Matthieu 23 : 1 - 39

Lesson 222 - Junior

Memory Verse
"Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité" (1 Pierre 3 : 8).
Notes

S’aimant les Uns les Autres

Il y a des gens bons dans le monde qui sont bienfaisants et attentionnés, et qui aiment leurs voisins comme eux-mêmes. Ils s’efforcent d’obéir aux instructions de Christ : "Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux" (Matthieu 7 : 12). Et Jésus ajouta : "Car c’est la loi et les prophètes".

Il y a d’autres personnes qui, toutefois, n’aiment personne, sinon elles-mêmes. Quand elles font quelques bonnes actions, c’est pour leur propre profit, ou pour celui de leur famille ou de leurs amis intimes. Elles peuvent donner de l’argent pour de la charité, mais seulement dans le but de recevoir la louange des hommes pour leur générosité. Elles veulent paraître aimables aux yeux d’autres hommes malgré leur égoïsme.

Les Scribes et les Pharisiens, au sujet desquels nous étudions maintenant, étaient de tels hommes. Ils allaient souvent à l’église, mais s’assuraient qu’ils obtenaient les meilleurs sièges. Ils se tenaient aux coins des rues et faisaient de longues prières pour être vus des gens. Ils rasaient leur tête lorsqu’ils jeûnaient, afin que tous connussent combien pieux ils étaient. Pourtant ces personnes avaient peu d’amour dans leur cœur pour leurs compagnons.

Le Législateur

C’était par Moïse que Dieu avait donné la Loi aux Israélites, et Moïse était parfois appelé le législateur. Il avait aussi expliqué aux Enfants d’Israël ce que les paroles de la Loi signifiaient ; ainsi, ils pouvaient connaître ce qu’il fallait faire pour plaire à Dieu.

Maintenant, Jésus dit aux Scribes et aux Pharisiens qu’ils étaient assis dans la chaire de Moïse et étaient censés faire ce que Moïse avait autrefois fait. C’était leur devoir d’enseigner aux hommes et aux femmes ce qu’il fallait faire pour être prêts à rencontrer Dieu. Mais les Scribes et les Pharisiens n’avaient pas la compassion que Moïse avait eue. Ils aimaient se tenir debout dans les synagogues et proclamer durement : "Tu ne dois pas… Tu ne dois pas…" mais ils n’aimaient pas les pauvres. L’amour de Dieu aurait dû être la chose la plus importante dans leur vie. L’Apôtre Paul écrivit : "L’amour est donc l’accomplissement de la loi" (Romains 13 : 10).

Quand Jésus dit que nous devrions traiter les autres comme nous voulons qu’ils nous traitent, Il expliqua : "C’est la loi et les Prophètes", et non un nouvel enseignement. C’était la Loi que Dieu avait donnée à Moïse et que les Scribes et les Pharisiens étudiaient et auraient dû connaître.

La Loi dans le Cœur

Dieu avait donné aux Israélites des instructions pour qu’ils lient Sa Loi sur leurs mains et qu’ils l’eussent comme des fronteaux entre leurs yeux. Les Pharisiens firent cela. Ils portaient des phylactères composés de quatre bandes de papier avec un ou deux versets de la Loi écrits sur chacune, et soigneusement placées dans un petit sac en cuir ou dans un étui. Celles-ci étaient attachées au poignet gauche et sur le front, et étaient spécialement portées au moment de la prière. Les Pharisiens obéissaient à ce commandement dans la forme, mais négligeaient la partie dont Dieu avait aussi parlé : "Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur" (Deutéronome 6 : 5, 6). Il était plus important d’avoir l’amour de Dieu dans leur cœur que de l’avoir écrit sur des bandes de papier attachées au poignet.

Pas de Pitié

Les Pharisiens étaient sans amour parce qu’ils avaient la Parole de Dieu seulement sur leurs fronteaux et leurs poignets, et non dans le cœur ; ils pouvaient attacher de lourds fardeaux sur d’autres personnes, pendant qu’eux-mêmes ne les soulevaient jamais d’un doigt pour aider. Ils pouvaient dévorer les maisons des veuves, ce qui signifiait qu’au nom de leur religion, ils taxaient si lourdement les veuves que le peu qu’elles avaient leur était pris.

