Actes 2 : 1 - 47

Lesson 281 - Senior

Memory Verse
VERSET DE MEMOIRE : "Voici, j’enverrai sur vous ce que mon père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut" (Luc 24 : 49).
Cross References

I Le Baptême du Saint-Esprit Comme Troisième Expérience

1. Une troisième expérience fut promise par Christ aux Chrétiens avant Sa mort : Jean 14 : 15 - 18, 26 ; 15 : 26, 27 ; 16 : 7 - 15 ; Luc 11 : 13 ; 24 : 49 ; Actes 1 : 4 - 8 cf. Matthieu 3 : 11 et Jean 1 : 33.

2. Les prophètes de l’ancien Testamant avaient aussi prophétisé sur l’effusion du Saint-Esprit : Matthieu 13 : 17 ; 1 Pierre 1 : 9 - 12 ; Joël 2 : 21 - 29 ; Esaïe 32 : 15 ; 59 : 20, 21 ; Ezéchiel 36 : 25 - 27 ; 39 : 27 - 29.

3. Les trois expériences furent montrées par les types de l’Ancien Testament comme étant pour cette dispensation chrétienne :

4. Trois événements sur la Montagne de Morija : Genèse 22 : 1 - 18 ; 1 Chroniques 21 : 18 - 27 ; 2 Chroniques 5 : 1 - 14.

5. (b) Trois endroits différents dans le Tabernacle et dans le Temple où Dieu était adoré : Exode 40 : 17 - 35 cf. Hébreux 9 : 1 - 12 et 10 : 9 - 22.

6. Le Baptême du Saint-Esprit ne peut être reçu que par ceux qui ont été sanctifiés par une seconde application du Sang : Hébreux 12 : 14 ; 13 : 11, 12 cf. Lévitique 4 : 1 - 12 ; 6 : 24 - 30 et 16 : 1 - 28 ; Ephésiens 5 : 25 - 27 ; Ezéchiel 36 : 22 - 29.

II La Venue du Consolateur

1. Les 120 disciples étaient tous un, prouvant qu’ils étaient des hommes et des femmes sanctifiés : Actes 2 : 1 ; Hébreux 2 : 11 ; Jean 17 : 17 - 23 ; Psaume 133 : 1.

2. Le Consolateur vint comme Jésus l’avait promis : Actes 2 : 2 - 4.

3. Une preuve incontestable et irréfutable fut donnée que c’était le Saint-Esprit – le Consolateur promis : Actes 2 : 5 - 13, 16 ; Joël 2 : 28, 29.

4. Des effusions subséquentes du Saint-Esprit apportèrent la même preuve : Actes 10 : 44 - 48 ; 15 : 7 - 9 ; 19 : 1 - 7 ; 1 Corinthiens 14 : 18, 22.

III L’Apôtre Rempli du Saint-Esprit et Son Sermon

1. Doté d’une nouvelle autorité et d’une nouvelle force spirituelle, Pierre prit l’initiative de prêcher aux gens rassemblés : Actes 2 : 14, 15.

2. Il fit une preuve complète de son ministère en utilisant les Ecritures comme son autorité : Actes 2 : 16 - 21 ; 2 Timothée 4 : 5 ; 2 Pierre 1 : 19 - 21.

3. Après avoir présenté les preuves prophétiques, il prêcha sur Jésus : Actes 2 : 22 - 36 ; 4 : 12 ; Jean 10 : 7 - 9.

IV Les Effets de l’Effusion du Saint-Esprit sur Ceux qui Ecoutaient

1. La promesse de Christ fut accomplie et une nouvelle puissance fut donnée aux Apôtres : Actes 1 : 8 ; 2 : 37, 43 ; 4 : 13, 33 ; 6 : 10.

2. La réponse convaincante de Pierre comportait une merveilleuse promesse pour nous qui vivons au temps de la Pluie de l’Arrière-Saison : Actes 2 : 38 - 40.

3. La grande preuve du Baptême du Saint-Esprit fut les miracles qui suivirent le ministère de ceux qui furent ainsi baptisés : Actes 2 : 41 - 47 ; Marc 16 : 15 - 18.

