Lesson 316 - Junior

Memory Verse

VERSET DE MEMOIRE:"J’ai été jeune, j’ai vieilli; et je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain" (Psaume 37:25).

Notes

La Samarie

Joram, le roi d’Israël, vivait dans la ville de Samarie. Il était le roi du royaume du Nord qui était composé de dix tribus des Enfants d’Israël. Samarie, la capitale, était bâtie sur une montagne (1 Rois 16:23, 24). Un tel emplacement serait un avantage contre tout ennemi, parce que les gardes seraient capables de voir n’importe qui à distance.

Du temps d’Achab, Ben-Hadad, roi de Syrie, avait rassemblé ses armées pour aller en guerre contre Samarie (1 Rois 20:1). Il y avait 32 rois pour aider Ben-Hadad. Dieu secourut les Enfants d’Israël quand ils allèrent combattre l’ennemi. Plusieurs Syriens étaient tués, mais Ben-Hadad le roi, s’échappa.

Achab avait l’opportunité de tuer Ben-Hadad, un ennemi de Dieu et de son peuple. Au lieu de cela, Achab fit une alliance avec Ben-Hadad et lui permit de retourner chez lui. Dieu n’était pas content qu’Achab eût laissé l’ennemi s’échapper. Il était dit à Achab qu’aussi bien lui que son peuple souffriraient à cause de sa négligence (Voyez leçon 299).

La Famine

Le roi de Syrie vint encore en guerre contre les Enfants d’Israël. Dans une leçon antérieure, nous avons étudié comment Dieu protégea et délivra Son prophète quand les armées Syriennes avaient cerné la ville dans laquelle séjournait Elisée. Ils ne réussirent pas à capturer Elisée parce que Dieu était avec lui.

Ben-Hadad, roi de Syrie, décida encore de prendre la ville de Samarie. Son plan était d’encercler la montagne et de supprimer tous les approvisionnements, provoquant une famine dans la ville. A cette époque-là, tous les gens vivaient dans leur ville et y apportaient la nourriture de leurs fermes. Quand personne ne pouvait sortir ou entrer dans la ville à cause de l’ennemi, l’approvisionnement en nourriture diminuait de plus en plus. Finalement, il y eut une famine dans Samarie. Il n’y avait rien à manger que ce qui était considéré impur comme nourriture, et le prix fixé pour cela était supérieur à ce que beaucoup de gens pouvaient payer. Les Israélites avaient désespérément besoin de nourriture, et il semblait qu’ils allaient mourir de faim.

Une Promesse

Joram, roi d’Israël, blâma Dieu pour ces difficultés. Nous ne lisons pas que Joram demanda au prophète de prier ou que le roi invita tous les habitants à la prière. Sans nul doute, Dieu les aurait aidés très tôt s’ils L’avaient invoqué et prié. Joram décida de prendre certaines mesures plutôt que d’attendre que Dieu les délivrât. Il menaça de tuer le prophète de Dieu, mais ceci n’effraya pas Elisée. Il prophétisa, disant:"Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle, et deux mesures d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie". En un jour, il y aurait un tel changement–de la faim à l’abondance! Des prix élevés pour des aliments impurs aux prix bas pour des aliments excellents! Comment de pareilles choses pouvaient-elles arriver?

Le Doute

Aujourd’hui, des gens deviennent parfois impatients plutôt que de prier et de continuer à avoir confiance en Dieu. Ils manquent de recevoir la bénédiction parce qu’ils se découragent trop tôt. Le Psalmiste David dit:"Recommande ton sort à l’Eternel, mets en lui ta confiance, et il agira" (Psaume 37:5). Il y a d’autres gens qui ne reçoivent pas des bénédictions du Seigneur, parce qu’ils doutent comme l’assistant du roi. Il ne crut pas aux paroles d’Elisée, quand il dit que le Seigneur avait promis une abondance de nourriture le jour suivant. L’assistant du roi demanda:"Quand l’Eternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle?" A cause de son incrédulité, il lui était dit qu’il verrait la nourriture mais qu’il n’en mangerait point. Dieu aurait pu faire des fenêtres dans le Ciel par lesquelles la nourriture aurait pu être envoyée. Mais ce n’était pas la voie par laquelle Dieu allait subvenir aux besoins de Son peuple à ce moment-là.