Tout récemment, un tel homme alla à la maison d’une femme dont le mari venait de mourir. Elle supposa qu’il était venu pour la réconforter et l’aider avec ses petits orphelins de père ; mais tout ce qu’il voulait était de demander de l’argent pour l’église. Elle n’avait rien à lui donner, excepté une vache qui était son seul moyen de subsistance. Quand il revint la seconde fois et insista pour avoir quelque somme d’argent, elle lui dit qu’il pouvait prendre la vache – sans jamais penser qu’il serait si impitoyable, jusqu’à prendre la dernière chose qu’elle avait. Il s’en alla avec la vache, et la famille devait être dispersée, les enfants envoyés dans de différentes maisons pour qu’on s’occupât d’eux.

Les Pharisiens étaient d’une telle dureté de cœur – ils étaient sans pitié. Jésus dit qu’ils payaient les dîmes selon la Loi, mais qu’ils avaient abandonné "ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité".

L’Amour de Dieu pour le Pécheur Honnête

Jésus appelait les Scribes et les Pharisiens des hypocrites, des aveugles conducteurs d’aveugles, une race de vipères (serpents). Il ne parlait jamais aux pécheurs honnêtes de la sorte. Il les appelait : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos" (Matthieu 11 : 28). "Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement" (Apocalypse 22 : 17). Il ouvrait largement Ses bras, et souhaitait la bienvenue à quiconque voulait être sauvé.

Mais aux hypocrites qui se tenaient aux coins des rues et disaient de longues prières, Il dit : "Malheur à vous Scribes et Pharisiens, hypocrites! … vous serez jugés plus sévèrement". Il les appela "sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au-dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés". Imagine que Jésus regarde leur cœur – en dehors de leurs longues robes sacerdotales, de leurs phylactères, de leur pieux regard, de leur visage grave – et trouve de terribles péchés qui rappelaient à Jésus les "ossements de morts, et de toute espèce d’impuretés".

Jésus dit aussi qu’ils étaient comme des plats dont le dehors était nettoyé, mais dont le dedans était sale. Il est plus important d’avoir l’intérieur du plat nettoyé, là où la nourriture sera mise, afin que personne ne devienne malade de microbes. L’on peut s’habiller modestement pour ressembler à un Chrétien, et faire fidèlement le service de l’église ; mais s’il dit des choses peu aimables au sujet de son prochain, et a de mauvaises pensées à l’endroit de son ami, son cœur n’est pas pur. "Car il est tel que sont les pensées dans son âme" (Proverbes 23 : 7). C’est l’homme pur de cœur, propre intérieurement qui verra Dieu.

Notre Père dans les Cieux

Les Pharisiens étaient des gens qui allaient fidèlement à l’église, lisaient la Bible, et prétendaient être si saints, que les hommes les appelaient Rabbi, Maître, ou Père. Ils allaient la tête haute, et se comportaient comme s’ils étaient meilleurs à toute autre personne. Mais Jésus dit : "Vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les Cieux". Cela ne signifiait pas que les enfants ne pouvaient pas considérer leur parent comme leur père, mais qu’ils ne devaient pas honorer un prêtre comme Dieu, et l’appeler père. Aucun prêtre ne peut se tenir entre nous et Dieu, pour intercéder pour nous ou pardonner nos péchés. Jésus est notre Souverain Sacrificateur, et Il enseigna à Ses disciples à prier Dieu le Père, et Lui demander de leur donner en Son nom le désir de leur cœur. Il promit que s’ils priaient ainsi, ils recevraient ce qu’ils demanderaient.

L’Humilité

Jésus ne S’exaltait jamais. Il dit qu’Il était venu comme un serviteur parmi eux pour faire de bonnes choses pour eux. Il leur dit que s’ils voulaient obtenir une récompense dans le Ciel, ils devraient faire comme Il avait fait. S’ils s’humiliaient, Il les élèverait et les honorerait devant Son Père dans le Ciel. Mais Jésus condamnera les gens qui s’exaltent, qui essayent de faire croire à d’autres qu’ils sont grands et saints ; et ils seront très confus quand ils se tiendront devant Dieu en jugement.