Notes
COMMENTAIRE

Tous les vrais Chrétiens d’aujourd’hui ont un glorieux privilège, qu’ils aient pleinement conscience de ce fait ou non. Nous vivons au temps de la dispensation du Saint-Esprit – l’Age de l’Eglise. Ceci est le temps où la plénitude des bénédictions, fondées sur des expériences précises, est donnée à ceux qui "s’approchent avec assurance du trône de la grâce". C’est le temps attendu avec émerveillement et anticipation par les prophètes de l’Ancien Testament. C’est le temps où ont lieu les événements dans lesquels les anges désiraient plonger leurs regards. C’est le temps où nous pouvons voir, connaître et être capables de recevoir les choses que beaucoup d’hommes justes de l’ancien temps ont désiré voir, connaître et recevoir.

Ce n’est pas étonnant que Jésus ait dit que celui qui est le plus petit dans cette dispensation du Royaume est plus grand que même le plus grand, des temps de l’Ancien Testament! Jésus ne voulait pas dire que nous sommes plus grands en sainteté, en justice, ou en piété, parce que tout ce que nous sommes – et tout ce qu’ils étaient – est dû à la grâce de Dieu manifestée en Christ Jésus. Jésus voulait dire que nous sommes plus grands dans la position, dans les responsabilités, dans l’appel au service et dans notre relation dispensationnelle, surtout en ce qui concerne Sa seconde venue.

La Plénitude Des Bénédictions Expériencielles

A cause des changements qui interviennent à travers les années, les mots d’une langue prennent quelquefois des significations différentes, ou bien, leurs connotations peuvent laisser supposer une nouvelle signification. Dans les années passées, nous utilisions le mot expérimental lorsque nous nous référions aux expériences précises telles que les œuvres glorieuses de la justification et de l’entière sanctification. La signification de ce mot était différente de la signification adoptée maintenant. Nous nous référions, en ce temps-là, aux œuvres précises de la grâce que Dieu accordait à Son peuple comme étant une religion expériementale. Mais cette signification du mot a quelque peu changé à travers l’usage moderne et la tendance de l’homme à fonder ses espoirs et sa foi sur un raisonnement borné et sur des théories terrestres. Aujourd’hui les hommes expérimentent la miséricorde et la grâce de Dieu au lieu d’en avoir l’expérience ; et à cause de cela, la religion expérimentale n’est plus considérée comme étant une possession réelle d’une assurance vitale de la grâce salvatrice de Dieu, de la puissance purificatrice ou de l’Esprit qui vivifie. Nous préférons utiliser le terme religion expériencielle au lieu de religion expérimentale parce que celle que Dieu doit donner – et qu’Il donne – n’est pas à expérimenter, c’est une expérience, une assurance vitale, une connaissance vivante, un fondement sûr.

Les hommes sous l’ancienne dispensation avaient la connaissance de cette expérience vitale des péchés pardonnés et des cœurs purifiés. Ils étaient justifiés et sanctifiés à travers l’efficacité du Sacrifice Parfait qui devait être offert, en regardant à la Croix par la foi que Dieu mit dans leurs cœurs. Une étude de leurs vies, des éloges bibliques faits sur eux, et les cris de leurs cœurs qui ont trouvé satisfaction dans la miséricorde et dans la grâce de Dieu, nous montrent qu’ils ont reçu une délivrance du péché qui n’était pas différente de la nôtre. Ils ont été cités dans le Nouveau Testament comme des exemples de foi et de piété (Actes 2 : 29, 30 ; 28 : 25 ; 2 Pierre 1 : 21 ; Hébreux 11). Il est donc très évident que lorsque Jésus promit le Consolateur, et lorsqu’Il déclara que ce Consolateur n’était pas encore venu et ne pouvait pas venir, à moins qu’Il (Jésus) montât au Ciel, Il ne parlait pas de l’une ou de l’autre des deux œuvres de grâce que les hommes et les femmes de l’Ancien Testament recevaient dès le commencement. Le Baptême du Saint-Esprit ne pouvait pas être l’expérience de l’entière Sanctification, comme certains l’enseignent, car les hommes étaient sanctifiés sous l’ancienne dispensation. Le Consolateur n’était pas encore venu et n’allait pas venir – en effet, Il ne pouvait pas – venir sur les croyants, à moins que Jésus montât au Ciel.

Marie, mère de Jésus, était une femme sanctifiée ; cependant elle fut l’une de ceux qui persévérèrent dans la prière et reçurent le Consolateur (Actes 1 : 14). Nous lisons que la Sanctification nous rend un avec l’autre, et un avec Dieu (Jean 17 : 21, 23 ; Hébreux 2 : 11). Et nous lisons aussi que les 120 qui reçurent la promesse du Père étaient tous un (Actes 2 : 1). Aucune autre interprétation ne peut être honnêtement faite de ce verset, sinon que les 120 étaient entièrement sanctifiés.

