Jean 15:1-27

Lesson 236 - Senior

Memory Verse
VERSET DE MEMOIRE : "Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15:5).
Cross References

I Le Cep et Ses Sarments – Christ et Ses Disciples

1. Christ est le vrai Cep; et Dieu, le Père, est le Vigneron, ou celui qui entretient la vigne: Jean 15:1; Ephésiens 4:21.

2. Les sarments sont émondés (taillés) afin qu’ils portent beaucoup de fruit: Jean 15:2; Galates 5:22, 23.

3. Les disciples sont rendus purs par la Parole que Jésus a annoncée: Jean 15:3 ; 1 Pierre 1:22.

II La Nécessité pour les Sarments de Demeurer en le Cep

1. Il n’y a de fruit que lorsque les sarments demeurent en le cep: Jean 15:4, 5.

2. L’état et le sort d’un sarment qui ne demeure pas en le cep sont manifestes: Jean 15:6; 1 Jean 2:6; 2 Pierre 2:20.

3. La prière est exaucée et le Père est glorifié par le fait que nous demeurons en le Cep: Jean 15:7, 8; Psaume 91:1, 15; 1 Jean 3:22.

III Le Lien d’Amour Entre Christ et Ses Disciples

1. Garder l’amour de Dieu dans notre cœur est conditionné par le fait de garder Ses commandements: Jean 15:9, 10; 1 Jean 3:24.

2. Le plus grand commandement de Christ, c’est que nous l’aimions et que nous nous aimions les uns les autres: Jean 15:11-14.

3. Les disciples sont choisis par Christ, et non Christ par les disciples: Jean 15:15 – 17; 8:31.

IV Les Disciples et La Haine du Monde contre Eux

1. Le monde a haï Jésus avant de haïr Ses disciples: Jean 15:18, 19; 1 Jean 3:1.

2. Jésus nous a rappelé que "Le serviteur n’est pas plus grand que son maître": Jean 15:20, 21; 13:16.

3. Tous les persécuteurs de Jésus sont d’office condamnés sans excuse: Jean 15:22 – 27; Proverbes 29:1.

Notes
COMMENTAIRE

Cette illustration du cep et de ses sarments expose de façon admirable l’unité spirituelle de Christ et Son peuple. Il dépeint Sa relation avec eux comme étant la source de toute leur vie et de toute leur utilité spirituelle.

Le Vrai et les Faux Ceps

Lorsque Jésus dit: "Je suis le vrai cep", il laissait entendre en réalité qu’il y avait de faux ceps. Les faux ceps peuvent avoir beaucoup de feuillage, dont les feuilles peuvent paraître exceptionnellement belles à l’œil naturel. Mais le fruit de sainteté et de justice manque sur un faux cep. Seul le Vrai Cep peut donner ces attributs essentiels de la vie spirituelle et amener les sarments à porter le vrai fruit de l’Esprit, qui est: l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, et la tempérance.

Beaucoup de religions aujourd’hui ont une apparence extérieure de 'cérémonialisme' et de ritualisme, mais elles manquent d’attachement au Vrai Cep qui leur procurerait le flot vivifiant de l’Esprit. "Leur vigne est du plant de Sodome et du terroir de Gomorrhe; leurs raisins sont des raisins empoisonnés, leurs grappes sont amères; leur vin, c’est le venin des serpents, c’est le poison cruel des aspics" (Deutéronome 32:32, 33). Quel contraste dans le fruit! Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Non! Il n’y a qu’un seul Cep qui peut produire le vrai fruit, et ni le fruit ni l’attachement à ce Cep ne peuvent être contrefaits.

La Condition des Sarments

Certains sarments peuvent être fructueux, et d’autres peuvent être tout à fait stériles. C’est selon le degré d’attachement entre le sarment et le cep. Certains sarments, lorsqu’ils sont premièrement attachés au cep par greffage, peuvent montrer des signes de vie pour ensuite se flétrir et mourir sans porter du tout de fruit. Ainsi les disciples de Christ seront spirituellement fructueux parce qu’ils sont, de manière vitale, attachés au Cep et tirent leur force de leur Dieu. Ainsi, s’ils ne sont pas de manière vitale attachés au Cep, ils ne porteront jamais de fruit pour Dieu, quelle que soit la manière favorable dont ils peuvent paraître extérieurement. Le leur n’est qu’un attachement superficiel. Ils ne tirent ni vie ni force de Dieu.

