Actes 11:27-30; 12:24, 25; 13:1-12

Lesson 324 - Senior

Memory Verse
VERSET DE MEMOIRE:"Celui qui a pitié du pauvre prête à L’Eternel, qui lui rendra selon son œuvre" ( Proverbes 19:17).
Cross References

I La Vraie Religion

1. Agabus, un prophète, dit aux frères d’Antioche qu’une grande famine sévirait bientôt dans le monde:Actes 11:27, 28; 21:10, 11; 20:23.

2. Les disciples envoyèrent un secours selon leurs moyens respectifs, pour alléger les besoins des frères de la Judée:Actes 11:29, 30; Esaïe 58:7; Actes 20:35; Jacques 2:15, 16; 2 Corinthiens 9:12.

3. L’offrande de l’Eglise à Antioche fut emportée à Jérusalem par Barnabas et Saul:Actes 11:30; 1 Corinthiens 16:3, 4.

4. L’obligation d’alléger les besoins temporels de ceux de qui les bénédictions spirituelles sont reçues est une doctrine de la Bible:Romains 15:25-28; 1 Corinthiens 16:1-4; 2 Corinthiens 8:1-24; 9:1-15; Galates 2:10; Actes 24:17.

5. Barnabas et Saul revinrent de Jérusalem en emmenant avec eux Jean surnommé Marc:Actes 12:24, 25.

II Les Elus de Dieu

1. Pendant leur séjour à Antioche, Barnabas et Saul furent mis à part pour l’œuvre de Dieu, par le Saint-Esprit:Actes 13:1-3; 10:19, 20; 16:6; 22:21.

2. Envoyés par le Saint-Esprit, Barnabas et Saul, et leur compagnie, voyagèrent en Séleucie, et de là à Chypre, prêchant dans les synagogues à Salamine:Actes 13:4, 5.

3. Ayant quitté Salamine, les disciples se rendirent à Paphos où ils prêchèrent l’Evangile:Actes 13:6.

III Opposé à l’Evangile

1. Sergius Paulus, le proconsul, désira que les disciples lui prêchassent l’Evangile:Actes 13:6, 7; Marc 6:20; Luc 23:8; Actes 25:22.

2. Elymas, un magicien, s’opposa à la prédication des disciples, et tenta de détourner Sergius Paulus de la foi:Actes 13:8; 2 Timothée 3:8, 9; 4:14, 15; Jérémie 28:15-17.

3. Paul dénonça Elymas pour sa tromperie, et Elymas fut frappé de cécité:Actes 13:9-11; Exode 9:3; 1 Samuel 5:6-9.

4. Le proconsul, surpris par ce qui était arrivé, crut au Seigneur:Actes 13:12; 19:17, 20; Matthieu 27:54; Luc 7:16.

Notes
COMMENTAIRE

Soulageant les Frères

A Antioche, où les disciples de Jésus-Christ furent, pour la première fois, appelés Chrétiens, une grande famine fut prédite par Agabus, un prophète du Seigneur. Il prédit que le monde serait affligé et que l’une des contrées destinées à souffrir serait Jérusalem. Evidemment, les disciples qui vivaient là souffriraient également. Ils n’étaient pas riches en tant que corps et risquaient de mourir de faim à cause de leur incapacité à s’acheter de la nourriture. La prophétie d’Agabus relative à la détresse qui viendrait sur le monde incita les disciples d’Antioche à agir. Ce fut, naturellement, le but de la prophétie envoyée par le Seigneur, et le moyen qu’Il avait l’intention d’utiliser pour pourvoir aux besoins des frères de Jérusalem. Les disciples, chacun selon ses moyens respectifs, s’accordèrent d’envoyer un secours.

La proposition que les Saints de Dieu feraient d’alléger les besoins de leurs frères dans le Seigneur, et de donner à toute autre personne qui serait dans le besoin, ne fut pas quelque chose de nouveau. Jésus avait sans cesse souligné l’obligation du riche de donner au pauvre. Il fut le premier exemple d’un tel don, car il s’était fait pauvre afin que nous fussions enrichis (2 Corinthiens 8:9).