La prière de Jésus pour la Sanctification de Ses disciples avait été exaucée avant le Jour de la Pentecôte. Ils étaient tous d’un commun accord ce jour-là. La sainte et sanctifiée Mère de Jésus était d’un commun accord avec l’Apôtre restauré qui avait, il y a seulement quelques jours, renié Son Seigneur. L’ancien incrédule était d’un commun accord avec les anciens aspirants aux places d’honneur dans le Royaume de Jésus. L’ancien collecteur d’impôts, méprisé, était d’un commun accord avec celui que nous pourrions appeler le premier évangéliste parmi les disciples – l’homme qui annonça la bonne nouvelle de la venue de Christ à son futur compagnon d’œuvre dans l’Eglise de Christ.

Ceux-ci étaient tous d’un commun accord! Et c’était sur ceux-ci que le Saint-Esprit descendit. Il n’y a rien d’autre qu’une complète œuvre de purification qui pût amener une telle unité. Il est impossible aux gens sanctifiés et aux gens non sanctifiés d’être d’un commun accord. Ils doivent tous avoir la seconde œuvre de grâce accomplie dans leurs vies pour que cette condition existe.

Il est alors facile de voir que, lorsque nous parlons de la plénitude des bénédictions expériencielles précises, nous parlons des 3 grandes et nécessaires expériences. Premièrement, nous devons avoir nos péchés pardonnés afin d’être adoptés dans la famille de Dieu. Deuxièmement, nous devons être sanctifiés, par la seconde application du Sang, afin que l’image perdue de Dieu nous soit restaurée, celle que nous voyons dans l’Ecriture comme étant la justice et la vraie sainteté. Et enfin, puisque tous les hommes de l’Ancien Testament avaient pu recevoir ces deux expériences, et qu’il est clair que les 120 dans la Chambre Haute reçurent une autre expérience précise promise par Jésus, et prophétisée par les Prophètes de l’Ancien Testamant comme étant seulement pour cette dispensation, nous voyons qu’il y a une troisième expérience précise pour nous. Cette troisième grande et merveilleuse expérience est la réception du Consolateur, le Saint-Esprit dont Jésus a parlé (Jean 14 : 15 - 18, 26 ; 16 : 7 - 15). C’est le baptême du Saint-Esprit et de feu dont Jean-Baptiste a parlé (Matthieu 3 : 11).

Le Baptême Du Saint-Esprit Et De Feu

Lorsque Jésus quittait Ses disciples, Il leur dit que le Consolateur viendrait les conduire dans toute la vérité, pour leur donner la puissance pour le service, et pour convaincre le monde de péché, de la justice et du jugement à venir. Tout ceci a été accompli, et est en train de l’être. La prière de Jésus pour la sanctification de Ses disciples fut exaucée, et Sa promesse d’envoyer le Saint-Esprit fut accomplie.

Il n’était pas dit aux 120 disciples comment l’Esprit Se manifesterait. Il ne nous est pas dit non plus exactement comment Il viendra, comment Il Se manifestera, ou tout ce qu’Il fera avec nous, en nous, ou à travers nous, lorsque nous serons baptisés par Lui. Mais il n’y avait pas de doute dans l’esprit des 120, ou dans l’esprit de ceux qui étaient présents lorsque l’Esprit vint. L’Esprit ne Se manifeste pas toujours de la même manière, avons-nous dit, mais il y a certaines choses qu’Il a toujours faites et qu’Il fera toujours. Il est important que nous examinions la Parole de Dieu pour voir ce que ces choses essentielles sont.

En premier lieu, le Consolateur doit nous donner la puissance pour le service. Il nous indiquera aussi la direction. Le Saint-Esprit nous conduira dans toute la vérité. Il nous rappellera toutes choses. Lorsque nous sommes baptisés du Saint-Esprit, nous constatons qu’Il entre en nous, alors qu’auparavant Il a été seulement avec nous. Il fera de nous des témoins pour Christ, et nous enverra propager l’Evangile. La plupart des soi-disant Chrétiens admettent librement toutes ces choses aujourd’hui. Mais ce n’est pas tout ce qu’Il fait, ni ce ne sont pas toutes c es preuves qu’Il donne lorsqu’Il baptise le croyant.

