Lesson 228 - Junior

Memory Verse

"Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue" (Proverbes 31 : 26).

Notes

L’Homme Sage

Lorsque Salomon devint roi d’Israël, il sentit son incapacité devant Dieu, et il pria, "Et moi je ne suis qu’un jeune homme, je n’ai point d’expérience" (1 Rois 3 : 7). Dans cette prière il demanda la sagesse plutôt que les richesses et l’honneur pour lui-même. Dieu répondit : "Je te donnerai un cœur sage et intelligent, de telle sorte qu’il n’y aura eu personne avant toi et qu’on ne verra jamais personne de semblable à toi" (1 Rois 3 : 12). C’était cet homme sage qui écrivit la plus grande partie du Livre des Proverbes.

Des Enseignements Aux Jeunes

Avec cette sagesse que Dieu a donnée à Salomon, il pouvait enseigner aux jeunes comment mener une vie heureuse et couronnée de succès. Il crut que si les enfants et les jeunes étaient bien éduqués, et qu’ils commencent leur vie dans l’obéissance à Dieu, ils deviendraient des hommes et femmes sages plus tard. Si les jeunes, aujourd’hui, n’avaient d’autre leçon morale que ce qu’ils trouvent dans le Livre des Proverbes, ils apprendraient tout ce dont ils ont besoin de connaître pour réussir dans la vie. Le Roi Salomon dit dans l’un de ses Proverbes : "Mon fils, n’oublie pas mes enseignements, et que ton cœur garde mes préceptes ; car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, et ils augmenteront ta paix. Que la bonté et la fidélité ne t’abandonnent pas ; … tu acquerras ainsi de la grâce et une raison saine, aux yeux de Dieu et des hommes" (Proverbes 3 : 1 - 4).

Une Bonne Mère

Après que Salomon eut écrit des milliers de proverbes, vers la fin de son livre il écrivit quelque chose de différent. Il témoigna sa reconnaissance à une bonne mère. Il ne se considéra pas comme un enfant spécial qui avait été si instruit par Dieu qu’il n’eut plus besoin d’écouter sa mère. Dans sa sagesse, il sut qu’une bonne mère est un héritage inestimable pour tout enfant.

La valeur d’une honorable femme est de loin supérieure à celle des perles. En d’autres termes, elle a de la valeur plus que toute perle. N’aimerais-tu pas avoir une bonne mère qui soit pauvre, que d’avoir une mère riche qui ne t’enseigne pas au sujet de Jésus? Ce qui est regrettable, c’est que, bien des fois, ni les parents pauvres ni les parents riches n’enseignent à leurs enfants les commandements de Dieu.

L’Appréciation d’une Mère Chrétienne

Trop souvent des enfants n’apprécient pas une mère Chrétienne. Pendant qu’ils sont jeunes, ils peuvent quelque fois même avoir honte d’elle. Le commandement de Dieu est d’honorer nos parents ; et quand nous devenons un peu plus âgés, nous voyons de combien d’ennuis ils nous ont sauvés, combien leurs prières nous ont fait du bien ; et si nous avons l’amour de Dieu dans notre cœur, nous devons les honorer, bien qu’elles soient pauvres et non éduquées à la manière mondaine. Elles ont bien plus de valeur "que les perles" quand nous nous rendons compte que c’était pour notre bien qu’elles nous ont appris à travailler et à respecter les ordres des gens plus âgés. Nous pouvons comprendre ce qui était mauvais dans les distractions mondaines contre lesquelles nos mères nous mettaient en garde. Les enfants, qui témoignent la reconnaissance à une mère pieuse, "se lèveront, et la diront heureuse".

Salomon, l’homme de la sagesse, dit : "Un fils sage fait la joie de son père, et un homme insensé méprise sa mère." (Proverbes 15 : 20) ; et "Écoute ton père, lui qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère, quand elle est devenue vieille" (Proverbes 23 : 22).

Christ, l’Exemple

Jésus nous donna un bon exemple que tous les enfants doivent suivre. Il était le Fils de Dieu dès le commencement même, et Il avait la sagesse du Ciel. Il était égal au Père, et Il avait été avec Son Père toute une éternité. Et pourtant, pendant qu’Il grandissait, Il obéissait à Sa mère. Même après qu’Il eut étonné les sages rabbis dans le Temple par Sa connaissance des Ecritures à l’âge de douze ans, Il retourna à la maison avec Sa mère et Son père, et Il "leur était soumis" (Luc 2 : 51). Lui, le Fils de Dieu, était obéissant à Ses parents terrestres, et Il a donné un exemple de la façon dont tous les enfants doivent se comporter.

Dieu a ordonné que les enfants doivent obéir à leurs parents "selon le Seigneur" (Ephésiens 6 : 1). Si des parents impies apprennent à leurs enfants à voler et à mentir, Jésus n’est pas content ; et de tels ordres ne doivent pas être observés. Nous devons obéir d’abord à Dieu.