Dans le Besoin

Il y avait quatre lépreux qui, selon la Loi, avaient à vivre à l’extérieur de la ville (Lévitique 13:46). Généralement, ils recevaient leur nourriture de ceux qui la prenaient à la ville. Puisque les portails de la ville restaient fermés et que personne n’était autorisée à sortir et à entrer, les lépreux avaient besoin de la nourriture.

Ils discutèrent des choses à faire. Demeurer là où ils étaient signifiait la mort. Aller dans la ville où il y avait la famine signifierait la mort également. S’ils allaient dans le camp des Syriens, ils pourraient être tués, mais ils avaient un espoir–les Syriens pourraient les épargner. Ils décidèrent de visiter le camp des armées Syriennes.

Un Espoir

Au crépuscule, comme les lépreux approchaient l’entrée du camp ennemi, ils ne purent voir aucun homme; pas même une sentinelle. Ils entrèrent dans une tente. Ne voyant toujours personne, les lépreux mangèrent la nourriture qui y était parce qu’ils avaient faim. Ils allaient de tente en tente, mais le camp était vide; il n’y avait que de la nourriture et des objets de valeur.

La Voie de Dieu

C’était la voie de Dieu pour subvenir aux besoins de la ville de Samarie. Le Seigneur avait fait entendre aux soldats dans le camp Syrien un bruit qui ressemblait à celui des armées qui s’approchaient. Ils pensaient entendre beaucoup de chars, beaucoup de chevaux, et une grande armée. Alors, les Syriens dirent que le roi d’Israël doit avoir embauché des armées pour lutter contre eux. Ils étaient effrayés et avaient fui pour sauver leur vie. Il ferait bientôt nuit, et ils n’osèrent pas attendre pour rassembler leurs affaires. Ils ont tous fui le camp, laissant leurs tentes, leurs chevaux, leurs aliments, et leurs objets de valeur. Ils quittèrent précipitamment, laissant le camp comme il était. Les quatre lépreux arrivèrent et trouvèrent le camp désert.

Une Abondance

Quand ils eurent mangé et caché des vêtements et de l’argent pour eux-mêmes, ils se souvinrent des affamés de la ville. Les lépreux dirent:"Nous n’agissons pas bien! Cette journée est une journée de bonne nouvelle; et nous gardons le silence" (version anglaise). Ils allèrent à la porte de la ville pour dire ce qu’ils avaient trouvé.

La Lèpre et le Péché

Quand nous avons étudié au sujet de la lèpre auparavant, nous avons appris que la lèpre est parfois considérée comme un type de péché. Comment ces quatre lépreux, dans notre leçon, se comparent-ils aux pécheurs? Les lépreux se rendirent compte qu’ils étaient dans le besoin et qu’ils allaient mourir s’ils restèrent là. Ils dirent:"Quoi! resterons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions?" Ils avaient un espoir–les Syriens pourraient les épargner. Les lépreux allèrent au-delà du simple fait d’en parler; ils firent montre de quelque action . Le pécheur doit se rendre compte de son état perdu et défait devant Dieu. Il doit se rendre compte qu’il est dans le besoin, et que demeurer dans cet état signifiera la mort. Un pécheur n’a qu’un espoir–le Sang de Jésus qui peut ôter ses péchés. Connaître ces choses ne suffit pas. Il faut agir. Il doit s’approcher de Dieu et chercher Sa face. Il y a beaucoup de gens dans le monde qui savent qu’ils ne sont pas justes devant Dieu, et ils connaissent aussi quelque chose du salut. S’ils continuent dans cet état, ils ne seront pas sauvés.

Quel type d’homme es-tu? Es-tu sauvé? Ou as-tu besoin de la grâce salvatrice de Dieu? Si tu es comme les quatre lépreux de notre leçon, pourquoi ne pas dire avec eux:"Quoi! resterons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions?" Pourquoi ne pas aller vers ton seul espoir qui est Jésus?

Propager la Bonne Nouvelle

Après qu’une personne a été sauvée et s’est régalée de la nourriture spirituelle, elle a dans le cœur le désir d’en parler à d’autres. Il y a une abondance de bénédictions qu’elle désire partager avec ceux qui sont dans le besoin spirituel. Il y a plusieurs voies par lesquelles une personne peut propager l’Evangile. Elle voudra faire son témoignage pour dire ce que Dieu a fait pour elle. Elle voudra inviter d’autres à l’église et à l’Ecole de Dimanche. Elle peut propager la bonne nouvelle du salut en distribuant des journaux religieux. Sans nul doute, tu peux citer quelques autres voies par lesquelles l’on peut parler de Jésus à d’autres. Fais-tu l’une de ces choses pour aider d’autres à connaître le Seigneur? Honte à ceux qui doivent dire comme les lépreux:" Nous n’agissons pas bien! Cette journée est une journée de bonne nouvelle; et nous gardons le silence" (version anglaise).

