2 Rois 13:1-25; 14:9-16

Lesson 328 - Senior

Memory Verse
VERSET DE MEMOIRE:"Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le" (Ecclésiaste 9:10).
Cross References

I Joachaz, Roi d’Israël

1. Joachaz régna dix-sept ans sur Israël et fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel:2 Rois 13:1-3.

2. Dieu délivra Israël des mains des Syriens, parce que Joachaz chercha le secours de Dieu:2 Rois 13:4-9.

II Le Règne de Joas

1. Le règne de Joas sur Israël était semblable à celui de son père en ce sens qu’il fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel:2 Rois 13:10-13.

2. Elisée dit à Joas que Dieu allait délivrer Israël des mains des Syriens:2 Rois 13:14-21.

3. Dieu délivra les Israélites à cause de Son alliance avec leurs pères:2 Rois 13:22-25.

4. Il y eut guerre entre Juda et Israël, et Israël eut la victoire:2 Rois 14:9-16.

Notes
COMMENTAIRE

La Maison Divisée

Comme nos leçons de l’Ecole du Dimanche nous amènent à l’étude des Livres des Rois et des Chroniques, il faut se rappeler que rien dans la Parole de Dieu n’est ni superflu, ni inutile. Le plan de Dieu est mis à exécution d’une génération à une autre, en dépit des projets des hommes pour qu’il en soit autrement. La volonté de Dieu est accomplie, soit à cause de la bonne volonté des hommes à faire Sa volonté, soit en dépit de leur mauvais volonté. La plupart des études des Livres des Rois et des Chroniques sont des récits des hommes qui n’ont pas servi Dieu, ceux-là dont la vie était mauvaise, mais qui étaient pourtant fondamentalement concernés d’une façon ou d’une autre par le plan du salut de Dieu.

Nous avons appris, à partir de ces Livres de la Bible, qu’Israël s’était le plus souvent engouffré dans le vice et le péché communs à la nation, et que la vraie adoration de Dieu n’était conservée que par un petit groupe de fidèles. Dieu avait déchiré en deux le royaume uni des douze tribus d’Israël, parce qu’elles L’avaient abandonné (Voyez 1 Rois 11:30-40). Dix des tribus d’Israël s’étaient révoltées contre le règne de Roboam, fils de Salomon. Le résultat était que les tribus de Juda et de Benjamin furent tout ce qui lui était laissé à gouverner. A partir de ce moment et dans la suite, Israël fut une maison divisée contre elle-même. Des centaines d’années plus tard, lorsque Jésus était sur la terre, Il avertit Israël du danger lié à leur péché et aussi des conséquences d’une désunion, de la haine et de la jalousie tribales. Il dit:"Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il?" (Matthieu 12:25, 26).

Ce que Dieu voulait depuis le commencement de l’existence d’Israël en tant que nation, c’est qu’ils soient une lumière pour les Païens. Lorsque nous lisons les écrits théologiques sur Israël, nous voyons que la miséricorde de Dieu a toujours épargné un reste lorsque le jugement venait sur lui. Dieu dit dans Jérémie 30:11:"J’anéantirai toutes les nations parmi lesquelles je t’ai dispersé, mais toi, je ne t’anéantirai pas; je te châtierai avec équité, je ne puis pas te laisser impuni". Cependant, la promesse de Dieu que la nation survivra, ne signifie pas que l’âme de chaque individu parmi les Juifs sera sauvée. Tout homme doit se repentir pour être sauvé. Israël devait jouer un plus grand rôle dans le plan du salut de Dieu. Dieu voulait qu’Israël se joigne à Lui dans l’œuvre de la rédemption par leur prédication de l’Evangile à un monde qui en a besoin. Ici se trouvent la plupart des raisons pour lesquelles la bonté de Dieu avait été déversée sur Israël à travers les années et les générations, malgré leurs nombreux reculs de l’adoration de Dieu, en tant que nation.

Joachaz Et Joas

Les exigences du Nouveau Testament sont que les anciens de l’église et les autres qui détiennent l’autorité soient des gens de qui l’on rende un bon témoignage (Voyez Philippiens 4:8; 1 Timothée 3:7). Du temps de Joachaz et de Joas, l’Eglise et l’Etat furent un et Dieu s’attendait à ce que les rois d’Israël fussent un exemple au peuple, selon que la Loi de Moïse l’exige. Ce qu’ils ne faisaient manifestement pas."Tel père, tel fils", semble avoir été vrai en ce qui concerne Joachaz et Joas. Le récit biblique dit la même chose des deux."Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel; il commit les mêmes péchés que Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël, et il ne s’en détourna point" (2 Rois 13:2, 11). La Parole de Dieu est vraie; et elle fut vraie lorsque l’Esprit du Seigneur écrivit ce qui suit:"Les rois ont horreur de faire le mal, car c’est par la justice que le trône s’affermit" (Proverbes 16:12).

Si Dieu avait laissé Israël suivre ses propres voies et les voies de leurs rois, les Enfants d’Israël auraient été anéantis par les conquêtes sauvages des Syriens. Nous savons que ceci est vrai selon notre texte qui affirme:"Hazaël, roi de Syrie, avait opprimé Israël pendant toute la vie de Joachaz".