A une occasion, Jésus dit à un jeune riche que pour gagner la vie éternelle, il devait vendre tout ce qu’il possédait, le donner aux pauvres, et puis Le suivre (Voyez Matthieu 19:21). Dans ce cas particulier, Jésus désira que le jeune homme fût charitable et bienveillant en donnant de sa grande richesse aux pauvres. Ce fut une vraie épreuve de la qualité de sa religion; mais malheureusement, ce fut une épreuve à laquelle il ne réussit pas, et ainsi il fut prouvé que sa religion n’était que de peu de valeur (Lisez 1 Jean 3:16-18 et Jacques 2:15, 16). A partir de ces versets et d’autres de l’Ecriture, nous savons que donner aux pauvres et aux nécessiteux, en particulier à ceux de la maison de la foi, a toujours été espéré des gens de Dieu.

La décision des saints d’Antioche d’aller au secours des frères de Jérusalem marqua le commencement de la présente pratique établie de toute l’Eglise de Christ; une pratique qui fut instituée et ordonnée de Dieu. Des historiens disent que pendant les vingt ans qui s’ensuivirent, il y eut au moins quatre graves famines. L’une d’elles fut si grave qu’un historien disait qu’elle était un jugement divin contre le peuple. La mention de ces famines est faite plusieurs fois dans le Nouveau Testament; et, pendant ses dernières années, Paul développa la doctrine et le principe de la donation des saints de leur abondance pour le besoin des saints qui avaient peu.

Paul affirma que ceux qui recevaient des choses spirituelles des autres étaient des débiteurs qui devaient, en cas de besoin, les soulager dans leurs nécessités matérielles. Il dit:"Si les païens ont eu part à leurs avantages spirituels, ils doivent aussi les assister dans les choses temporelles" (Romains 15:27). Les biens spirituels sont plus importants que les choses matérielles, parce que les choses spirituelles sont éternelles, alors que les possessions terrestres ne sont d’aucune valeur pour l’individu après sa mort.

Les huitième et neuvième chapitres de 2 Corinthiens doivent être profondément étudiés sur ce sujet. L’Eglise de Corinthe s’était manifestement engagée à faire une offrande très prochainement pour le soulagement des saints d’ailleurs. Pendant ce temps, les saints de la Macédoine avaient fait une offrande. Ils étaient très pauvres, et ils avaient cependant fait une offrande bien au-delà de ce qui était attendu d’eux. Leur bienveillance et leur charité envers leurs frères spirituels étaient considérables à cause du grand amour de Christ dans leur cœur; et ils donnaient beaucoup de leurs biens d’un cœur bien disposé.

Corinthe fut une grande ville, et les saints qui y vivaient étaient plus abondamment bénis que ceux du reste des églises. Paul, en racontant aux saints de Corinthe la grande libéralité des saints de la Macédoine malgré leur pauvreté, espérait inculquer la même libéralité dans le cœur des Corinthiens. Non seulement Paul instruisait ces saints à donner libéralement, en appréciation du grand amour et de la bonté de Dieu envers eux, mais il leur montrait aussi que c’était une réelle obligation qu’ils devaient remplir. Paul résuma l’affaire en quelques mots:"Il s’agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d’égalité:dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu’il y ait égalité, selon qu’il est écrit:Celui qui avait ramassé beaucoup n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n’en manquait pas". (2 Corinthiens 8:13-15).

Dieu a ordonné que l’enfant de Dieu qu’Il a abondamment béni ait l’obligation d’alléger le besoin de ses frères moins riches, selon que Dieu lui montre ce besoin. Pour le Chrétien, refuser un bien à un frère nécessiteux, alors qu’il a en sa possession ce qui soulagera le besoin de son frère, équivaut à voler son frère (Lisez Proverbes 3:27, 28). C’est la volonté exprimée de Dieu, que ceci soit le moyen par lequel on pourvoira aux besoins des saints. Ce frère ou cette sœur qui a une abondance doit pourvoir aux besoins de ses frères dans le Seigneur, afin qu’au moment de ses propres besoins, ceux qui n’avaient rien auparavant, qui peuvent alors être dans l’abondance pourvoient à ses besoins.