Il y eut d’autres signes et preuves manifestes à la première effusion de la Pluie de la Première Saison. Et les adversaires des enseignements clairs de la Parole de Dieu soutiennent que, si l’un de ceux-ci doit être considéré comme nécessaire aujourd’hui, nous devons tous les examiner de la même manière. Ce n’est que naturel d’admettre qu’en ce grand jour d’importante dispensation, lorsque l’Ancienne est passée, et que la Nouvelle a commencé dans toute sa plénitude expériencielle, de grandes manifestations pouvaient être attendues. Ce pourrait même être difficile à imaginer pourquoi plus de manifestations n’eurent pas lieu lorsque l’on considère combien important ce jour était réellement. La promesse était accomplie. Le Consolateur était venu. La longue, longue nuit était passée et la plénitude de la bénédiction fut donnée. Oui, il y eut alors des manifestations et des signes qui ne furent jamais répétés. Et ç’aurait été bien, si l’on considère l’importance du jour et la grandeur de l’événement.

Mais considérons ces signes et ces preuves. Il y avait un vent impétueux. N’avons-nous pas ressenti par nos natures spirituelles ce même vent impétueux lorsque l’Esprit de Dieu entre au milieu d’un groupe qui perséverait en prière, pour remplir et habiliter quelqu’un à servir dans le vignoble du Seigneur? Le bruit peut ne pas être aussi perceptible à l’oreille naturelle maintenant, mais l’œuvre réelle de l’Esprit est la même. Toutes les choses que Dieu a dites qu’elles seraient faites dans le chercheur et pour le chercheur se font maintenant de la même manière qu’autrefois.

Il leur apparut "des langues, semblables à des langues de feu, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux", dans la première effusion de la Pluie de la Première Saison ; et ceci aussi a été accompli, dans un sens spirituel, au cours de la Pluie de l’Arrière-Saison. Les flammes visibles n’ont pas été nécessairement données depuis la première effusion, mais l’œuvre du Saint-Esprit et les preuves qu’Il a promises sont les mêmes maintenant comme autrefois.

C’est sur la seule preuve restante que beaucoup de discussions ont été suscitées, lesquelles ont causé de doute dans les esprits de certaines personnes. Mais il ne doit pas en être question. Il ne doit pas y avoir de doutes. La Bible déclare que les 120 furent tous remplis du Saint-Esprit, mais beaucoup de gens ne veulent pas admettre le reste de la phrase qui dit que tous "se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’esprit leur donnait de s’exprimer".

Est-ce que ce signe est révolu? Cette preuve était-elle seulement pour le commencement de l’Age de l’Eglise? Certains des signes n’étaient que pour ce Jour initial de Pentecôte, nous en convenons, et il est clair de voir que ceux-ci ne furent plus jamais donnés après ce premier jour. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et cette promesse est aussi bien pour nous aujourd’hui que pour eux. En outre, ils parlèrent tous en d’autres langues selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Cette preuve n’est pas réservée pour ce jour seul, mais elle est aussi pour nous aujourd’hui. C’est la preuve biblique du baptême du Saint-Esprit et de feu. C’est le sceau final du Saint-Esprit qui prouve que l’œuvre est accomplie. Toute personne qui reçoit ce don de la puissance verra que l’Esprit de Dieu se saisit de ses lèvres et de sa langue, et que des paroles de louanges sont prononcées, non pas dans une langue connue du bénéficiaire, mais dans une langue réelle, qui pourrait être connue, et qui est souvent connue de quelqu’un se trouvant tout près.

Ce n’est pas du tout un charabia d’inintelligibles murmures. Ce n’est absolument pas une manifestation émotive incontrôlée ou une réaction nerveuse. Ce n’est pas un parler en une langue inconnue sur la terre. C’est une langue précise qui pourrait facilement être, et qui a été maintes fois, comprise par les gens de cette nationalité, s’ils étaient présents. C’est une expression cohérente et intelligente de la pensée de Dieu énoncée par le Saint-Esprit à travers les lèvres d’argile. Ce n’est pas quelque chose qui afflige les sensibilités spirituelles de ceux qui sont présents, mais c’est une réquisition des facultés physiques du bénéficiaire, à tel point que tous ceux qui sont présents sont bénis, édifiés et rafraîchis par l’Esprit.