L’Alliance Avec Dieu

Une chose très significative se trouve dans un verset de notre texte qui explique les relations entre Dieu et Israël, malgré leurs péchés. Nous lisons:"L’Eternel leur fit miséricorde et eut compassion d’eux, il tourna Sa face vers eux à cause de Son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, il ne voulut pas les détruire, et jusqu’à présent il ne les a pas rejetés de Sa face".

C’était seulement à cause de la grande alliance que Dieu avait traitée avec les pères d’Israël que la nation fut en quelque sorte épargnée de la cruauté de ses ennemis. Ce n’était pas à cause de leurs rois, car leur vie était mauvaise. Ce n’était pas à cause de la majorité des gens de la nation, car le peuple dans son ensemble, suivait ses rois. C’était à cause des quelques fidèles–le petit reste qui obéissait aux préceptes de Dieu–et aussi de Son alliance, que Dieu aida Israël contre ses ennemis.

Les vrais enfants de Dieu n’ignoraient pas ces choses. Le prophète Esaïe dit à une occasion, quand il se lamentait à cause de la culpabilité d’Israël:"Si l’Eternel des armées ne nous eût conservé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe" (Esaïe 1:9). A un autre moment, en exprimant la pensée de Dieu, Esaïe dit:"Quand il se trouve du jus dans une grappe, on dit:Ne la détruis pas, car il y a là une bénédiction! J’agirai de même, pour l’amour de mes serviteurs, afin de ne pas tout détruire" (Esaïe 65:8).

Il est rare que même les plus impies ne trouvent pas un moment dans leur vie où ils invoquent Dieu. Malgré la mauvaise vie de Joachaz, il y eut un temps où il invoqua Dieu, et Dieu répondit à sa prière (Voyez 2 Rois 13:4). Malheureusement, ces moments intermittents et occasionnels de reconnaissance de Dieu sont vite oubliés dans une vie aussi mauvaise que celle de Joachaz. Nous n’avons rien d’écrit qui affirme que son fils Joas ait jamais invoqué Dieu. Cependant, il semble que Joas vit la merveilleuse puissance de Dieu en Elisée et qu’il fut grandement touché par la maladie et la mort d’Elisée.

Le degré d’influence qu’Elisée avait exercé sur Joas n’est pas connu. Ce degré d’influence était probablement insignifiant, car Joas était un homme mauvais tous les jours de sa vie. Il connaissait personnellement Elisée, et il a dû avoir un certain respect et une certaine admiration pour le prophète de Dieu. Sans nul doute, Elisée avait beaucoup prié, et souvent pour le salut de Joas; mais en vain. Joas aurait eu des inquiétudes sur son avenir sans les prières d’Elisée. Pour les pécheurs, ce n’est pas une chose inhabituelle que de désirer vivement les prières faites en leur faveur par les hommes de Dieu, tout en refusant eux-mêmes de servir Dieu.

Tout en faisant comprendre que Dieu allait frapper les Syriens, Elisée dit à Joas de tirer une flèche; ce qu’il fit. Elisée lui dit que c’était une flèche de délivrance contre les Syriens. Mais lorsqu’il lui fut dit de frapper contre terre avec ses flèches, Joas ne frappa contre terre que trois fois. Elisée fut fâché contre lui, parce qu’il ne frappa contre terre que trois fois; ce qui ne lui permettrait de battre les Syriens que trois fois, au lieu de plusieurs fois.

Le manque d’enthousiasme de Joas, lorsqu’il frappa contre terre avec les flèches de délivrance de Dieu, fut tragique. On aurait pensé qu’il aurait assez haï ses ennemis pour avoir exprimé avec véhémence sa pensée à leur égard. Son manque d’enthousiasme pourrait être comparé à certains qui espèrent faiblement recevoir quelque chose du Seigneur. Ils prient à plusieurs reprises; mais ils manquent vite de courage et d’enthousiasme. Dieu veut que ceux qui viennent à Lui viennent avec un ardent désir. Seuls ceux qui cherchent diligemment Dieu recevront toute chose de Lui. Au mieux, nous n’aurons que des victoires partielles comme Joas, si nous faisons un effort sans enthousiasme dans nos requêtes.

Le service sans enthousiasme ne nous fera pas remporter non plus des victoires pour Dieu. Notre mission dans la vie est de garder notre cœur"diligemment", et d’aider nos prochains. Que ce soit dans le domaine de la musique et du chant, dans la prière d’intercession pour le bien-être des autres, dans la prédication de la Parole, dans l’aide aux malades et aux nécessiteux, ou de tout ce que vous faites,"faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur" (Colossiens 3:23). Dieu a envoyé Sa Parole par Jérémie:"Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Eternel".

Questions
QUESTIONS
  1. Quels types de rois furent Joachaz et Joas?
  2. Pourquoi Israël fut-il divisé en deux groupes?
  3. Pourquoi Dieu aida-t-Il Israël à combattre les Syriens?
  4. Comment savons-nous que Joachaz a une fois prié Dieu?
  5. Joas crut-il en Dieu?
  6. Pourquoi Joas se sentit-il mal à l’aise quand Elisée fut malade jusqu’à la mort?
  7. Pensez-vous que Joas ait regretté Elisée après sa mort? Pourquoi?
  8. Pensez-vous que Joachaz ou Joas ait pu recevoir la vie éternelle? Pourquoi?