Dieu n’approuvera jamais un Chrétien qui a une grande abondance et refuse ensuite de donner une partie de la générosité de Dieu à ses frères nécessiteux. L’homme égoïste fera bien de se rappeler les Paroles du Seigneur adressées à Israël:"Garde-toi d’oublier l’Eternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements, ses ordonnances, et ses lois, que je te prescris aujourd’hui. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, lorsque tu bâtiras et habiteras de belles maisons, lorsque tu verras multiplier ton gros et ton menu bétail, s’augmenter ton argent et ton or, et s’accroître tout ce qui est à toi, prends garde que ton cœur ne s’enfle, et que tu n’oublies l’Eternel, ton Dieu, . . . Garde-toi de dire en ton cœur:ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. Souviens-toi de l’Eternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères" (Deutéronome 8:11-14, 17, 18).

Tout ce qui est vrai du don, au sens matériel, l’est aussi au sens spirituel. Personne ne peut étudier très longtemps les huitième et neuvième chapitres de 2 Corinthiens sans être convaincu que la profondeur réelle des écrits de Paul sur le don est censée s’appliquer au spirituel aussi. L’affirmation:"celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment", a une grande et merveilleuse signification si elle est interprétée spirituellement. (Etudiez Esaïe 55:8-13 conjointement avec ce sujet).

Un Appel au Service

Paul et Barnabas, qui avaient été envoyés à Jérusalem avec les dons de l’Eglise d’Antioche, emmenèrent avec eux Jean, surnommé Marc, lorsqu’ils retournèrent à Antioche. Après leur retour, ils furent dans la prière et le jeûne comme ils servaient l’Eglise d’Antioche. Pendant celle période, le Saint-Esprit dit:"Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés". Après avoir jeûné et prié, les disciples ordonnèrent Barnabas et Saul par l’imposition des mains et les envoyèrent à l’œuvre de Dieu avec leurs prières et leurs bénédictions.

Il est intéressant de noter que, lorsque le Seigneur appela Barnabas et Saul à l’œuvre de Dieu, cela fut connu des conducteurs et des saints d’Antioche. Dieu n’appelle pas Ses travailleurs et ministres à d’autres champs d’activités sans faire connaître aussi Sa volonté aux dirigeants et aux conducteurs de l’Eglise. Si Dieu ne fait pas connaître Sa volonté à ceux qui ont autorité sur le corps des saints, le résultat serait une grande confusion. Dieu n’est pas un Dieu de désordre (1 Corinthiens 14:33). Si l’appel vient de Dieu, Il fera connaître le fait aux dirigeants ou aux conducteurs. De cette manière, lorsque la personne qui reçoit l’appel va à ses nouvelles fonctions, elle recevra le soutien et les prières de la part des saints et du ministère. Si une personne ne reçoit pas le soutien et l’approbation de son dirigeant, elle fera bien d’attendre et d’examiner de nouveau son appel, pour voir s’il vient réellement de Dieu.

Lorsqu’un homme est appelé et envoyé par Dieu pour faire un travail pour Dieu, il peut aller sans craindre les conséquences. Cet homme est au centre de la volonté de Dieu, et malgré le fait que Satan s’opposera sûrement, la victoire est certaine, car Dieu a pris le devant.

Jésus, en parlant des Siens, dit:"Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix" (Jean 10:3, 4). On ne peut que s’étonner du volume de travail et de l’effort qui a été gaspillé dans des projets religieux, parce qu’ils étaient des projets des hommes et non des projets de Dieu. L’œuvre de salut est de Dieu; et, en tant que Prince de notre salut, Il conduira les Siens dans un triomphe éternel. Se hâter dans une activité sans la bénédiction de Dieu, c’est seulement assurer son échec.