Cette preuve biblique s’était-elle manifestée à un autre moment? Oui! Lorsque la maison de Corneille reçut le Saint-Esprit, environ huit ans après le jour de la Pentecôte, ils parlèrent en langues et magnifièrent Dieu (Actes 10 : 44 - 48 ; 15 : 7 - 9). Paul alla à Ephèse vingt-trois ans après cette première effusion "et ils parlaient en langues" (Actes 19 : 1 - 7). Il n’y avait pas de "vent impétueux" ou de "langues semblables à des langues de feu " enregistrés comme étant manifestes à l’une ou à l’autre de ces deux occasions, mais Dieu leur donna le parler en langues comme preuve Biblique de l’œuvre complète du baptême du Saint-Esprit. Il ne réserva pas cette manifestation de l’Esprit à la première effusion de l’Esprit, mais Il la donna lors des deux événements mentionnés ci-dessus, pour ne pas parler des milliers d’effusions qui suivirent, dans les années de l’histoire de l’Eglise.

La Pluie De L’Arrière-Saison

Lorsque Pierre prêcha son mémorable sermon le Jour de la Pentecôte, il cita les paroles prophétiques de Joël concernant ce grand événement de la dispensation. Examinez minutieusement le contenu de son message, et remarquez qu’il a cité seulement une partie de la prophétie. L’une des déclarations finales de Pierre fut : "La promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera". Donc, sous aucune condition, cette prophétie, ou le don du Saint-Esprit tel qu’il a été donné le Jour de la Pentecôte, ne peut être limité au temps de Eglise primitive. La promesse est pour ceux qui sont "en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera", et pour ceux qui "sont au loin". Nous sommes inclus dans cette promesse prophétique. Si donc nous marchons dans la plénitude de la lumière de l’Evangile – cherchant la plénitude des bénédictions expériencielles précises – nous recevrons aussi le Baptême du Saint-Esprit.

Alors, parlerons-nous aussi en d’autres langues selon que l’Esprit donne de s’exprimer? Bien sûr que oui! La puissance de Dieu, Son Plan, Sa Parole et Ses promesses sont les mêmes, hier, aujourd’hui et éternellement. Le parler en langues selon que l’Esprit donne de s’exprimer est une preuve biblique de l’œuvre complète. Le parler en langues est nécessaire comme preuve aujourd’hui tout comme au premier jour et aux effusions successives qui nous sont rapportées.

Puisque l’utilisation de la prophétie de Joël par Pierre concernait principalement l’effusion au jour de la Pentecôte, il est nécessaire de retourner à la prophétie originelle pour voir toutes les choses qui s’appliquent à nous. Joël nous dit qu’il devait y avoir deux effusions générales, l’une qui doit être comme la pluie naturelle de la Première Saison en Palestine et l’autre comme la pluie de l’Arrière-Saison à l’approche de la moisson. La pluie de la Première Saison en Palestine devait faire pousser le grain, et la pluie de l’Arrière-Saison devait l’amener pleinement à maturité. Ainsi serait l’effusion du Saint-Esprit. La Pluie de la Première Saison serait pour l’établissement de l’Eglise dans cette nouvelle dispensation – au début de sa croissance. La Pluie de l’Arrière-Saison devrait amener cette Eglise à son stade final de la perfection de la moisson.

Prenez note des autres choses relatives à ces effusions que Joël a mentionnées. Le temps de la Pluie de la Première Saison ne fut pas spécifié, mais celui de la Pluie de l’Arrière-Saison est précisément déclaré comme ayant eu lieu dans le premier mois de l’année juive. Et la période de cette histoire de la terre dans laquelle l’année spécifique arrive est indiquée comme étant le temps de la fin.

L’on pouvait dire que ces prophéties concerne Israël seul, et que les prophéties de la Pluie de l’Arrière-Saison s’appliqueraient seulement à eux, au moment de leur restauration : n’est-ce pas ce que l’Apôtre disait aussi que cette grande expérience était pour ceux qui étaient "au loin," ceux-là que le Seigneur appellerait? Les Juifs n’étaient jamais considérés comme étant "au loin". Cette classification était réservée aux Gentils (Païens) qu'on disait aussi être "loin d’ici", "du dehors", "étrangers", et "des branches d’olive sauvage". C’est vrai que cette déclaration prophétique a une double signification. Nous ne voulons pas dire que ceux qui étaient considérés comme étant "au loin" sont seulement les Gentils de cet âge-là, et que cette expression particulière ne se réfère pas à ces croyants Chrétiens qui sont "au loin" du point de vue temps – ceux qui cherchent le baptême au temps de la Pluie de l’Arrière-Saison. Elle s’applique à ces deux classes de croyants.

