Matthieu 22: 15 - 33, 41 - 46

Lesson 219 - Junior

Memory Verse
"Rendez à tous ce qui leur est dû" (Romains 13: 7).
Notes

Questionnant Jésus

Les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple demandèrent à Jésus par quelle autorité Il enseignait comme Il le fit dans le Temple (Matthieu 21:23). Les Pharisiens qui avaient entendu les paraboles de Jésus furent condamnés, et surent qu’Il parlait d’eux. Les Pharisiens firent un plan par lequel ils espéraient "surprendre" Jésus par Ses propres paroles (Marc 12:13). Leur plan était d’amener Jésus à parler de manière à offenser les Romains afin "de Le livrer au magistrat et à l’autorité du gouverneur" (Luc 20:20).

Les Pharisiens eux-mêmes n’allèrent pas à Jésus. Ils envoyèrent certains de leurs disciples avec un autre groupe appelé Hérodiens qui, certainement, étaient assujettis à Hérode et à sa famille. Ils espéraient par flatteries attraper Jésus et l’emmener loin de sa garde. Ils L’appelèrent "Maître", comme s’ils étaient Ses disciples.

Un Maître fidèle

Les hommes dirent: "Nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité". Les paroles qu’ils disaient étaient vraies, qu’ils l’aient su ou pas. Jésus est véritable, et Il enseigne la vérité. Les noms de "Fidèle et Véritable" Lui ont été donnés (Apocalypse 19: 11). Jésus dit de Lui-même: "Je suis le chemin, la vérité et la vie" (Jean 14: 6).

Jésus était un maître fidèle. Jésus n’hésitait pas à réprimander l’homme de péché, quoique cet homme fût riche, influent ou instruit. L’amour et la compassion de Christ pour tout le monde étaient si grands qu’Il n’était partial envers personne. Ses enseignements étaient pour tous les gens. Christ était fidèle pour montrer du doigt le péché dans la vie de toutes les couches sociales des gens, et pour ôter le péché de la vie de ceux qui se repentaient.

Ces gens qui étaient allés à Jésus faisaient semblants de se renseigner sur le droit chemin, mais ils ne voulaient pas réellement la pensée de Christ. Ils essayaient de L’embarrasser pour que Ses paroles fussent délibérément mal comprises et mal interprétées.

Payant le Tribut

La question que ces hommes posèrent à Jésus était celle qui pourrait prendre au piège une personne ordinaire. Ils demandèrent à Jésus s’Il pensait qu’il est "permis, ou non, de payer le tribut à César". Ils espéraient que la réponse de Jésus Lui attirerait des ennuis. Si Jésus avait dit qu’ils devaient payer l’impôt, les disciples des Pharisiens soulèveraient le peuple contre Lui. Si d’autre part, Jésus disait qu’ils ne devaient pas payer l’impôt, alors les Hérodiens Le rapporteraient à Hérode. Ils pensaient qu’ils avaient piégé Jésus. Ils pensaient que quoi qu’Il dît, Il serait un offenseur du gouvernement ou du peuple. Ils demandèrent: "Devons-nous payer, ou ne pas payer?" (Marc 12:14).

La Sagesse de Christ

Jésus connaissait leur méchanceté, leur hypocrisie (Marc 12:15), et leur ruse (Luc 20:23). Jésus savait que leur projet ne ferait pas du bien ni à Lui, ni à eux-mêmes. Ils n’étaient pas à la recherche de la vérité. Leur plan était habilement tracé, et avait une bonne apparence, mais il devint nul, parce que ces hommes traitaient avec le Fils de Dieu, dont la sagesse est plus grande que celle de tous les autres. Ces hommes ainsi que d’autres aussi, ont appris que l’on ne peut ni tromper le Seigneur Dieu, ni Lui cacher le motif réel se trouvant dans le cœur: "l’Eternel regarde au cœur" (1 Samuel 16: 7). "Seigneur, toi qui connais le cœur de tous" (Actes 1: 24). "La parole de Dieu est vivante et efficace,… elle juge les sentiments et les pensées du cœur" (Hébreux 4: 12). "Ainsi parle l’Eternel … ce qui vous monte à la pensée, je le sais" (Ezéchiel 11: 5).

