seulement le degré de justice, mais aussi la piété de l’humble David. David fut instruit dans l’art de la guerre dès sa jeunesse. Ses frères avaient été des soldats professionnels sous Saül. Il avait commencé sa propre carrière en tant que gardien des moutons de son père; il avait eu, sur le plan national une renommée grâce à son duel avec Goliath, et il avait conduit les armées d’Israël à la bataille dans diverses campagnes sous Saül. Il avait aussi, durant ses années d’exil, conduit une troupe de combattants au cours des multiples attaques des ennemis d’Israël. Néanmoins, David vécut si près de Dieu que ni les dures influences de belligérance, ni celles d’une vie en des circonstances si difficiles, pareilles à celles qu’il avait été contraint de traverser durant son exil, n’avaient pas d’effets sur lui. Il était tendre de cœur et pouvait entendre la voix de Dieu par-dessus les impulsions naturelles qui surgiraient spontanément à cause de la formation qu’il eut dans sa jeunesse ou de ses épreuves antérieures.

Cette qualité en David nous rappelle qu’il n’y a ni influence ambiante, ni ombre qui pourraient nous pousser à faire le mal, si seulement nous prêtons l’oreille à la voix de Dieu. Les hommes sont portés à donner des prétextes, à attribuer le tort de leurs échecs à leur formation, leur héritage, à leur manque d’instruction ou d’éducation, ou encore à leur milieu social. Mais l’Esprit de Dieu conduira ceux qui veulent être conduits. Nous ne devons pas agir conformément à notre nature humaine; nous devons suivre Dieu.

Souffrir Pour Christ

Les choses les plus difficiles auxquelles un chrétien doit faire face, sont les accusations qui sont portées contre lui, quand bien même il a tort, et que toutes les accusations sont justifiées à tous égards. Qu’elle ait tort ou non, la première tendance de la chair est de se défendre. Ainsi, la première réaction est de donner souvent des prétextes ou des arguments, au lieu de souffrir pour Christ, comme Il a souffert pour nous quand il ne s’est trouvé ni fraude dans sa bouche, ni de péché dans Sa conduite (Lisez 1 Pierre 2: 19 - 23).

Très souvent, quand une personne commet une erreur, elle donne la raison pour laquelle elle a fait cette chose particulière, afin de se justifier. Elle essayera de faire retomber la faute sur ce qui l’a poussé à commettre cette erreur, et non sur elle-même. Et si une personne n’est pas coupable de la faute dont on l’accuse, il lui est aussi difficile de ne pas se lever pour se justifier immédiatement. Il est très difficile à plusieurs personnes de laisser le Seigneur être leur vengeance et leur défense, mais c’est ce qu’elles devraient faire si elles voulaient suivre les traces de leur Sauveur.

David avait été exilé et séparé de toute l’adoration de Dieu – sans une cause juste. Il avait été chassé de la maison, de ses bien-aimés, et du privilège d’aller, avec les autres Israélites, à la Maison du Seigneur trois fois l’an pour observer la Loi de Dieu – sans une cause juste. Il aurait pensé que ses prières ne seraient pas entendues par Dieu, qu’il était abandonné de Dieu, et que l’on ne l’aimait pas – sans une cause juste.

Mais ceci ne conduisit pas David au désespoir ou à l’amertume. Il était désireux que le Seigneur accomplît Sa volonté. David était désireux de suivre la voie que Dieu lui indiquait, de souffrir tout ce que Dieu permettrait de lui arriver, et de laisser le Seigneur le défendre. Nous pouvons voir, à la fin, comment Dieu prit soin de son Fils plein de confiance, comment Il défendit entièrement celui qui n’avait pas levé la main en vue de se défendre, comment Dieu établit de façon complète et minutieuse pour toujours, le royaume au nom de celui dont le cœur était parfait envers Lui.

David honora Dieu, et honora l’oint de Dieu, et, à cause de cela, il fut un homme à qui Dieu pouvait confier un poste de grande responsabilité et une position de grande récompense éternelle.

Questions

1. Devant qui, et selon la suggestion de qui Saül prêta-t-il serment de ne pas tuer David?
2. Le serment fut-il honoré? Citez les moments où il fut rompu ou honoré.
3. Quel grand Psaume fut écrit par David en ce temps d’épreuves?
4. Quelle grande vérité Biblique nous est donnée en exemple en ce qui concerne les écrits des Psaumes de David en ses temps de rudes épreuves?
5. Racontez l’histoire de la dernière rencontre de David avec Saül.
6. Quelles vertus pieuses sont suggérées dans la conduite d’Abischaï?
7. Quelles obligations sont incluses dans la qualité de disciple de Jésus?
8. Que dit David pour sa propre défense?
9. Que fit Saül pour sa propre défense?
10. Un Chrétien souffrira-t-il la persécution? Quelle attitude doit-il adopter vis-à-vis de la persécution et envers ceux qui en sont les auteurs?