Josué, quand il conduisait l’armée d’Israël dans le pays de Canaan, rencontra un Homme qui tenait en main une épée nue. Cet Homme informa Josué qu’Il était venu en tant que Chef de l’armée du Seigneur. Dieu n’abandonna pas Josué à ses propres moyens pour gagner la bataille, mais le Seigneur était là pour aller devant lui pour assurer la victoire. Beaucoup de choses pouvaient être dites concernant la nécessité pour le peuple de Dieu d’espérer la volonté de Dieu dans leur vie.

L’Opposition Satanique

Paul et Barnabas, ayant été envoyés à l’œuvre de Dieu par le Saint-Esprit, obéissaient à cet appel. Sur la demande de Sergius Paulus, un officier du pays où ils se trouvaient, ils étaient allés le voir pour lui parler de Christ. Voilà un homme assez soucieux de son âme au point de désirer l’Evangile de la part de ceux qui le prêchaient.

Mais Sergius Paulus, comme furent beaucoup d’autres avant lui et depuis, ne devait pas entendre l’Evangile sans que Satan ne l’empêchât autant qu’il pouvait. Elymas, un magicien, qui fut un confident de Sergius Paulus, tenta de le détourner de la foi. La Parole de Dieu ne déclare pas totalement comment il s’efforça de faire ses actes malicieux, mais probablement il les fit par tromperie et mensonge, dans l’espoir de causer du tort au chef par rapport à l’Evangile, et ainsi l’empêcher d’accepter la vérité. Elymas jouissait probablement des privilèges de ses relations avec Sergius Paulus, qu’il craignit de perdre, si le chef s’était converti au Christianisme. Il semble que personne ne commence à se détourner des œuvres de Satan pour le royaume de Dieu sans que Satan n’essaie, par un moyen ou un autre, de diminuer et de décourager l’ardeur de cette âme à faire la paix avec Dieu.

Paul ne resta pas là à ne rien faire et à laisser une âme se perdre, parce que le diable cherchait à empêcher la conversion de Sergius Paulus. Il réprimanda Elymas au nom du Seigneur, et Elymas fut frappé de cécité à cause de sa méchanceté. Lorsque Satan empêche la prédication de l’Evangile, comme Elymas, il faut faire appel à Dieu pour contrecarrer l’opposition comme Il le fit pour Paul et Barnabas. Notre combat n’est pas charnel, mais spirituel; et les armes du Chrétien sont puissantes pour renverser des forteresses.

Un incident similaire se produisit lorsque Sanchérib, roi d’Assyrie, envoya des messagers avec une lettre à Ezéchias, roi d’Israël, exigeant qu’Ezéchias lui livrât le pays. Sanchérib défia le Dieu d’Israël, disant qu’Il serait, comme tous les autres dieux, incapable de délivrer de ses mains. Ezéchias déploya cette lettre de défi devant Dieu, et pria pour l’aide. Le résultat fut que Dieu répondit à la prière d’Ezéchias en envoyant un ange frapper le camp d’Assyrie. L’ange mit à mort 185.000 hommes. Sanchérib et son armée s’en retournèrent sans lancer une flèche et sans rentrer dans la ville. A son retour chez lui, ses fils le tuèrent quand il fut dans la maison de son dieu.

Le résultat de la réprimande de Paul à Elymas fut que Sergius Paulus fut grandement étonné de ce qui s’était produit et crut au Seigneur. Lorsque les enfants de Dieu prennent une position ferme pour le Seigneur, Dieu les fortifie dans leur position et démontre la droiture de leur cause, et des hommes sont gagnés pour Christ.

Questions
QUESTIONS
  1. Comment les disciples surent-ils, qu’il y aurait une grande famine?
  2. Qu’est-ce que les disciples d’Antioche décidèrent de faire à ce sujet?
  3. Comment savons-nous que c’est une obligation pour le Chrétien de donner aux pauvres?
  4. Pourquoi Paul et Barnabas quittèrent-ils Antioche?
  5. Comment Elymas chercha-t-il à entraver l’Evangile?
  6. Comment Paul triompha-t-il de l’opposition d’Elymas?
  7. Quel fut le résultat de la demande de Sergius Paulus d’entendre l’Evangile?