Les Vertus d’une Bonne Mère

Dans ce proverbe, l’on nous a parlé des vertus d’une femme idéale. Elle sera toujours agréable à son mari, et ne fera rien pour le honnir. Elle n’est pas paresseuse, mais elle travaille volontairement, se réjouissant de ce qu’elle peut faire pour d’autres. Elle est bienveillante envers ses enfants, en les aimant, en leur faisant de jolis habits et en leur donnant la nourriture dont ils ont besoin pour les maintenir en bonne santé. Elle est capable de diriger sa maison, ainsi elle a quelque chose à réserver aux pauvres. Elle ne craint pas l’hiver froid qui arrive, parce qu’elle a préparé des vêtements chauds pour sa famille, ainsi ils ne souffriront point. Elle ne néglige pas l’œuvre du Seigneur pour épargner la fortune pour les "mauvais jours" ; mais elle est diligente et soucieuse de ses besoins, alors elle peut être apaisée et satisfaite quand l’imprévu survient.

Dormir Quand le Vent Souffle

Une histoire est racontée au sujet d’un fermier qui voulut embaucher un homme pour travailler dans sa ferme. Un postulant donna comme recommandation : "Je peux dormir quand le vent souffle". Le fermier fut intéressé par la réponse, et il l’embaucha pour voir ce qu’il voulait dire. Jour après jour le mercenaire travaillait fidèlement et bien ; il n’y avait rien d’inhabituel dans son comportement. Mais une nuit une grande tempête surgit, et le fermier était réveillé par le bruit du claquement des portes de la grange ; les vaches et les poulets couraient par ci par là. Une paille d’un tas de pailles laissé dehors volait dans l’air. Et ce mercenaire était profondément endormi. Quand le fermier le réveilla, tout ce qu’il dit fut : "Je peux dormir quand le vent souffle". Alors le fermier se rendit compte que c’était le bétail de son voisin qui faisait de l’agitation. Les portes de sa propre grange était solidement fixées, et les bestiaux étaient sains et saufs à l’intérieur. Ses poulets étaient tous sur leur perchoir. Le tas de pailles était solidement attaché. Son mercenaire était prêt pour la tempête, et n’avait pas à s’inquiéter quand elle survint.

Pareille est la mère qui veille bien sur ce qui se passe dans sa maison. La mère ne s’est pas non seulement préparée en ce qui concerne les besoins matériels, mais encore elle veille sur le comportement de ses enfants pendant qu’ils sont petits, ainsi ils sauront comment obéir et être bons quand ils deviendront grands. Elle les prépare pour les dangers et tentations auxquels ils auront à faire face, afin qu’ils reconnaissent les péchés, et sachent comment leur résister.

Cette femme vertueuse chercha avec soin un champ qu’elle pouvait acheter. Alors elle y planta de bons fruits pour la nourriture pendant l’hiver, et pour le profit au marché. Avec tout ce travail, elle ne se mettait pas en colère quand elle était fatiguée. "Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue". Elle parle non seulement avec douceur à ses enfants, mais encore sa règle pour eux, c’était d’être bons les uns envers les autres.

L’Epouse de Christ

Nous pouvons comparer cette vertueuse femme à l’Epouse de Christ, le vrai enfant de Dieu. Jésus est l’Epoux, et Il peut avoir confiance en Son Epouse, la vraie Eglise, qu’elle ne Le déshonore pas ici dans le monde. Le Chrétien vit afin que Jésus n’ait pas honte de lui.

L’Epouse de Christ travaille diligemment à propager la nouvelle du salut. D’abord elle apprend à ses enfants à plaire à Jésus, en menant devant eux un exemple de vie chrétienne. Ensuite elle parle de l’amour de Jésus à ses voisins et à d’autres gens qu’elle rencontre, et de Son désir de les sauver de leurs péchés.

L’Epouse de Christ n’est point satisfaite des choses de ce monde, mais elle tire sa nourriture "de loin". Ceci signifie que les choses véritablement importantes dans sa vie sont les choses du Ciel, et la "joie de l’Eternel" est sa force. Elle prie Dieu pour la sagesse ; et elle étudie la Bible pour connaître la volonté de Dieu. Job dit : "J’ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche" (Job 23 : 12). Nous devons nous rendre compte que la Bible est notre guide pour le Ciel et qu’elle doit avoir la première place dans notre vie.

Le Seigneur est très ravi de Son Eglise, Son Epouse. Nous devons, chacun, essayer de faire de notre mieux pour ne jamais Le décevoir. Nous voulons que le monde voie par notre conduite que nous appartenons à Jésus.

Questions

QUESTIONS

1. Qui écrivit le Livre des Proverbes?
2. Pourquoi était-il sage?
3. A qui sont donnés la plupart de ses enseignements?
4. Quelle est la loi de Dieu pour les enfants?
5. Cite quelques-unes des vertus d’une bonne mère.
6. Qui est l’Epouse de Christ?
7. A qui s’efforce-t-elle de plaire?