Une Pièce de Monnaie

Sans doute, les Hérodiens et les disciples des Pharisiens furent très surpris par la réponse de Jésus. Il demanda à voir la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Peut-être Jésus n’en avait pas; Il s’est fait pauvre pour nous, afin que nous pussions avoir les vraies richesses du ciel (2 Corinthiens 8:9). Jésus s’intéressait plus aux choses spirituelles qu’aux choses de nature temporelle ou physique.

Un denier, la monnaie d’impôt, fut présenté à Jésus. Il posa de question sur l’inscription et l’effigie dont la monnaie était frappée. Il est dit que, parmi le peuple juif, il y avait une loi ordonnant que celui dont la monnaie est utilisée dans une contrée est le gouverneur de cette contrée; de plus et de la même manière, ceux qui ont couronné Christ, le Roi de leur vie, ont la ressemblance de Christ dans leur cœur. Nous avons appris que Christ est le Roi des rois, et qu’un jour Il régnera sur tous. Maintenant, Christ gouverne et règne dans le cœur des Siens, ceux qui ont la ressemblance de Christ marquée sur leur cœur et leur vie.

Pas d’Offense

Sur le denier étaient marquées l’effigie et les inscriptions de César. Jésus dit: "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu"; voilà tout ce que Jésus a dit. Il n’y avait pas d’offense faite au gouvernement ou au peuple. La réponse de Jésus était claire et vraie. Il n’y avait pas d’erreur dans l’explication. Au lieu de L’embarrasser, ils furent réprimandés, car sans aucun doute, tous furent coupables d’avoir manqué de donner à Dieu ce qu’il Lui est dû.

En peu de paroles, Jésus nous a montré que les Chrétiens sont de bons citoyens. Ils accomplissent leur devoir envers leur pays. Néanmoins, ils accomplissent aussi leur devoir envers Dieu, car, "Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes" (Actes 5: 29). Beaucoup de gens s’intéressent trop aux choses temporelles de cette vie, et détournent leur regard des choses spirituelles. Ne manquons pas de faire aussi attention à la dernière partie de la déclaration de Jésus, qui est de rendre "à Dieu ce qui est à Dieu". Notre cœur et notre vie appartiennent à Dieu. Sommes-nous en train de les Lui donner? Le terme "rendre" signifie restituer ou retourner. Sommes-nous en train de retourner à Dieu l’amour qu’Il nous a témoigné? Jésus nous a donné beaucoup. Que sommes-nous en train de Lui donner?

Les Hérodiens et les disciples des Pharisiens ne gagnèrent rien en s’opposant à Christ. Ils étaient étonnés par Sa réponse. Ils gardèrent silence et Le quittèrent, vaincus par Lui, mais refusant de faire attention à Ses paroles de vie. Ils continuèrent à ne pas rendre à Dieu l’honneur qui Lui était dû.

En écrivant aux Romains, Paul dit: "Rendez à tous ce qui leur est dû: l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur" (Romains 13: 7).

Une Autre Question

Le même jour, un autre groupe de personnes vinrent questionner Jésus. Cette fois-là, c’étaient des Sadducéens qui niaient qu’il n’y a pas de résurrection. Ils s’adressèrent à Jésus comme à un "Maître", tout comme le firent les autres. Ils citèrent la loi de Moïse (Deutéronome 25: 5). Alors ils mirent devant Jésus un exemple pour essayer de prouver leur point de vue concernant la résurrection. Ils croyaient que Jésus ne pouvait pas donner de réponse, prouvant ainsi qu’ils avaient raison en niant la résurrection. L’exemple qu’ils donnèrent était très inaccoutumé: Ils étaient sept frères; tous étaient morts; six d’entre eux avaient été obéissants à la Loi en se mariant chacun tour à tour à la veuve. Les Sadducéens voulaient savoir à qui la femme serait l’épouse à la résurrection, car elle avait été sur terre la femme des sept frères.

