1 Samuel 17: 1 - 58

Lesson 211 - Junior

Memory Verse
"Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot; et moi je marche contre toi au nom de l’Eternel des armées" (1 Samuel 17: 45).
Notes

En Guerre contre les Philistins

Les Enfants d’Israël étaient allés se battre contre les Philistins, le même vieil ennemi. "Pendant toute la vie de Saül, il y eut une guerre acharnée contre les Philistins" (1 Samuel 14: 52). Dans le quatorzième chapitre de 1 Samuel, nous lisons que de temps en temps, les Enfants d’Israël avaient chassé et tué quelques-uns des Philistins.

Jamais les Israélites n’avaient complètement mis en déroute l’ennemi comme le fit Gédéon aux Madianites (Leçon 194). Gédéon les avait même poursuivis jusqu’au-delà du Jourdain; il les avait frappés, et capturé leurs deux rois, et mis toute leur armée en déroute. "Madian fut humilié devant les Enfants d’Israël, et il ne leva plus la tête. Et le pays fut en repos pendant quarante ans, durant la vie de Gédéon" (Juges 8: 28).

Les Enfants d’Israël ne mirent pas totalement en déroute les Philistins. Les Israélites, conduits par Saül et son fils Jonathan, combattirent contre eux en reculant et en progressant. Le moment vint où les Enfants d’Israël se rangèrent en bataille sur un côté de la vallée, avec devant eux les Philistins campés de l’autre côté de la même vallée. Du camp des Philistins sortait leur champion, Goliath de Gath. Les Philistins mirent toute leur confiance en ce seul homme. Ils étaient décidés à transformer la bataille en un simple combat. Pratiquement aucune nation ne voudrait s’aventurer à mettre toute sa confiance dans le succès d’un seul homme, mais les Philistins avaient une telle confiance en Goliath qu’ils étaient désireux de transformer entièrement la bataille en un duel avec leur champion.

Goliath

Goliath était un géant, trois fois plus élancé que certains parmi vous, enfants. Un garçon debout sur les épaules d’un homme ne serait même pas aussi élancé que Goliath. Cet homme à la stature monstrueuse a dû avoir une apparence terrible, surtout si sa force et son esprit étaient proportionnels à sa taille. Dès sa jeunesse, Goliath avait été formé pour être un soldat. Il était pourvu d’une arme d’airain, si lourde que certains hommes pourraient à peine la porter sans parler de combattre en la portant. Goliath portait une lance semblable à une ensouple de tisserand et dont le fer pesait 3, 6 Kg. En plus de tout ceci, il avait un homme marchant devant lui, portant un bouclier.

Une Provocation

Devant les armées des Philistins se tenait Goliath pour provoquer les Enfants d’Israël. Sans nul doute, c’était d’une voix forte qu’il défiait l’armée du Seigneur. Avec vantardise il rappelait probablement aux Enfants d’Israël qu’ils n’ont pas quelqu’un qui soit aussi grand que lui. Goliath les ridiculisait même de vouloir aller se battre contre les Philistins. Il se vantait même du fait qu’ils n’avaient personne qui fût assez courageux pour se battre avec lui. Avec orgueil, Goliath cria: "Choisissez un homme qui descende contre moi!"

L’Epouvante d’Israël

Pendant quarante jours, matin et soir, Goliath insultait de cette manière les Enfants d’Israël. Sans nul doute, chaque jour, le champion devenait plus effronté et plus fier, pendant que les Enfants d’Israël devenaient plus effrayés et plus timides. Peut-être le peuple était épouvanté à cause de leur roi Saül qui avait perdu courage. Auparavant, Saül n’avait pas été un peureux. Quand l’Esprit du Seigneur descendit sur Saül (1 Samuel 11: 6), il répondit à la provocation de Nachasch, l’Ammonite, et conduisit les Israélites à la victoire. Les Ammonites furent tués et dispersés de sorte qu’il n’en resta pas deux ensemble (1 Samuel 11: 11).

Pourquoi Saül était-il alors effrayé par les paroles grossières et la stature grande d’un simple Philistin? C’est parce que Saül était désobéissant. Il avait rejeté Dieu, et l’Esprit du Seigneur l’avait abandonné (1 Samuel 16: 14). Saül et les soldats d’Israël étaient épouvantés. N’y avait-il personne pour combattre ce provocateur?

Le Choix de David

Dieu avait un jeune homme préparé pour cette même occasion. A une certaine distance du champ de bataille, dans la vallée d’Elath, était le plus jeune des trois frères se trouvant parmi les soldats d’Israël. Il avait été le porteur d’arme de Saül et avait joué de la harpe pour le roi. Sans nul doute, il aurait pu demeurer avec le roi, mais David "s’en alla de chez Saül et revint à Bethléhem pour faire paître les brebis de son père". Au lieu de mener une vie d’aisance, de luxe et de paresse, il choisit une vie de labeur, de tracas et de périls. Il était le berger du troupeau de son père.

