2 Chroniques 26:1-23

Lesson 321 - Senior

Memory Verse
VERSET DE MEMOIRE:"Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même" (Galates 6:3).
Cross References

I La Piété et la Prospérité d’Ozias

1. Elevé au trône dans sa jeunesse, Ozias, ou Azaria, suivait étroitement l’homme de Dieu:2 Chroniques 26:1-5; 2 Rois 15:1-4; 1 Rois 2:4.

2. Dieu fit prospérer Ozias et Juda aussi longtemps qu’Ozias suivit le Seigneur et obéit à ses commandements:2 Chroniques 26:5-15; 31:21; 1 Samuel 12:13-15; Deutéronome 29:9; 1 Chroniques 22:11-13; Psaume 1:3.

II L’Orgueil et le Châtiment d’Ozias

1. Lorsqu’Ozias devint fort, il oublia les commandements de Dieu:2 Chroniques 26:15, 16; Deutéronome 6:10-12; 8:10-20; Psaume 62:10; Proverbes 1:32; 30:7-9.

2. L’orgueil et la vanité sont des péchés accablants:2 Chroniques 26:16; Daniel 4:30-32; 5:17-24; Osée 13:1-8; Luc 12:16-21; Proverbes 16:18; 1 Jean 2:16.

3. Sentant qu’il était fort et qu’il se suffisait en toute chose, Ozias accomplit les devoirs des sacrificateurs:2 Chroniques 26:16-18; Proverbes 25:14; Nombres 16:1-35; Lévitique 10:1-11; Nombres 3:5-10; 18:1-7.

4. Ozias se mit en colère lorsque le serviteur de Dieu le réprimanda– une autre manifestation de son orgueil–et il fut frappé par Dieu:2 Chroniques 26:19; 2 Rois 15:5; Psaume 141:5; Hébreux 12:5; 1 Pierre 2:20; Ephésiens 5:21; 1 Pierre 5:5, 6.

5. Ozias fut chassé du Temple:2 Chroniques 26:20.

6. Ozias porta la marque du mécontentement et du jugement de Dieu jusqu’à la tombe; aucune mention de repentance ne fut faite de sa part:2 Chroniques 26:21-23; 2 Rois 15:5-7.

Notes
COMMENTAIRE

Ozias, le roi de Juda, avait bien commencé; et il aurait pu avoir une très bonne fin, s’il avait continué dans la voie qui lui apporta la bénédiction de Dieu au commencement de son règne. Mais Ozias déçut son Dieu et passa de la justice et de la sainteté à l’orgueil et à la vanité. Il souffrit un sort terrible et mourut sous le jugement de Dieu à cause de son péché. On ne nous a pas parlé ni du degré de sa repentance, ni d’une quelconque repentance trouvée dans son cœur, mais à cause de sa lèpre, il ne fut plus capable d’aller à la Maison de Dieu, et il mourut sans consolation ou encouragement.

Combien malheureux est l’individu qui a eu tout avantage dans une voie spirituelle, mais qui abandonne cette voie de justice, et choisit à la place de celle-ci la voie d’égarement!"La justice du juste ne le sauvera pas au jour de sa transgression. . . de même que le juste ne pourra pas vivre par sa justice au jour de sa transgression" (Ezéchiel 33:12). Les péchés du pécheur sont effacés, lorsqu’il est justifié par la grâce gratuite de Dieu; de même, les bonnes actions de l’homme juste ne peuvent le délivrer, s’il se détourne des chemins de la justice et choisit la voie du péché. Si le juste"se confie dans sa justice et commet l’iniquité, toute sa justice sera oubliée, et il mourra à cause de l’iniquité qu’il a commise" (Ezéchiel 33:13). Ce sont des considérations graves. Elles montrent l’importance vitale qu’est le fait de commencer de la bonne manière, et l’exigence tout aussi vitale de continuer de la bonne manière jusqu’à la fin.

Ozias, le Roi Privilégié de Juda

Ozias avait un privilège que beaucoup n’ont pas eu. Il fut roi et avait accès à de nombreuses occasions différentes qui étaient soit bonnes, soit mauvaises; et durant la première partie de sa vie, il agissait sagement et suivait le conseil de l’homme de Dieu."Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Eternel,... Il s’appliqua à rechercher Dieu pendant la vie de Zacharie, qui avait l’intelligence des visions de Dieu, et dans le temps où il rechercha l’Eternel, Dieu le fit prospérer". La liste de ses réalisations est longue. Juda fut bénie pendant cette partie de son règne. Il est dit d’Ozias, qu’il fut le premier à inventer des machines de guerre qui pouvaient réduir la durée du siège des villes fortifiées. Etant un passionné de l’agriculture, le pays prospéra sous son règne.