De Vaines Traditions

Plusieurs des traditions des Pharisiens n’avaient pas de sens. Ils disaient que cela importait peu si les gens juraient par le Temple ; mais il était mauvais de jurer par l’or du Temple. Jésus leur demanda pourquoi ils faisaient cette différence. Le Temple, n’était-il pas plus grand que toute chose qui s’y trouvait? N’était-il pas la maison de Dieu, et ne devait-il pas être honoré comme tel? Et s’ils juraient par le Temple, la Maison de Dieu, ne juraient-ils pas par Dieu Lui-même, Le déshonorant ainsi? Jésus dit qu’ils ne devaient pas jurer par quoi que soit. S’ils disaient la vérité, ils n’auraient pas besoin de dire plus que oui ou non. Plus de paroles rendraient simplement leur déclaration incertaine. Notre gouvernement a pris les dispositions afin qu’un Chrétien n’ait plus besoin de "jurer dans un tribunal, mais puisse "affirmer" que ce qu’il dit est vrai.

Jésus dit que les Pharisiens étaient même en train de fermer le Ciel, afin que d’autres ne pussent pas être sauvés. Comment pouvaient-ils faire cela? Tout d’abord, ils ne crurent pas que tous pouvaient être sauvés, et c’était ce qu’ils prêchaient. Naturellement cela découragerait plusieurs d’essayer même d’être sauvés. Et d’autres pourraient être découragés en observant les hypocrites, et en disant que si les disciples de Dieu étaient si méchants et si impitoyables, ils ne voudraient pas être disciples ; et ainsi, par leurs péchés, les Pharisiens se fermèrent le Ciel, et empêchèrent aussi d’autres d’être sauvés.

Jésus Rejeté

Les Pharisiens dirent que s’ils avaient vécu au temps des prophètes, ils n’auraient jamais été coupables de la tuerie des Prophètes tels que Esaïe, Jérémie, Zacharie, et Osée, comme avaient fait leurs ancêtres. Mais Jésus, qui était beaucoup plus grand que les prophètes, était maintenant au milieu d’eux, et ils complotaient de Le tuer. Les religieux, ceux-là qui disaient qu’ils étaient des enfants d’Abraham, et à qui la Loi de Dieu avait été donnée, haïssaient Jésus d’une haine si intense qu’ils se préparaient à Le crucifier. Ce faisant, ils voulaient remplir leur coupe d’iniquité, et le jugement s’ensuivrait aussitôt.

Jésus était désolé que les gens ne veuillent pas se repentir. Il ne voulut pas qu’ils souffrissent, bien qu’ils L’eussent méprisé. Peu de temps avant qu’Il ne fût condamné à mort, Il pleura sur Jérusalem: "Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu! Voici, votre maison vous sera laissée déserte".

C’était leur dernière occasion pour Le recevoir. Ils ne Le verraient plus, jusqu’au moment où ils diront : "Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur". Quelques-uns des Juifs, descendants de ces méchants Scribes et Pharisiens, se tourneront alors vers Jésus leur Messie, et crieront à Lui pour la miséricorde. Ils confesseront leurs péchés, et en demanderont le pardon. Alors ils jouiront des bénédictions de Dieu comme font les vrais enfants en qui est l’amour pour tous.

Questions
QUESTIONS
  1. Apprends la Règle d’Or (Matthieu 7 : 12).
  2. Qui était appelé le législateur? Et qui occupait cette position dans cette leçon?
  3. Où Dieu avait-Il dit aux Israélites de mettre Sa Loi?
  4. Où les Scribes et les Pharisiens avaient-ils la Loi?
  5. Les Pharisiens payaient les dîmes, mais qu’avaient-ils oublié de faire?
  6. Comment Jésus appela-t-Il les Scribes et les Pharisiens?
  7. Que dit Jésus aux pécheurs honnêtes?
  8. Comment les Pharisiens "fermaient-ils le Royaume des Cieux?"