Le sarment qui porte du fruit est continuellement et entièrement dépendant du Cep. La vie qu’il a est la vie qui coule du cep et traverse chaque partie du sarment. Chaque feuille, chaque brindille est nourrie et émet des pulsations par cette vie-là. Ce mystère inexpliqué appelé vie est caché dans les profondeurs de ce cep, et nous avons vu et su par nous-mêmes qu’il ne portera pas de fruit à moins que le sarment ne lui soit de manière vitale attaché. La nouvelle naissance que Jésus expliqua à Nicodème nous relie à Dieu – le sarment au cep – nous donnant une source de vie. Nous étions morts par nos offenses et par nos péchés, mais nous étions rendus à la vie par notre greffage au vrai Cep et rendus participants de la Nature Divine. Nous sommes vivants parce que nous avons été rattachés à la Source de la Vie, et tirons notre nourriture et notre force de cette provision qui ne manque jamais.

Il y a une relation entre le Cep et les sarments qu’aucune compétence ou science humaine ne peut produire. Dans les organisations religieuses, les hommes peuvent établir un système et avoir leurs anciens, leurs diacres, et leurs divers conseils administratifs, et puis rédiger un statut et élaborer des règles pour gouverner leur assemblée; mais aucun de ceux-ci n’apporte d’attachement au Cep. Mais combien merveilleux est le plan de Dieu, car nous voyons que la simple repentance, la tristesse selon Dieu pour le péché et la foi en le Sang versé de Jésus-Christ attacheront toute âme au Vrai Cep.

L’Emondage des Sarments

Jésus est le Vrai Cep, et le Père est le Vigneron ou le Surveillant. "Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, Il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, Il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit". Tout bon vigneron est fier de sa vigne. Il veut qu’elle porte le meilleur fruit. Il veut qu’elle soit bonne à voir et qu’elle apparaisse saine et prospère. C’est exactement de la même manière que le Seigneur prend grand plaisir en Son peuple – Sa vigne. Il veut non seulement qu’elle porte du fruit, mais encore qu’elle porte beaucoup de fruit et le meilleur. Il veut qu’elle Le représente et Lui apporte louange et honneur.

C’est le devoir du vigneron d’émonder la vigne. Ce faisant, il coupe tout ce qui empêcherait un sarment de porter le meilleur fruit. Lorsque nous regardons un émondeur en train de tailler une vigne, il semble qu’il est assurément impitoyable ; mais il sait exactement où et quoi émonder pour permettre au sarment de porter plus de fruit. Le Seigneur examine notre cœur pour savoir exactement comment et quand permettre aux épreuves, aux tests et aux persécutions d’élaguer efficacement les excès ou ce qui nous entravera, afin de faire de nous des sarments qui portent de fruit.

Jésus dit: "Sans moi vous ne pouvez rien faire". Ceci montre clairement que, à moins que quelqu’un ne demeure en Christ, toutes ses bonnes œuvres, sa charité, et son adoration ne vaudront rien. Toutes ces choses sont comme des brindilles indésirables et destructrices qui empêchent le sarment de porter du fruit. Nous ne devons jamais oublier que le Seigneur regarde au cœur et non à l’apparence extérieure. Il connaît nos besoins réels et si nous sommes contents de rester dans Ses bras et sous Sa direction, Il nous rendra parfaits selon ce que Sa sagesse infinie dictera comme étant meilleur pour nous et pour notre efficacité dans Son service. Nous devons toujours dépendre de Lui. En nous-mêmes, nous ne sommes rien. C’est en Lui, et en Lui Seul, que nous pouvons porter du fruit. Si nous demeurons dans Son amour, et que nous gardions Ses commandements, notre disposition naturelle sera de porter du fruit. Plus nous portons de fruit, plus grande sera notre joie le jour où Il viendra recevoir les Siens.

Jeté Dehors

Nous lisons: "Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche". Notre Seigneur, de la manière la plus claire, enseigne ici qu’une personne peut être véritablement et pleinement unie à Lui tout comme une branche à l’arbre qui l’a produite, et être, cependant après tout, coupée et jetée dans le feu. Nous voyons qu’il est enseigné ici que cela a occasionné une séparation ou une perte de contact vital; le résultat est qu’aucun fruit n’est produit pour la gloire de Dieu.

Nul ne peut jamais couper d’un arbre une branche qui ne lui avait pas été unie. Mais nous voyons ici qu’il y a une possibilité d’être une fois uni au Cep, et être après tout coupé et jeté dans le feu pour être brûlé – séparé du peuple de Dieu, de Dieu Lui-même, et de toutes les gloires du Ciel.

Il est possible d’être un Chrétien, d’avoir mené une vie pieuse, et d’être un possesseur de la vie éternelle qui est donnée à tous ceux qui sont réellement sauvés, et ensuite de perdre ce salut. On n’a pas besoin de le perdre. On n’a pas besoin de rester dans cet état désespéré si on l’a perdu. Les Ecritures abondent d’exemples où ceux qui avaient une fois eu le salut de Dieu et l’avaient perdu, furent réintégrés dans la famille de Dieu après avoir fait une prière de repentance qui avait apporté le salut premièrement.