Ozias avait le privilège de connaître beaucoup d’hommes éminents de Dieu autres que Zacharie, au sujet de qui nous savons peu de choses. Esaïe fut un prophète pendant le règne d’Ozias, et ce fut l’année de la mort d’Ozias qu’Esaïe eut la vision de la Sainte Trinité qui le convainquit de son besoin de l’entière sanctification. Amos et Osée prophétisèrent pendant le règne d’Ozias. Il y avait, au-delà de tout doute, dans la nation, d’autres gens pieux qui furent conduits à Dieu par ces trois ministres de la justice, dont la foi combinée et la grâce spirituelle auraient naturellement mis en valeur et béni le royaume et le monarque.

Mais la nation ne suivit pas entièrement l’exemple de leur roi ou les paroles de leurs prophètes, et les gens continuèrent de brûler l’encens et d’offrir des sacrifices sur les hauts lieux qu’Ozias avait manqué de faire disparaître. La nation fut divisée dans leur adoration, un pauvre substitut à la théocratie que Dieu désirait. Certaines personnes allaient à la Maison de Dieu, tandis que d’autres se détournaient vers une voie plus facile–la maison de remplacement bien située ou le lieu d’adoration qui n’exigeait pas l’effort sacrificatoire de leur part comme l’exigeait le long voyage sur Jérusalem trois fois par an. Certains allaient probablement à la Maison de Dieu et au haut lieu aussi, pensant que si l’un était bon, les deux seraient meilleurs. Sans nul doute, certains allaient à la Maison de Dieu, seulement parce qu’ils savaient qu’il était convenable d’agir ainsi, et non pas parce qu’il y avait un véritable esprit d’adoration dans leur cœur. Mais il y avait toujours le fidèle reste qui adorait Dieu, et Lui seul, parce qu’il L’aimait et désirait Sa voie plus que toute autre chose.

Des gens semblables de toutes ces classes de personnes peuvent être trouvés de nos jours dans la chrétienneté, aussi bien qu’à n’importe quel moment dans l’histoire de l’Eglise.

Mais il n’y a qu’un seul chemin. Il n’y a qu’un seul Dieu. Il n’y a qu’un seul salut. Il n’y a qu’une seule adoration, et c’est l’adoration du vrai Dieu, qui se fait en esprit et en vérité. Il n’y a qu’un seul groupe qui sera rassemblé par le Seigneur lorsqu’Il viendra, et ce groupe est composé de ceux qui ont fait une alliance avec Lui par le sacrifice.

Ozias"fut merveilleusement soutenu jusqu’à ce qu’il devînt puissant". L’Apôtre écrivit:"Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort" (2 Corinthiens 12:9, 10). Aussi longtemps qu’Ozias s’appuyât sur Dieu, il fut aidé par Dieu. Et aussi longtemps qu’il fût aidé par Dieu, il posséda de grandes forces.

Mais souvent d’autres font comme Ozias. Il nous est facile, après que Dieu nous a aidés et nous a donné une mesure de force, d’une manière ou d’une autre, de détourner les yeux du Donateur pour regarder la force, les réalisations, ou les bénédictions que nous avons reçues. Nous ne devons jamais faire cela, si nous voulons conserver la faveur et la bénédiction de Dieu. Nous devons toujours garder les yeux sur le Donateur. Nous ne devons pas nous permettre de regarder nos compétences, nos réalisations, nos acquis ou nos dons. Certains regardent non seulement ces choses, mais ils osent aussi se vanter d’elles, ce qui est infiniment plus mauvais que de les voir simplement. L’homme pieux ne se permettra même pas de voir ces choses, à moins qu’il ne les regarde pour le seul but de laisser Dieu être glorifié par elles.

Jésus dit:"Quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites:Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire" (Luc 17:10). Paul, l’Apôtre écrivit:"Notre capacité, au contraire, vient de Dieu" (2 Corinthiens 3:5). Il est aussi écrit:"Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé" (Matthieu 23:12); à ceci nous pouvons ajouter la question pénétrante de l’Ecriture:"Car qui est-ce qui te distingue? Qu’as-tu que tu n’aies reçu? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu?" (1 Corinthiens 4:7).

Les Conséquences du Péché

Le pas suivant qu’Ozias fit, fut un pas qu’il n’aurait jamais pensé faire au commencement, lorsque son cœur était humble envers Dieu. Le péché n’y était pas entré dans toute son horreur au tout début. Il y a un commencement, et ce commencement peut paraître sans gravité. En ce qui concerne Ozias, le péché ne fut peut-être pas remarqué par quelqu’un. La Bible dit:"Son cœur s’éleva". Peut-être il continua dans la même voie, dans les mêmes attitudes apparentes, dans le même système d’adoration, avec les mêmes associés et compagnons, comme par le passé. Mais il y eut un changement:"Son cœur s’éleva".