Douteux

Le rapport des lépreux était parvenu au roi. Il se leva dans la nuit et s’entretint avec ses serviteurs. Il pensait que ceci était une ruse de l’ennemi, qu’ils avaient planifié une embuscade. Parfois un plan pareil à ceci était fait. Mais le roi a-t-il oublié les paroles d’Elisée? Apparemment, il n’avait pas la foi pour croire qu’il y aurait une abondance de nourriture. L’un des serviteurs suggéra que des soldats fussent envoyés au camp de l’ennemi pour voir ce qui se passerait. Ainsi, le roi envoya quelques hommes, disant:"Allez et voyez".

Quelquefois, quand les gens entendent parler de l’Evangile, le rapport paraît trop beau pour être vrai. Il semble qu’ils étaient un peu douteux, même si Dieu a donné les promesses dans la Bible. Quand ils mettent eux-même Dieu à l’épreuve, ils trouvent une abondance de bonnes choses, y compris la victoire sur l’ennemi de leur âme.

Un Vrai Rapport

Les messagers du roi revinrent et rapportèrent qu’ils avaient trouvé la route"pleine de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation". Alors le peuple alla au camp des Syriens. Là, ils trouvèrent de la nourriture, des vêtements, et de l’argent comme c’était rapporté. Maintenant, il y avait une abondance de nourriture dans Samarie. Elle était vendue à un très bas prix,"selon la Parole de l’Eternel".

La Foi et le Doute

L’assistant du roi était chargé de la garde de la porte. Comme les gens se pressèrent de franchir la porte, il fut écrasé et il mourut. Cet homme qui ne crut pas à la promesse de Dieu subit la mort. Les autres jouirent des bénédictions du Seigneur, car Il aime Son peuple. Dieu ne subvient toujours pas aux besoins des Siens de cette manière. Parfois, Il les envoie à un autre endroit, comme Elie était envoyé au bord du torrent au moment de la sécheresse (vois leçon 296). Le fils de la Sunamite était ressuscité des morts par la prière d’Elisée (vois leçon 310). Plus tard, pendant une famine de sept ans, elle fut envoyée au pays des Philistins. Dieu ne subvint pas seulement à ses besoins de cette manière, mais Dieu lui avait aussi restitué les biens qu’elle avait laissés. Plus que celà, il lui fut restitué"tous les revenus du champ, depuis le jour où elle a quitté le pays jusqu’à maintenant".

Les Vraies Promesses

Dieu subvient aux besoins de Son peuple. David, le Psalmiste, dit:"Sentez et voyez combien l’Eternel est bon! … Mais ceux qui cherchent l’Eternel ne sont privés d’aucun bien" (Psaume 34:9-11). Tout comme la promesse de bénédiction de Dieu est sûre, ainsi l’est Sa promesse de jugement.

T’es-tu jamais arrêté pour te demander ce qui advint à Ben-Hadad, le roi de Syrie, qui était un ennemi de Dieu et de Son peuple? Il a été tué par un homme qui voulait son royaume. Il a été trahi par un ami en qui il avait confiance. Dans le Livre des Proverbes, nous lisons:"La crainte des hommes tend un piège, mais celui qui se confie en l’Eternel est protégé. Beaucoup de gens recherchent la faveur de celui qui domine, mais c’est l’Eternel qui fait droit à chacun" (Proverbes 29:25, 26). Chaque personne a un choix–soit elle a confiance en Dieu, soit elle a confiance aux hommes. En qui place-tu ta confiance?

Questions

QUESTIONS

1. Qui vivaient dans la ville de Samarie?
2. Qui était Ben-Hadad?
3. Comment essaya-t-il de s’emparer de la Samarie?
4. Quelle était la gravité de la famine?
5. Pourquoi l’homme demanda-t-il si Dieu ferait des fenêtres au Ciel?
6. Pourquoi les quatre lépreux sont-ils allés dans le camp des Syriens?
7. Quelle comparaison peut-on faire entre ces lépreux et les pécheurs?
8. Comment Dieu subvint-Il aux besoins de Son peuple?
9. Qu’arriva-t-il à l’homme qui douta des paroles d’Elisée?
10. Pourquoi Ben-Hadad fut-t-il tué?