L’Ignorance des Ecritures

Jésus répondit à leur question insensée en disant qu’ils étaient dans l’erreur, parce qu’ils ignoraient ce que disent les Ecritures au sujet de la vie après la mort, et parce qu’ils ne connaissaient pas la puissance de Dieu. Jésus les informa qu’à la résurrection n’y a pas de mariage. Jésus réduisit les Sadducéens au silence en sorte qu’ils n’osèrent plus Lui poser d’autres questions. Il leur donna leur réponse du Livre de Moïse qu’ils avaient déjà mentionné, et leur prouva qu’il y a une résurrection, car Il dit: "Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants".

La Résurrection

Les Sadducéens ont commis l’erreur de ne pas croire à toutes les Ecritures. L’Ancien Testament, aussi bien que le Nouveau Testament, enseignent au sujet de la résurrection. Job exprima sa croyance concernant la résurrection (Job 19:25-27). Le Psalmiste David mentionne la résurrection (Psaume 71:20). Daniel prophétisa concernant la résurrection (Daniel 12:2). (Lis la leçon 120 qui parle plus de la résurrection).

La Bible Entière

Aujourd’hui les gens sont induits en erreur parce qu’ils ne croient pas et n’enseignent pas toutes les Ecritures. Nous devons croire la Bible entière, du premier verset de Genèse le premier Livre, au dernier verset de l’Apocalypse, le dernier Livre – si nous devons aller au Ciel. Jésus répondit par la Parole de Dieu aux interrogateurs hypocrites qui avaient cherché à Le prendre au piège. Il ne sous-estimait pas ceux qui se renseignaient sur Lui. Aujourd’hui, nous pouvons trouver dans la Bible la réponse à chaque question honnête concernant les choses spirituelles, laquelle aidera toute personne à se préparer et se tenir prêt pour la venue du Seigneur.

Une Question de la part de Jésus

Aux Pharisiens assemblés, Jésus posa une question, non pas pour les piéger, mais pour les instruire. Sa question était: "Que pensez-vous du Christ? De qui est-Il fils?" Leur réponse fut: "De David" En d’autres termes, ils pensaient que Christ était un homme. Christ aurait pu signifier plus que cela pour eux. Pour les Chrétiens, Christ est le Fils de Dieu, leur Sauveur et leur Rédempteur. Jésus leur posa une question à laquelle chacun de nous doit répondre. Que penses-tu de Christ? Est-Il ton Sauveur et Rédempteur?

Quand les Pharisiens répondirent qu’ils pensaient que Christ était le Fils de David, Jésus leur demandait comment David pouvait L’appeler "Seigneur" s’Il était son fils? Cela les embarrassa et leur parut difficile à expliquer. Seule, la vérité pouvait être la réponse à une telle question. Il est vrai que Jésus était humain; et, comme fils de l’homme, Il était le fils de David. Jésus était aussi divin, le Fils de Dieu, que David appela "mon Seigneur" (Psaume 110: 1). (Les leçons 113 et 130 enseignent davantage le sujet relatif à Jésus, le Fils de Dieu).

Les Pharisiens n’avaient plus rien à dire à Jésus. Personne ne pouvait Lui poser quelques autres questions. Personne ne parvint, par ses efforts, à prendre Christ au piège par Ses propos. Beaucoup s’émerveillèrent de la sagesse de Jésus, et cependant, s’en allèrent dans l’incrédulité. Soyons de ceux qui "mettent en pratique la parole, et non de ceux qui se bornent à l’écouter" (Jacques 1: 22).

Questions
  1. Pourquoi les Pharisiens pensaient-ils qu’ils avaient le droit de refuser de payer le tribut à César?
  2. Comment Jésus montra-t-Il aux Pharisiens leur responsabilité vis-à-vis des Romains?
  3. Quelles étaient les choses qu’ils devaient à Dieu?
  4. Comment les Sadducéens espéraient-ils nier la résurrection?
  5. Comment Jésus prouva-t-Il qu’il y a une résurrection?
  6. Pourquoi les Pharisiens ne pouvaient-ils pas répondre à la question de Jésus?
  7. Qui est le Seigneur de David?
  8. Jésus est-Il réellement le fils de David?