Combien subtiles sont les œuvres de Satan, destinées et perpétrées par lui pour la destruction des serviteurs de Dieu! Semblables à la morsure d’un serpent venimeux, elles peuvent être difficiles à voir extérieurement; mais le poison est implanté au-dedans, et ses œuvres meurtrières se poursuivent. Une petite flatterie reçue et gardée précieusement, un petit éloge de soi-même silencieusement suivi au-dedans des pensées secrètes, une impression qu’on est le seul qui puisse mieux faire le devoir qu’on a devant soi, un manque de considération pour la capacité ou pour le talent des autres, n’importe laquelle de ces choses peut être une pierre d’ancrage qui, si elle persiste, peut constituer une totale avalanche d’infamies et de destruction spirituelle là où il y avait jadis une condition paisible et florissante. Chaque Chrétien ferait bien d’examiner son propre cœur, encore et encore, pour s’assurer que quelques réalités ou tendances naturelles de cette sérieuse condition n’y sont pas. Par-dessus tout, le cœur du Chrétien ne doit pas être élevé. Il doit être humble de toutes les manières; mais spécialement, il doit être humble de cœur. L’humilité apparente d’un homme est sans valeur si son cœur est élevé. Et l’attitude extérieure de l’homme sera juste, si son cœur est sincèrement humble.

L’Audace, Résultat de l’Orgueil

Ozias entra dans le sanctuaire de Dieu, ne tenant aucun compte des ordonnances et des hommes ordonnés par Dieu pour brûler l’encens sur l’autel de Dieu. Ce fut un péché grave. La Loi de Moïse ordonna que ceux qui le commettraient fussent mis à mort, mais puisque Ozias était le chef suprême de Juda, il n’y avait personne pour le condamner à la peine capitale.

Cependant, le sacrificateur de Dieu s’opposa au roi en exerçant son plein droit devant Dieu; et lorsque le jugement de Dieu s’exerça, défendant entièrement le sacrificateur de Dieu, toute l’assemblée des sacrificateurs chassa Ozias avec violence des lieux saints. En réalité, lorsqu’Ozias vit la lèpre dont Dieu le frappa sur-le-champ, il fut heureux de sortir de la Maison de Dieu. La lèpre vint, non pas dans les premières étapes de la maladie, mais dans l’une des étapes avancées. Ozias savait qu’aucun lépreux n’avait le droit de rester dans le Temple. Il savait aussi qu’aucune personne non ordonnée n’y avait le droit, surtout de brûler de l’encens. Il avait violé l’ordonnance de Dieu et les saintes restrictions, et avait senti un jugement soudain venir sur lui. Il ne voulut plus voir d’autre jugement venir sur lui par une nouvelle désobéissance à la loi de Dieu.

Dans d’autres circonstances, lorsque l’homme rejette la loi de Dieu dans cette affaire, un jugement soudain vient aussi de Dieu. L’homme n’avait pas à lever son bras pour défendre Dieu dans l’affaire. L’homme avait seulement à proclamer la loi et la volonté de Dieu. Koré, Dathan, et Abiram furent engloutis vivants par la terre, parce qu’ils tentèrent de rejeter les ordonnances et les serviteurs élus de Dieu. Deux fils d’Aaron, nommèrent à l’office sacerdotal, négligèrent l’ordonnance de Dieu et furent exterminés par le Seigneur (Lévitique 10:1).

Nous pouvons voir dans ces exemples, la gravité du fait de ne pas marcher selon tous les commandements de Dieu, et la futilité de tenter de rejeter le plan de Dieu pour suivre notre propre voie qui pourrait être plus agréable à notre cœur élevé. Un jugement soudain peut venir de Dieu sur tout violateur de Ses commandements. Nous voyons ici, en plus de ceci, les terribles conséquences des soi-disant petites transgressions, ou complaisances, qui peuvent être cachées dans le cœur et qui, si on leur permet de continuer, conduiront à de plus grands péchés, et finalement à une entière rébellion contre Dieu.

Questions
QUESTIONS
  1. Nommez trois prophètes de Dieu qui écrivirent des Livres de la Bible, et qui vécurent pendant le règne d’Ozias.
  2. Quel grand événement se produisit dans l’année où Ozias mourut et qui fut consigné dans le Livre d’Esaïe?
  3. Sous l’influence de qui notre leçon indique-t-elle qu’Ozias vécut une partie de son règne?
  4. Ozias fit-il ce qui est bien ou ce qui est mal dans la première partie de sa vie?
  5. Qu’est-ce qui amena Ozias à changer et à agir différemment dans la dernière partie de sa vie?
  6. Ozias devint un lépreux. Quel péché commit-il et qui amena cette maladie sur lui?
  7. Quelle peine et quel jugement, en plus de la maladie de la lèpre, Ozias souffrit-il à cause de son péché?
  8. Pourquoi l’orgueil est-il un péché?
  9. Qu’entendons-nous par l’auto-suffisance? Pourquoi est-elle un grave péché?
  10. La tendance des temps modernes est à l’auto-suffisance. Citez quelques-unes des influences qui conduisent les gens dans cette voie, et montrez pourquoi les arguments en sa faveur sont contraires à l’Evangile de Christ.