Peut-être David fit le choix de cette occupation parce qu’elle lui donnait le temps et l’occasion de prier et de méditer devant Dieu. Certainement, le travail de David, en tant que berger, lui accordait le temps pour se battre et avoir confiance en Dieu, expérience qu’il n’aurait pu faire en demeurant au palais royal.

La Mission de David

Un jour, Isaï envoya son fils David faire une commission. C’était une mission qui apparemment pourrait être confiée à un serviteur – celle d’approvisionner en vivres les enfants soldats de la famille. Comme tout parent dont les enfants sont loin de la maison paternelle, Isaï était préoccupé par le bien-être de ses fils – comment ils se portaient et s’ils avaient assez de quoi se nourrir. Pensant à ses fils, Isaï dit à David d’emporter du grain rôti et dix pains à ses frères, ainsi que dix "fromages" à leur chef.

David prit ses dispositions pour trouver quelqu’un qui put s’occuper des brebis, car il était diligent en travail et "fidèle dans les moindres choses". Il se leva tôt le matin et fit comme son père le lui avait demandé.

Sur le Champ de Bataille

Quand David arriva sur le champ de bataille, les armées se rangèrent l’une en face de l’autre. David trouva ses frères; et comme il parlait avec eux, Goliath sortit et d’une voix grondante fit entendre des paroles provocantes. David les entendit et en fut touché d’une manière différente du reste des Israélites. Au lieu de prendre la fuite et d’en être terriblement effrayé, David demanda: "Qui est donc ce Philistin,… pour insulter l’armée du Dieu vivant"?

Parce que David était déterminé à maintenir l’honneur du Dieu d’Israël, la jalousie et l’envie de ses grands frères étaient excitées contre lui. Eliab minimisa le travail de David en tant que berger. Il accusa faussement David d’être venu "voir la bataille", alors que celui-ci était réellement parti dans l’intérêt de ses frères.

Une Cause

Saül avait promis la richesse et l’honneur à celui qui tuerait Goliath. C’était aussi promis que la maison du père de celui-là serait affranchie en Israël – sans doute affranchie de labeur, de tribut, de droit de douane, et du service au roi. David semblait prendre peu d’importance à la récompense. Il dit: "Ne puis-je pas parler ainsi?" David était déterminé à aller à la bataille, non pour une récompense et la louange des hommes, mais pour la cause du Dieu vivant. David sentit que le défi de Goliath était aussi bien contre Dieu que contre les Enfants d’Israël.

Dieu, aujourd’hui, peut utiliser un garçon ou une fille ou n’importe quelle autre personne qui se tiendra ferme pour la justice, contre toute opposition. Par ses propres paroles et actions, quelqu’un peut réfuter le reproche de l’Evangile. Celui qui a la cause de Christ dans son cœur ne sera pas découragé par un langage abusif, ni par une opposition de la part de sa famille dont il espère le support et l’assistance.

Le Témoignage et la Foi de David

David alla auprès de Saül le roi pour obtenir une autorisation pour se battre contre Goliath. Il ne mentionna pas la récompense; il voulait seulement servir son Dieu et son pays. Saül dit à David qu’il n’est qu’un jeune et que Goliath est un homme de guerre dès sa jeunesse. David apaisa la crainte de Saül par des paroles de foi, et donna une raison de son espoir et de son courage. Quand bien même David fut un jeune, il n’était pas aussi sans expérience comme le croyait Saül. David n’eut pas honte de dire qu’il gardait les brebis de son père. Il ne se vanta pas de sa propre force, mais rendit gloire et honneur à Dieu comme il racontait son courage en défendant son troupeau – les brebis étaient délivrées et les bêtes féroces tuées. Quand David parlait de ses expériences, il exprima sa foi que Dieu le délivrerait aussi de la main de Goliath. Sans nul doute, à travers ces expériences David avait appris à avoir davantage une confiance pleine, et à avancer courageusement sur la voie de l’occupation.

Une Protection Prouvée

Saül donna son consentement pour que David se battît contre Goliath. Quoique Saül lui-même n’allât pas à la bataille, ses paroles "Que l’Eternel soit avec toi", fut sa prière pour David.

Saül essaya de vêtir David de sa propre armure. Rappelle-toi que Saül était un homme élancé – sa tête et ses épaules dépassaient les hommes d’Israël – et David était un jeune. L’armure qui appartenait à Saül ne serait qu’une gêne pour David.