Il est vrai qu’un enfant de Dieu ne pratique pas le péché. Et il est vrai selon les Ecritures que lorsqu’une telle personne pèche, elle n’est plus un enfant de Dieu, mais plutôt un enfant du diable. Un soi-disant Chrétien qui pèche n’est pas du tout un Chrétien, car il porte l’image de Satan plutôt que d’être un membre de la famille de Dieu.

Dieu nous gardera si nous nous rapprochons de Lui. Il ne permettra à quoi que ce soit de nous séparer de Son amour, de Son soin, de Son espérance éternelle et de Son assurance quotidienne, si nous "demeurons en le Cep". Mais si nous péchons volontairement, après avoir reçu une connaissance personnelle de la Vérité, et après que la grâce salvatrice de Dieu a œuvré dans notre cœur, le sacrifice qui était dans notre cœur ne demeure plus, et nous sommes de nouveau hors de la famille de Dieu.

La Communion et l’Union dans le Cep

Jésus appela Ses disciples Ses amis. Ils ne devaient plus être Ses serviteurs. Il a déclaré qu’un serviteur ne devait pas connaître les plans et les désirs de son maître. Il exécute les ordres qui lui sont donnés. Au contraire, un ami est un compagnon intime, celui à qui une personne peut confier certains de ses plus profonds secrets.

Nous nous émerveillons de l’histoire de l’amitié de David et Jonathan. L’amour que Jonathan eut pour David le poussa à ôter ses vêtements royaux pour les faire porter à David, quand lui-même aurait pu penser qu’il en avait légalement droit. Il y a aussi un amour entre les vrais enfants de Dieu, qui les lie pour être un en Christ. Cet amour chrétien est au-delà de toute description. Mais Jésus avait un amour encore plus grand que celui-ci, parce qu’Il sacrifia Sa vie pour Ses ennemis.

Choisis

C’était la coutume chez les Juifs pour une personne de choisir son propre maître lorsqu’elle était à la recherche d’une carrière pour la vie. Ceci est aussi vrai pour beaucoup d’entre nous. Mais Jésus dit à Ses disciples qu’ils ne L’avaient pas choisi lorsqu’ils avaient répondu à Son appel et avaient commencé à Le suivre. Plutôt Il les avait choisis et leur avait ordonné d’aller et de porter de fruit. Ils devaient être Ses témoins. Et ceci s’applique à nous aussi.

, Jésus ajouta que si le monde les haïssait, ils ne devraient pas être chagrinés, car il L’avait haï premièrement. Il dit que s’ils étaient persécutés, ils pouvaient se rappeler qu’Il avait été persécuté avant eux! Il savait que ce serait une consolation pour eux de savoir que, lorsque les persécutions surgissaient, ils étaient dans le droit chemin parce qu’ils étaient dans la voie sur laquelle Jésus a marché. Par les persécutions, ils pouvaient savoir qu’ils étaient toujours attachés au Vrai Cep.

Aimez-vous les Uns les Autres

"C’est ici mon commandement: aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés". Autant que nous le sachions, ceci était le dernier commandement que Jésus donna à Ses disciples avant Sa crucifixion. Il fut donné juste avant qu’Il n’entrât dans le Jardin de Gethsémané pour prier. Du Jardin, Il alla au prétoire.

Cette dernière scène et les paroles immortelles qui furent dites ont dû avoir une impression immortelle sur la pensée du disciple bien-aimé Jean. Ce thème de l’amour réciproque fut le grand thème dans les Epîtres écrites par lui. Maintes et maintes fois, il répéta qu’ils devaient s’aimer les uns les autres. L’un des saints d’autrefois a écrit: "Ce commandement était si profondément écrit dans le cœur de cet évangéliste [Jean, le Bien-aimé] que dans son extrême vieillesse, lorsqu’il se faisait porter par les saints jusque dans les assemblées publiques des croyants, son exhortation constante était: ̔Petits enfants, aimez-vous les uns les autres̕. Ses disciples, enfin fatigués de la répétition constante des mêmes paroles, lui demandèrent pourquoi il disait constamment la même chose. ̔Parce que̕, dit-il, "c’est le commandement du Seigneur, et son observation seule est suffisante".

Cet amour n’a pas son origine dans les sarments, mais dans le Cep. Le sarment doit être intimement lié au Cep pour que la sève du divin amour y coule dans sa plénitude. "A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres" (Jean 13:35).

Questions
QUESTIONS
  1. Qui sont représentés par le Cep, les sarments, le Vigneron?
  2. Comment devons-nous porter de fruit?
  3. Comment sommes-nous émondés pour produire plus de fruit?
  4. Que se passe-t-il lorsqu’un sarment ne porte pas de fruit?
  5. Est-il possible d’être une fois sauvé, et être perdu après tout?
  6. Citez deux termes que Jésus appliqua à Ses disciples.
  7. Quel est le plus grand commandement de Christ?