Les choses que Dieu dit qu’Il ferait pendant chacune de ces effusions comprennent certainement le parler en langues selon que l’Esprit donne de s’exprimer. "Toute chair" – Juifs et Gentils – devait le recevoir, et à cela fut ajouté : "Vos fils et vos filles prophétiseront". Que cette référence soit une autorité suffisante pour le parler miraculeux en langues aujourd’hui est indiqué par le caractère également miraculeux des autres choses que Dieu a promises qu’elles seraient manifestes. Les songes et les visions devaient être donnés ; et le fait que ceux-ci ne devaient pas se manifester dans tous les cas où le Saint-Esprit était donné est aussi évident, car les songes devaient être donnés à certains et les visions à d’autres.

Dans le mois d’Avril 1906, le premier mois de l’année religieuse juive, dans la ville de Los Angeles – et presque simultanément dans beaucoup d’autres parties du monde – le Saint-Esprit fut de nouveau répandu sur ceux qui étaient entièrement sanctifiés, et qui espéraient la promesse du Père. La prophétie de Joël fut accomplie le mois indiqué ; et les mêmes preuves données par le Saint-Esprit étaient manifestes à cette effusion initiale de la Pluie de l’Arrière-Saison comme elles l’étaient à toutes les effusions enregistrées au temps des Apôtres. Ceux qui furent baptisés avaient été préalablement sanctifiés. Le Saint-Esprit leur donna le pouvoir de servir lorsqu’Il était venu sur eux : les lèvres qui étaient autrefois muettes devinrent des instruments actifs pour la défense de la Foi et les disciples timides et réservés devinrent de courageux hommes et femmes de Dieu. Ils parlèrent en d’autres langues selon que l’Esprit leur donna de s’exprimer tout comme c’était dans les trois exemples bibliques mentionnés. Et encore une fois, les disciples sortirent pour propager l’Evangile dans le monde entier, autorisés par l’Esprit et conduits par le Saint Consolateur.

Il n’y a rien dans le cœur d’un chercheur sincère de justice qui veuille limiter ou nier toute phase de l’œuvre de Dieu dans le cœur des hommes. Ceux qui "ont faim et soif de la justice" sont impatients de recevoir tout ce que Dieu a pour eux. S’il y a un doute dans l’esprit de certains à cause de leur ignorance ou de leurs antécédents préjudiciables, ce doute est très tôt dissipé par le fidèle Saint-Esprit, qui a promis de nous conduire dans toute la Vérité. Il est dans le monde aujourd’hui et Il conduira ceux qui veulent être conduits. Il est avec tous ceux dont le cœur est tourné vers le Ciel ; et lorsqu’Il entre dans leur cœur dans la plénitude précise de la bénédiction expériencielle, Il n’est plus seulement avec eux, mais Il vient à eux dans une nouvelle relation. Dès lors, aussi longtemps qu’ils demeurent fidèles à Dieu, Il est en eux. Et l’un des signes de Sa présence permanente est le fait que lorsqu’Il est entré en eux, Il a parlé par leurs lèvres dans une langue qu’ils ne connaissaient pas.

Questions
QUESTIONS
  1. A quelles occasions Christ promit-Il le Consolateur? Citez autant que possible ces promesses.
  2. Quelles prophéties de l’Ancien Testament furent donnés en ce qui concerne l’effusion du Saint-Esprit?
  3. Dites comment les trois expériences furent montrées dans les types de l’Ancien Testament?
  4. Quelle est la preuve biblique de nos déclarations selon lesquelles la personne qui cherche le baptême du Saint-Esprit doit être premièrement sanctifiée?
  5. Voyez combien de similitudes vous pouvez trouver entre le récit relatif à la dédicace du Temple de Salomon et la descente du Saint-Esprit dans la Chambre Haute.
  6. Quelle est la preuve biblique du baptême du Saint-Esprit? Cette preuve fut-elle donnée aux effusions qui ont suivi les temps des Apôtres? Fut-elle donnée lors de la première effusion de la Pluie de l’Arrière-Saison? Est-elle donnée à ceux qui reçoivent le baptême du Saint-Esprit aujourd’hui?
  7. Citez Hébreux 13 : 8 et dites le rapport qu’il y a entre ce passage et la preuve biblique du Baptême du Saint-Esprit aujourd’hui.
  8. Quel effet la réception de cette merveilleuse expérience eut-elle sur le ministère des Apôtres? Mettez en contraste la vie des différents Apôtres avant et après qu’ils eurent reçu le baptême.
  9. Que signifie faire une preuve complète de son ministère?
  10. Mémorisez et citez la promesse faite à nous qui vivons au temps de la fin, telle qu’elle est donnée dans Actes 2 : 39.