Il n’y avait rien de mauvais dans l’armure de Saül; elle allait très bien pour Saül, mais ne convenait pas à David. Il peut y avoir des moments où un Chrétien est conseillé par ceux qui ne sont pas sauvés à dépendre d’une défense naturelle ou des choses du monde, ou de celles qui ne conviennent pas à un Chrétien. Dieu veut que son peuple ait confiance en lui, la seule défense qui convient à un Chrétien. "Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants" (Psaume 1: 1).

Dieu fit une préparation et une armure pour le soldat de la Croix. C’est celles dont peut dépendre tout Chrétien. "Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable… . C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans les mauvais jours, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu" (Ephésiens 6: 10 - 17).

David dit de l’armure de Saül: "Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n’y suis pas accoutumé". Il avait éprouvé Dieu. Il ôta l’armure de Saül, et garda sa foi en Dieu. David courut au torrent, choisit cinq pierres polies et, avec sa fronde de berger en main, alla rencontrer Goliath.

Pour la Gloire de Dieu

Il est vrai que cinq pierres polies et une fronde sont des armes très rudimentaires; mais, quand de petites choses sont placées sous le contrôle de Dieu, il peut en faire usage d’une manière puissante. David utilisa ce qui était à sa portée. Il n’avait pas mis beaucoup de temps pour se préparer pour la bataille.

Cette poésie choisie raconte que Dieu a utilisé de petites choses se trouvant à portée de mains, quand elles furent consacrées au Seigneur.

"Schamgar avait l’aiguillon

David cinq pierres,

Samson un os dur,

Rahab un fil,

Marie une onction

Aaron une verge,

Dorcas une aiguille,

Le tout pour Dieu".

Goliath vit avec mépris le jeune qui accepta de répondre à sa provocation. Il maudit David par ses dieux comme si des paroles menaçantes pourraient tuer. Goliath se vantait et avait confiance en lui-même.

David ne cherchait pas son propre honneur. Il donna ses louanges et gloire à Dieu, pour que le monde entier sache qu’il y a un Dieu en Israël, et que tout Israël sache que Dieu ne délivre pas par l’épée et la lance. David alla à la bataille au nom du Seigneur. "Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, ce n’est pas mon épée qui me sauvera" (Psaume 44: 7).

Dirigé par Dieu

Goliath, avec son armure cliquetante, se leva avec fierté comme pour donner une bonne impression. David s’avança, sans nul doute, avec une légère armure et sans crainte pour rencontrer l’ennemi. Délibérément, il mit une pierre dans la fronde, recula, et la "lança" de toutes ses forces, tout en priant dans son cœur. Dieu dirigea cette pierre qui se logea dans le front de Goliath, le seul endroit non protégé. Avant que les armées des Israélites et des Philistins ne se rendissent compte que la bataille fut engagée, Goliath tomba par terre. David courut à lui. Il ne possédait pas d’épée; mais avec l’épée de Goliath – certainement si grande que David dût utiliser ses deux mains – il coupa la tête de Goliath, le champion des Philistins et le provocateur d’Israël.

David avait seulement utilisé l’une des cinq pierres dont il s’était armé. C’est douteux que David ait voulu utiliser toutes les cinq pierres. Sans nul doute il voulait une petite réserve – semblable à la grâce et à la puissance de Dieu que tout Chrétien utilise – jamais inépuisable pour la bataille ou l’épreuve. Dieu a toujours la grâce et la puissance suffisantes pour ceux qui Le cherchent.

La Victoire

Quand les Philistins virent que leur champion était mort, ils prirent la fuite, brisant le contrat de Goliath, par lequel ils seraient des serviteurs d’Israël quand Goliath serait tué. Les Enfants d’Israël poursuivirent les Philistins au-delà de la vallée, même jusqu’à Ekron. Plusieurs Philistins furent blessés, et les Enfants d’Israël s’enrichirent par le butin des tentes des ennemis.

Ainsi, parce qu’un jeune osa demeurer ferme pour ce qui était juste, Dieu reçut l’honneur, l’ennemi était détruit, les Enfants d’Israël encouragés et David rémunéré par le roi.

Questions
  1. Quelle taille avait Goliath? (en mètres)
  2. Quelle était à peu près le poids de son armure? (en kg).
  3. Combien y a-t-il de géants dont les noms sont mentionnés dans la Bible?
  4. Qu’arriva-t-il conformément à l’offre que fit le Philistin au verset 9?
  5. Pendant combien de temps la provocation du Philistin a-t-elle duré avant l’apparition de David sur les lieux?
  6. Comment David arriva-t-il à se trouver avec l’armée?
  7. Quelle fut l’attitude d’Eliab envers David?
  8. Pourquoi David se sentit-il capable de se battre avec le Philistin?
  9. Pourquoi David ne porta-t-il pas l’armure de Saül?
  10. Lorsque David tua Goliath, quel effet cela produisit-il sur l’armée d’Israël?
  11. A quoi pouvons-nous, de nos jours, comparer cet effet produit?